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mercredi 16 décembre 2020

Le cirque à Argenteuil : reverra-t-on des animaux de la savane ?

 

Pour une fois que lors de ce conseil, ce n’était pas le cirque...

 

Certes, on peut faire un excellent cirque sans animaux (ou presque)

Ici le merveilleux cirque Romanes à la fête de Lutte ouvrière 2018

 

À la toute dernière minute du dernier conseil municipal, une grave question pour l’avenir de la société a été évoquée, celle des « cirques avec ou sans animaux ».

         Il faut rendre grâce au groupe de « gauche » initiatrice ce soir-là du sujet, que cette question figurait bien dans son programme municipal en mars-juin. Un représentant de la « cause animale » était même candidat sur cette liste.

         À titre tout à fait personnel, j’aime bien les animaux de cirque, et je pense qu’il y a des questions à discuter bien plus prioritaires. J’avouerai même qu’il m’arrive à l’occasion d’aller tenter d’attirer l’attention des lions et autres panthères qui s’ennuient dans leurs cages. Mais enfin, pourquoi pas.

         À cela près, qu’avec cette question, la municipalité s’engage dans un chemin glissant.

            Si les lions, les girafes et les lamas prennent le chemin de la liberté, la suite devra être assumée. J’entends déjà les jappements et autres miaulements des milliers et milliers de chiens et de chats locaux réclamant eux aussi la liberté et de pouvoir librement gambader dans les rues et les bois. DM

 

Plus sérieux, notre revue Lutte de classe, dans son numéro 201 de juillet-août 2019 a abordé la question sous le titre : « Cause animale, véganisme et antispécisme ». Voir le lien ci-dessous.

https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2019/06/29/cause-animale-veganisme-et-antispecisme_132985.html

samedi 22 août 2020

Élevage de canards dans le Sud-Ouest : silence dans les rangs


Le contrôle des travailleurs, une exigence

 


L’association L214 a publié des images d’un élevage de canards dans les Pyrénées-Atlantiques, les animaux baignant dans leurs excréments et des cadavres en décomposition. C’est un ancien salarié qui a donné l’alerte et dénoncé les risques sanitaires pour les travailleurs et pour l’environnement, les excréments se déversant dans un cours d’eau.
Cet élevage avait pourtant reçu la visite de vétérinaires, qui n’y ont rien trouvé à redire ! Une responsable de l’association dénonce la collusion entre certains syndicats agricoles et les pouvoirs publics.
         Les patrons de ces élevages-taudis voudraient pouvoir imposer le silence aux travailleurs. Ce sont eux, comme on peut le constater cette fois encore, qui sont les mieux placés pour dénoncer les abus.

lundi 28 janvier 2019

Carrefour, Grandes distribution : avant d’être mangé, le cochon sera filmé


Et la souffrance humaine liée aux conditions de travail dans ce genre d’entreprise ?

 
Vous pouvez transformer ce dessin avec les gestes d'un abattoir

La direction du groupe Carrefour a annoncé mercredi 16 janvier qu’elle demandait l’installation de caméras dans les 84 établissements qui fournissent la viande au groupe. Tout cela au nom du bien-être animal, devenu un argument de vente auprès des consommateurs. Aux abattoirs de la Cooperl à Lamballe, les cochons auront donc le droit d’être filmés avant d’être tué ! Mais derrière la souffrance animale, il y a la souffrance humaine liée aux conditions de travail dans ce genre d’entreprise.
Mais bizarrement, ni les parlementaires, ni les patrons de la grande distribution ne l’évoquent. Tout un symbole sur la façon dont ces grands dirigeants considèrent le monde du travail !