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lundi 22 novembre 2021

Aéroport - Roissy Mobilisation dans la sûreté

 

La lutte, la seule voie

 


 

Mardi 16 novembre, l’ensemble des salariés de la sûreté aéroportuaire du pays étaient appelés à un mouvement de grève pour défendre leur 13e mois (appelée « prime Pasa »).

Depuis le début de la pandémie, ils ont fait partie des travailleurs en première ligne, ceux qui ont continué à travailler malgré tout. Ce sont ceux qui filtrent les passagers, contrôlent leurs bagages ou les accès. Ils sont donc au contact de voyageurs du monde entier, y compris des régions à risque et en ont payé le prix, avec plusieurs décès.

Leurs conditions de travail sont difficiles : il faut être là tous les jours, dimanche et fêtes, avec des journées qui commencent dès 5 h. Et même après des heures devant écran, ou après s’être baissé 10 fois, 100 fois par jour pour fouiller les passagers, il faut être vigilant, ne rien laisser passer. Le tout en gardant le sourire bien sûr, même devant des passagers énervés à cause des queues et des retards. Sourire obligé, on est sous l’œil constant des caméras, de chefs ou de contrôleurs divers qui cherchent à vous prendre en faute. Et tout cela pour des payes à peine supérieures au smic, dans des entreprises sous-traitantes, sans salle de repos ni vestiaires corrects dans un aéroport qui brille de partout, mangeant des McDo ou apportant son tupperware faute de cantine.

Le ralentissement des voyages a entraîné le licenciement des intérimaires ou CDD. Des périodes de chômage partiel ont fait baisser les payes sans rien coûter aux employeurs, puisque c’était l’État qui payait. Et aujourd’hui que l’activité repart, les patrons du secteur voudraient baisser ou supprimer leur 13e mois ? Pas question ! La colère est grande et la grève a été très suivie, avec des manifestations nombreuses, plus de 500 à Roissy, moins de 100 à Toulouse, etc.

Le mouvement doit se poursuivre. C’est la seule voie.

vendredi 19 novembre 2021

Argenteuil TVO et quatre autres dépôts. Grève dans les transports en autobus du Val d’Oise. Un grand succès qui en prépare d’autres

 

Un succès qui pose un jalon pour les faire reculer

 


Les grévistes rassemblés devant le dépôt à Argenteuil

Les salariés de cinq dépôts de transport en commun du Val d’Oise de différentes compagnies étaient appelés à la grève le 18 novembre. Ils desservent habituellement le Vexin, la région de Cergy, Argenteuil, et plus généralement une bonne partie du Val d’Oise. Six autres dépôts d’Ile de France hors de ce département étaient aussi appelés à la grève. Les raisons du mouvement sont diverses et multiples. Attaques déjà actées ou prévues contre les conditions de travail et les rémunérations. Inquiétudes ou refus de la mise en concurrence entre les différentes compagnies et les réorganisations en cours concoctées par la Région Ile de France.

         Les grévistes ont répondu à 90% à l’appel des organisations syndicales du secteur et la grève continue demain chez TVO-Transdev à Argenteuil. Quant aux cars Lacroix, cette grève est une première depuis 60 ans !

         Ce mouvement vient à la suite des grèves et mobilisations dans différents dépôts de Transdev en septembre-octobre dernier.

         Ce que craignent les patrons du transport en commun en Ile de France c’est que leurs manœuvres débouchent sur un mouvement d’ensemble du Transport qui unirait salariés de Transdev, de Kéolis et de la RATP.

         Cette grève du 18 novembre est un jalon réussi sur cette voie. DM

 

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui vendredi 19 novembre, de 10 h. 45 à 11h.15, Intermarché du centre,

 de 15h.45 à 16 h.45 entrée du marché du Val-Nord, entrée donnant sur le boulevard ;

-et de 17 h.15 à 18h.15, carrefour Babou ;

-samedi 20 novembre, de 10 h. à 10 h30, marché des Coteaux ;

-puis, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 21 novembre, de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 24 novembre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2778 et 2779, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Ce soir vendredi 19 novembre

Cercle Léon Trotsky

« Les banques, un concentré des contradictions du capitalisme en crise »

à 20h00

Théâtre de la Mutualité

24, rue Saint-Victor, Paris 5e Métro Maubert-Mutualité

Participation aux frais : 3 euros

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

jeudi 18 novembre 2021

Transports publics dans le Val d’Oise, une journée de mobilisation des travailleurs, des conducteurs

 

S’unir est la seule bonne voie pour gagner

 


 

Les salariés de cinq dépôts de transport en commun du Val d’Oise sont appelés à la grève aujourd’hui. Ils desservent habituellement le Vexin, la région de Cergy, Argenteuil, et plus généralement une bonne partie du Val d’Oise. Ils savent que leurs conditions de travail sont en ligne de mire avec les réorganisations en cours concoctées par la Région. Quant aux salaires, ils partagent le sort actuel du monde du travail qu’ils transportent en tant qu’usagers. Leur augmentation substantielle est une exigence partagée par tous.

         Que l’action soit concertée entre les salariés de cinq entreprises est une très bonne chose.

         Les dernières grèves chez Transdev l’ont montré. Ce que craignent les patrons du transport en commun en Ile de France c’est que leurs manœuvres débouchent sur un mouvement d’ensemble du Transport qui unirait salariés de Transdev, de Kéolis et de la RATP.

         Cette grève du 18 novembre est un bon jalon sur cette voie. DM