Tunisie : le soutien aux migrants criminalisé

 

Sous-traitants de mesures infâmes

 

Kaïs Saïed (crédit photo : Picas)

En Tunisie, des militants d’ONG soutenant les migrants venus d’Afrique sub-saharienne ont été mis en garde à vue. Le gouvernement de Kaïs Saïed les accuse d’être des traîtres à la nation, des agents à la solde de l’étranger.

         En s’en prenant à eux, l’État tunisien cherche à intimider tous ceux qui, au sein de la société tunisienne, refusent sa xénophobie inhumaine vis-à-vis des migrants qu’il conduit par centaines aux portes du désert, quitte à les condamner à une mort certaine.

         Les responsables de ces exactions sont aussi de ce côté de la Méditerranée, Saïed n’étant qu’un sous-traitant des basses œuvres des dirigeants européens, dont ceux de France.

Migrants assassinés en Tunisie : UE commanditaire

 

Un boulot mortifère sordide sous-traité

 

Fati et Marie, mortes dans le désert libyen, Crédit : @RefugeesinLibya / Twitter

Un journaliste a diffusé la photo insoutenable d’une femme et de sa fille de 6 ans, mortes dans le désert à la frontière entre la Tunisie et la Lybie.

Elles ont manifestement subi le sort de centaines de migrants subsahariens que les autorités tunisiennes pourchassent, battent et abandonnent sans eau ni nourriture dans le désert.

L’UE, qui donne des leçons sur les droits de l’Homme, encourage et finance cette barbarie en sous-traitant à l’État tunisien le sale boulot de s’en prendre aux migrants.

 

Les prochaines permanences prévues :

-vendredi 5 août, carrefour Babou, de 17 h.15 à 18 h.15.

 

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Tunisie : les migrants boucs émissaires

 

Démagogues en action

 

 

Des associations alertent sur le sort de centaines de migrants subsahariens déportés dans une zone désertique proche de la Libye par le gouvernement tunisien. Cela fait suite à une rixe survenue à Sfax où un Tunisien a trouvé la mort, ce qui a donné le prétexte à une vraie chasse à l’homme.

Comme ici, des politiciens, au premier rang desquels le président tunisien Kaïs Saïed, font des migrants les responsables de tous les maux, et les violences à leur égard ont explosées. Ils alimentent la guerre entre pauvres pour empêcher que la colère se transforme en révolte sociale contre les classes possédantes, véritables responsable de la misère.