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lundi 10 octobre 2016

Travailleurs territoriaux : des attaques identiques partout. Une riposte générale nécessaire



Partout les mêmes attaques, partout la seule voie à opposer : la lutte des travailleurs. Il faudrait que la pression monte de la part de tout le monde du travail à l’échelle du pays, en l’occurrence chez les travailleurs des collectivités territoriales concernés partout par les mêmes attaques.

Laval (Mayenne)
Les travailleurs territoriaux en colère

Les élus de la ville et de l'agglomération de Laval veulent remettre en cause une organisation de travail négocié en 1982. Ils voudraient que les agents travaillent désormais 39 heures par semaine ou qu'ils abandonnent 2 semaines de congés par an. Les salariés ne sont pas d'accord et le lundi 26 septembre, ils étaient plusieurs centaines devant la mairie, durant leur pause de midi, pour exprimer leur colère. Le lundi 3 octobre, ils se sont de nouveau retrouvés devant la mairie entre 17h30 et 19h : ils étaient encore plus nombreux. Ce ne sera pas suffisant mais ils sont bien décidés à continuer. Les syndicats ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 13 octobre à partir de 13h30 et déjà beaucoup de salariés ont prévu de répondre à cet appel.

samedi 20 août 2016

Animateurs, Animation, mille pas en arrière, c'est la politique du gouvernement


Non à la confirmation d’un recul social !

 

Jusqu’à la mise en œuvre des nouveaux « rythmes scolaires », le nombre maximum d’enfants encadrés par un Animateur était de 10 pour un groupe d’enfants de moins de 6 ans, et 14 pour un groupe d’enfants âgés de six ans ou plus.

Avec la mise en place de la « réforme », ce nombre est passé en 2013 respectivement à 14 et à 18.         
Ces effectifs avaient alors été décidés pour une période provisoire de 3 ans. Ils viennent d’être confirmés de manière définitive par un décret signé en date du 1er août dernier.

         Une intersyndicale exige le retour à la situation antérieure à 2013 et appelle à la grève le 5 septembre prochain. Quant à la CGT, elle revendique un Animateur pour 8 enfants de 3 à 6 ans et un Animateur pour 12 enfants de 6 à 12 ans, mais appelle de son côté, on se demande bien pourquoi à la grève le 19 septembre !

         En tout cas, ces décisions gouvernementales sont des mesures iniques, qui réduisent les coûts d’encadrement aux dépens du bénéfice que les enfants peuvent tirer d’activités collectives. Et cela est d’autant plus grave dans les quartiers populaires.

lundi 18 juillet 2016

Travailleurs territoriaux : offensive patronale et résistance des travailleurs


Pour nos amis territoriaux d’Argenteuil, de Bezons et d’ailleurs :

 La Rochelle (Charente-Maritime)

Une mairie « de gauche » anti-ouvrière

 
Le Conseil municipal de La Rochelle du 11 juillet, derrière le maire J.-F. Fountaine (dissident PS), a approuvé l'augmentation du temps de travail des agents territoriaux, sous les sifflets de ces derniers toujours très mobilisés. À l'initiative de l'adjoint (Verts) aux « mobilités », il a aussi voté une augmentation importante des tarifs des parcmètres, que paieront en particulier tous ceux qui doivent se garer au centre-ville pour venir travailler.

Enfin, il prévoit la mise en vente de la Maison des syndicats, un vaste immeuble ancien situé dans l'hypercentre, ce qui promet une opération immobilière fort lucrative ; et le déménagement forcé des syndicats en périphérie, sur la commune de Lagord. Cet éloignement rendra plus difficile les démarches des travailleurs qui viennent se faire conseiller pour se défendre contre leur patron. C'est n'est certainement pas pour déranger le maire, lui-même patron d'une entreprise nautique de plusieurs centaines de salariés.

Parions que toutes ces attaques mesquines finiront par produire l'effet inverse, en augmentant la colère des travailleurs, et leur conscience que les politiciens de gauche comme de droite sont au service des patrons quand ils n'en sont pas eux-mêmes.

 
Ville de Grenoble (Isère)

Piolle, le dépité maire

 
Lundi 11 juillet, malgré les congés, plus de 250 agents de la ville de Grenoble et habitants ont manifesté lors du conseil municipal contre la suppression de 150 postes et les attaques visant plusieurs services municipaux. La suppression de trois bibliothèques de quartier, prévue par le mal nommé « plan de sauvegarde des services publics locaux » du maire, suscite notamment l’incompréhension mais surtout la colère.

Après avoir copieusement hué les élus et tenté de se faire entendre en tapant contre les cloisons de la salle du conseil, usagers et salariés l’ont finalement envahie. Durant quatre heures, syndicats, représentants des usagers ont interpellé… vertement la municipalité écologiste, qui n’a eu d’autre choix que de reporter le conseil municipal.

Le maire vert, qui n’a pas même daigné s’adresser aux manifestants, était... rouge de colère tandis que le parti de gauche, avec lequel il dirige la ville, était… vert de rage.