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dimanche 18 septembre 2022

Le chaos du monde. Syrie : et maintenant, le choléra

Une eau impropre à la consommation, qui propage le choléra

 

 

Une épidémie de choléra est en expansion dans le nord-est de la Syrie. Déjà à l’origine de huit décès et 53 contaminations officielles, un millier de cas sont suspectés de relever de cette contamination.

         Les populations syriennes ont subi pendant une décennie une guerre civile qui a déjà tué 500 000 personnes et détruit une grande partie des infrastructures de traitement des eaux : les cinq millions d’habitants du bassin de l’Euphrate boivent à présent de l’eau impropre à la consommation, qui propage le choléra.

         Cette épidémie ne doit rien à la fatalité.

 

lundi 6 juin 2022

Syrie : Erdogan engage une nouvelle guerre contre le peuple kurde

 

Une sale guerre et des crimes en toute impunité

 


 

Profitant de la mobilisation militaire de l’OTAN face à la Russie, le président de la Turquie prépare une nouvelle offensive militaire dans le nord de la Syrie, dont l’armée turque occupe déjà une partie.

Il prétend pour la énième fois « nettoyer » ces territoires du « terrorisme ». Pourtant son régime et son armée n’ont eu de cesse durant dix ans d’appuyer des islamistes de Syrie, véritables terroristes.

En fait, Erdogan s’en prend aux populations kurdes. Alliée des États-Unis et membre de l’OTAN, la Turquie poursuit sa sale guerre et ses crimes en toute impunité.


vendredi 28 février 2020

Syrie : la tragédie d’Idlib et le cynisme des dirigeants européens


Ces dirigeants unis dans le crime contre les peuples du Moyen-Orient



Pour reconquérir la région d'Idlib, Bachar el-Assad, soutenu par Poutine, multiplie les bombardements sur les civils. Depuis décembre, près d'un million d'habitants ont fui vers la frontière turque où ils sont refoulés par l'armée d'Erdogan, allié des milices qui tiennent encore la ville. Devant le désastre humanitaire annoncé, quatorze ministres de l'Union européenne, dont le français Le Drian, viennent de signer... une pétition adressée à Poutine !
         Leur hypocrisie est indécente. Les puissances européennes ont tour à tour armé les milices hostiles à el-Assad, remis le dictateur syrien en selle quand Daesh a pris le contrôle d'un vaste territoire, envoyé les milices kurdes en première ligne, abandonné les mêmes Kurdes sur ordre de Trump, renforçant ainsi les positions d'el-Assad.
         Trump, Le Drian, Macron, Poutine, el-Assad ou Erdogan sont unis dans le crime contre les peuples du Moyen-Orient.

dimanche 29 avril 2018

Syrie : les méfaits de l’impérialisme français se poursuivent


Troupes françaises hors de Syrie

 

Militaires américains et français côte à côte

L'armée française « nous a renforcés avec des forces spéciales au cours de ces deux dernières semaines » en Syrie : c'est ce que vient de déclarer le dirigeant du Pentagone américain. Après les bombardements par missiles, c'est donc vers une intervention croissante au sol dans le bourbier des guerres du Moyen-Orient que Macron entraîne la France.
Depuis plus d'un siècle, les manœuvres, ouvertes ou cachées, des grandes puissances ont provoqué des catastrophes en cascade dans cette région du monde. Les populations iraquiennes et syriennes les subissent aujourd'hui avec d'innombrables destructions, des centaines de milliers de morts et des millions de réfugiés. La population en France en paye aussi le prix en impôts, avec en prime la menace terroriste.
Les troupes françaises, pas plus que les autres, n'ont rien à faire de bon au Moyen-Orient.

lundi 16 avril 2018

Syrie, la désapprobation. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine, rédigé le 11 avril avant les frappes


Lors de notre présence au marché Héloïse hier matin, nous avons pu mesurer la désapprobation de toutes les personnes avec lesquelles nous avons pu discuter sur les frappes occidentales en Syrie qui n’ont rien à voir, mais vraiment rien, avec une quelconque compassion pour les populations syriennes qui ont payé un lourd tribut à l’effondrement de la situation dans la région. Lire ci-dessous ce que notre hebdomadaire Lutte ouvrière écrivait mercredi dernier. 

Syrie : la protection des populations, prétexte à une nouvelle intervention impérialiste ?

Depuis que le régime syrien de Bachar al-Assad a été accusé d’avoir mené, samedi 7 avril, une attaque chimique à Douma, dans l’enclave de la Ghouta, les réactions se succèdent de la part des principaux dirigeants occidentaux pour se déclarer partisans d’une « réponse ferme ».
Trump a promis, le 9 avril, une décision imminente sur la réponse à donner pour faire payer Assad, et son ministre de la Défense n’a pas exclu des frappes contre le régime syrien.
On assiste donc à une campagne médiatique, notamment en France, destinée à justifier d’avance une action militaire prétendument destinée à protéger la population civile. Ce n’est pas la première fois que les dirigeants occidentaux haussent le ton et menacent le régime syrien. Peut-être les dirigeants américains iront-ils jusqu’à décider des bombardements sur la Syrie, comme ceux qui avaient visé une base aérienne syrienne en avril 2017, avec toujours le prétexte de sanctionner l’usage de gaz toxiques par le régime d’Assad.
Mais cette évolution ne doit rien à une soudaine compassion pour les populations syriennes. Avec ou sans armes chimiques, le régime a déjà fait la preuve qu’il était prêt à massacrer des populations civiles dans cette guerre qui se mène depuis 2011 et qui a fait, à ce jour, plus de 350 000 morts. Depuis le début des affrontements en Syrie, les États-Unis ont certes critiqué la dictature d’Assad, mais ils ont montré qu’ils étaient tout à fait prêts à s’accommoder de son maintien au pouvoir, en particulier quand ils ont fait de la guerre contre Daech leur priorité.
Mais la débâcle des milices de Daech a créé une situation nouvelle qui est loin de satisfaire les dirigeants américains. En effet, grâce à l’appui de la Russie, le régime d’Assad s’est renforcé aux dépens des milices soutenues par l’Arabie saoudite, alliée des États-Unis. Mécontente de l’appui américain aux Kurdes, la Turquie s’est rapprochée récemment de la Russie. Ainsi, le 4 avril, s’est tenu un sommet réunissant, aux côtés du président turc Erdogan, Poutine et le président iranien Hassan Rohani, pour discuter du règlement du conflit syrien.
Par ailleurs, ces interventions occidentales surviennent, et ce n’est certainement pas un hasard, au moment où sont expulsées de la Ghouta les dernières milices djihadistes qui l’occupaient, financées par l’Arabie saoudite. Pour le prince saoudien MBS justement en visite aux États-Unis et en France pour faire connaître ses desiderata, c’est une de ses dernières possibilités d’influer sur l’avenir de la Syrie qui disparaît. Pour les États-Unis aussi, c’est risquer de perdre un atout. Trump qui, quelques jours auparavant, avait déclaré son désir d’évacuer les troupes américaines de Syrie, a donc subitement changé d’avis, ne serait-ce que pour faire plaisir à son protégé saoudien.
Ce dernier revirement américain sera-t-il durable, ou ne sera-t-il qu’une gesticulation de plus, imitée servilement par la France de Macron ? En tout cas, en renforçant leur pression sur le régime syrien, les dirigeants américains voudraient affirmer qu’aucun règlement politique ne peut se négocier sans eux. Leur indignation de commande, sous prétexte d’usage d’armes chimiques, ne vise nullement à défendre la population syrienne, ni à mettre fin à ses souffrances et à la guerre qui dure depuis sept ans, mais seulement à continuer à imposer leur droit de participer à l’ignoble partie d’échecs qui se joue avec le sang des populations.

                                          Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2593)



mercredi 28 février 2018

Syrie : le massacre continue


Les mains libres pour l’horreur
 
 
Photo : qiminwu (Wikimedia Commons). La Ghouta orientale, massacre à l’arme chimique en août 2013

Photo : qiminwu (Wikimedia Commons). La Ghouta orientale, massacre à l'arme chimique en août 20L'ONU vient d’adopter une résolution appelant le régime de Bachar al-Assad à accepter sans délais une « trêve humanitaire ». Quant à Macron et Merkel, ils ont téléphoné à Poutine pour lui demander d'exercer « une pression maximale » sur le dictateur syrien. Mais les attaques sur le quartier de la Ghouta orientale, aux portes de la capitale Damas, continuent. On fait état de plus de 500 morts civils, en quelques jours, dont plus de 100 enfants.
Depuis 2011, Bachar al-Assad a eu largement le temps de vérifier qu'il n'a rien à craindre des puissances impérialistes. Elles sont capables d'accoucher de résolutions humanitaires, de brandir des menaces... mais guère plus. C’est qu’elles ne trouvent pas d’homme « fort » à mettre à la place du dictateur syrien.
Le massacre continue donc, sous le regard complice des grands de ce monde. Il y a tout lieu de penser qu'ils seront plus réactifs quand il s'agira de lancer leurs multinationales à l'assaut des marchés de Syrie pour la reconstruction des villes et des infrastructures détruites par cette sale guerre.