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mardi 14 mai 2024

État : L’argent public pour le profit privé

Fable gouvernementale

 

 

Les patrons du secteur de l’automobile et certains chefs syndicaux sont reçus au ministère de l’Économie par Bruno Le Maire pour signer un « contrat stratégique » pour la voiture électrique. Une aide publique de 1,5 milliard d’euro pour 2024 sera reconduite en 2025 et l’État s’engage à installer 300 000 points de recharge. C’est pour sauver des emplois ou même la planète, nous dit-on.

         Non, c’est pour que les actionnaires de groupes comme Stellantis continuent d’amasser des fortunes sans garantir à aucun ouvrier qu’il gardera son emploi. 

 

samedi 27 avril 2024

Stellantis : MA France – Aulnay-sous-Bois, 100 % en grève. Une correspondance extraite de Lutte ouvrière

MA France – Aulnay-sous-Bois

100 % en grève

Publié le 24/04/2024

La totalité des 280 travailleurs de cette usine d’emboutissage d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, est en grève depuis le 16 avril suite aux annonces de la direction sur la fermeture programmée du site.

 

 

Cet atelier produit des pièces de ferrage pour l’automobile, 80 % de la production concerne Stellantis, les 20 % restant étant pour Renault. En quelques jours, les usines de PSA Poissy, PSA Hordain et Luton, en Angleterre, ont été mises à l’arrêt par manque de pièces. Les travailleurs ont réagi très fort, à un moment où Tavares, le PDG de Stellantis, compte encore sur leur travail pour faire tourner plusieurs usines. Chaque jour, ce sont plus d’un millier de voitures qui ne sortent plus des chaînes de montage, et c’est un énorme manque à gagner pour Stellantis.

Les grévistes ont bien compris que la fermeture a été décidée par leur donneur d’ordre principal et ils se sont engagés de manière massive et déterminée dans le bras de fer. La direction locale manœuvre pour tenter de faire reprendre le travail. La promesse d’une prime de 3 000 euros pour une reprise immédiate du travail a été balayée d’un revers de main par les grévistes. La proposition a même été prise pour ce qu’elle est : une provocation. Des vigiles habillés tout en noir en mode Robocop sont apparus tout autour du site. Et tous les matins, l’arrivée des cadres dirigeants dans un convoi de voitures noires aux fenêtres teintées avec des gardes du corps déclenche une franche rigolade. Il faut dire que dans cet ancien atelier des presses de l’usine PSA Aulnay, un certain nombre de travailleurs ont fait les grèves de 2007 sur les salaires et de 2013 contre la fermeture de l’usine PSA. C’est une expérience précieuse pour tous.

Les travailleurs exigent des garanties sur l’avenir et savent que, d’une manière ou d’une autre, c’est à Stellantis qu’il faut tordre le bras. La politique de Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, est de mettre partout dans le monde la pression sur les travailleurs du groupe y compris les sous-traitants, de fermer des sites pour aggraver l’exploitation et augmenter les profits. Les actionnaires se gavent avec 18,3 millions d’euros par jour de dividendes.

Les 280 travailleurs de MA France ont mis un gros grain de sable dans la machine à profits. Et ils comptent bien défendre chèrement leur emploi et leur salaire.

                                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2908)

 

vendredi 19 avril 2024

Stellantis : La crise ? Pas pour tout le monde !

Les actionnaires se goinfrent, les travailleurs usent leur santé

 

 

L’assemblée générale des actionnaires de Stellantis a approuvé le salaire du patron du groupe, Tavares. Il touchera quelques 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 après avoir empoché 23,5 millions en 2022 et 19 millions en 2021. Sa rémunération, presque doublée en deux ans, n’est qu’une petite partie des 18,6 milliards d’euros de bénéfices encaissés par Stellantis en 2023.

         Ces profits astronomiques ont été créés par l’exploitation de tous les travailleurs de PSA, Fiat et Chrysler, au bénéfice d’actionnaires qui, eux, ne s’usent pas au travail pour des salaires insuffisants.