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dimanche 10 octobre 2021

Renault, Stellantis, transport, partout, face à la volonté patronale de recul de la condition ouvrière, une seule voie, préparer la riposte…

 

Renault Cléon (Seine-Maritime), 600 salariés en grève le 4 octobre contre le nouveau plan de "compétitivité"

 


Il y a quelques mois, la direction du groupe Renault a annoncé un important plan d’économies avec la suppression de 15 000 postes dans le groupe dont 4 600 en France.

La direction du groupe a entamé depuis peu une série de « discussions » avec les organisations syndicales et a annoncé la couleur avec un « nouveau plan de compétitivité » !

Elle annonce 2000 suppressions d’emplois supplémentaires, un accroissement violent de la flexibilité. Elle compte aussi transformer le paiement des 20 minutes de pause quotidiennes en "prime accessoire" dans laquelle toute future augmentation de salaire sera prise. C’est, tout simplement, le blocage total de toute augmentation. Quant aux futurs travailleurs de Renault, embauchés comme intérimaires, c’est simple : ils ne toucheront pas cette prime.

Lundi 4 octobre, à l’appel de la CGT et de la CFDT, 600 travailleurs de l'usine de Cléon, sur les 3 équipes (matin, après midi et nuit) se sont mis en grève pour discuter collectivement en assemblées générales. Les grévistes étaient très heureux de se retrouver et ont voté à l’unanimité pour se retrouver rapidement de nouveau, avec pour objectif d’être encore plus nombreux.

mardi 27 avril 2021

Licenciements : Renault = destructeur d’emplois

 

Jetés dehors comme de vulgaires kleenex

La Société Aveyronnaise de Métallurgie (SAM), à Viviez dans l’Aveyron, a été placée en redressement judiciaire, menaçant 360 salariés de perdre leur emploi.

         Cette fonderie, qui travaillait jusqu’ici pour Renault, est victime comme celle de Caudan (Morbihan) ou de Saint-Claude (Jura) des choix des patrons de l’automobile. Renault, le donneur d’ordre, est engagé dans un plan de suppression de 15 000 emplois à l’échelle du groupe, un plan de guerre qui cible les travailleurs de la sous-traitance.

         Le 25 avril, ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont rassemblées près de l'usine à Decazeville en protestation contre la perte de ces emplois. Les salariés de la SAM, soutenus par la population, entendent ne pas se laisser jeter dehors comme de vulgaires kleenex pour accroître la fortune des actionnaires de Renault.

lundi 15 mars 2021

Renault : la saignée des emplois continue

 

Les actionnaires en action pour récupérer du cash

 


Engagé dans un plan de suppression de 15 000 postes en interne, impliquant bien davantage encore d’emplois perdus induits, Renault vient d’annoncer la cession de son usine Fonderie de Bretagne à Hennebont, qui compte encore plus de 300 salariés. Déjà vendu à Teksid-Fiat en 1999, ce site avait été repris dix ans plus tard par Renault. Aujourd’hui, l’entreprise entend de nouveau s’en débarrasser ! Une façon pour ses actionnaires de récupérer du cash sans avoir à puiser dans leurs immenses réserves accumulées.

         Renault est à l’offensive. Comme partout, car les attaques viennent de partout, il faut préparer la défense de l’emploi et des salaires.