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dimanche 7 juin 2020

Migrants, avec RESF, contre toute expulsion de jeunes !


C’est bien volontiers que nous diffusons ce message de RESF que nous avons reçu

4 juin 2020

 
LYCEEN EN RETENTION, MENACE D’EXPULSION ! C’EST NON !

Fadil FIFEN NJOYA élève du lycée horticole de Montreuil (93) est emprisonné au centre de rétention de Vincennes depuis le 30 mai. Ce garçon camerounais de 20 ans vit en France depuis trois ans et demi. Arrêté à Paris, molesté lors de son interpellation, une OQTF (Obligation de quitter le territoire) et une interdiction de retour en France avant trois années lui ont été délivrées par le préfet de police Lallement. Le juge des libertés et le tribunal administratif l’ont maintenu en rétention. A son arrivée en France avant l’âge de 16 ans, en 2016, Fadil devrait avoir un titre de séjour. Il avait été pris en charge par l’ASE à Brest. Il vit maintenant à Montreuil avec sa compagne –française !- qui est enceinte. La proviseure de son lycée dit de lui qu’il est « sérieux, fiable et assidu, qu’il s’implique dans ses études et donne satisfaction ». Ses professeurs sont en train de rédiger des courriers de soutien. Le maire de Montreuil lui apporte également son soutien.
Son placement en rétention et le risque de son expulsion sont une illustration de plus de l’art de bousiller des vies par démagogie politicienne propre aux ministres de l’Intérieur successifs. C’est inacceptable !
Nous demandons la libération immédiate et la régularisation de ce lycéen, futur père d’un enfant français de surcroit ! 

Pour faire savoir aux responsables ce que vous pensez de cette situation :

Au préfet de police :

pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr

A l’Elysée, pour écrire au président :


Patrick.strzoda@elysee.fr   Directeur de cabinet

Matignon, pour écrire au 1er ministre :

sec.edouard.philippe@pm.gouv.fr

http://www.gouvernement.fr/contact/ecrire-au-premier-ministre

Intérieur :

stephane.bouillon@interieur.gouv.fr  Directeur du cabinet

 simon.fetet@interieur.gouv.fr   Directeur adjoint du cabinet

maxime.feghouli@interieur.gouv.fr Conseiller immigration

sec.dircabadj@interieur.gouv.fr

sec.immigration@interieur.gouv.fr

Ecrire au ministre de l’Intérieur


 pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr

secretariat@interieur.gouv.fr;Patrick.strzoda@elysee.fr;stephane.bouillon@interieur.gouv.fr; simon.fetet@interieur.gouv.fr;maxime.feghouli@interieur.gouv.fr;sec.dircabadj@interieur.gouv.fr;

sec.immigration@interieur.gouv.fr

lundi 13 janvier 2020

Bezons-Argenteuil : un jeune lycéen émérite menacé d’expulsion


Mobilisation !




Signez la pétition, et dans tous les cas empêchons l’expulsion de Sadou

Sur change.fr

https://www.change.org/p/monsieur-le-pr%C3%A9fet-de-police-de-paris-regularisez-sadou-b-%C3%A9l%C3%A8ve-exemplaire-en-terminale-%C3%A0-bezons-95?fbclid=IwAR2ob-sBUJfI9ikdTgS5B9O7RcD8e10I_6dOfnXBOjKjS6oEGyKkkTOGSxs


Regularisez Sadou B, élève exemplaire en Terminale à Bezons (95) !

La communauté éducative du lycée du Grand Cerf, des militants du RESF, de EcolePourtous, des représants du Club de Football SaintBrice, des hébergeurs solidaires, des élus locaux et nationaux a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Préfet de Police de Paris.
SADOU B., élève exemplaire en Terminale « Prospection Négociation Vente » au lycée du Grand Cerf de Bezons doit pouvoir passer son bac et être régularisé !
 C’est avec un immense choc que les élus locaux et nationaux qui le soutiennent,  Monsieur le Proviseur et  la communauté éducative du Lycée du Grand Cerf de Bezons, les responsables et membres des associations éducatives et sportives dont fait partie activement Sadou (#EcolePourTous, Club de Foot de Saint-Brice), les associations et citoyens hébergeurs solidaires qui l’accompagnent depuis bientôt 4 ans et l’ensemble des militants du RESF, ont appris que Sadou B. était sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire, émise suite au rejet de sa demande d’asile en mai 2019.
Sadou, jeune guinéen fuyant les persécutions politiques subies par sa famille engagée fortement dans l’opposition est arrivé en tant que mineur isolé en Mars 2016, à l’âge de 15 ans. Dès son arrivée, il entreprend le long parcours d’un demandeur d’asile, tout en faisant le nécessaire pour être scolarisé.
Sadou passe d’hébergements solidaires en hébergements solidaires. En dépit de la rudesse de son quotidien, de trajets interminables, de nuits sans solutions, Sadou fait preuve d’un courage extraordinaire et se raccroche à l’école et à son club de foot. Non seulement ses résultats scolaires sont formidables mais en plus, en décembre 2018 Sadou s’est illustré dans son lycée en évitant à ses risques et périls un incendie qui aurait pu tourner au drame. Cet acte de courage lui a valu les honneurs de Monsieur le Maire de Bezons, de l’ensemble du personnel de son lycée et de la presse, qui a souligné son courage et sa témérité.
En mai 2019, est tombé comme un couperet le refus de la Cour Nationale de Droit d’Asile : la demande de protection de Sadou a été refusée.
Sadou, qui terminait sa 1ere, décide coûte que coûte de continuer ses études et de passer son bac.
N’ayant jamais reçu la décision d’éloignement, Sadou, qui souhaitait à tout prix régulariser sa situation administrative pour notamment pouvoir s’inscrire dans Parcours Sup et poursuivre ses études en BTS, s’est rendu à la Préfecture accompagné par RESF afin de déposer une première demande. C’est à ce moment qu’il a appris qu’il était sous le coup d’une Obligation de Quitter le territoire !
Sadou et ses accompagnateurs sont restés sidérés car cette décision ne lui avait jamais été remise et c’est donc en toute bonne foi qu’il s’est présenté en Préfecture. Outre cette nouvelle, Sadou s’est vu convoqué au bureau des éloignements à la Préfecture de Police !
Monsieur Le Préfet, l’ensemble de la communauté éducative du lycée de Bezons, les bénévoles hébergeurs, les représentants des associations scolaires et sportives dans lesquelles Sadou est très investi, les élus locaux et nationaux qui ont eu l’occasion de le rencontrer et de le soutenir,  les militants du RESF, de l’Ecole Pour Tous  peuvent attester sans hésitation de la volonté de Sadou de s’intégrer, de réussir ses études et surtout de vivre simplement en sécurité ici, parmi ceux et celles qui sont aujourd’hui ses ami.es.

Nous vous demandons donc avec les signataires de cette pétition de reconsidérer votre décision d’éloignement et de procurer à Sadou, arrivé mineur isolé, un titre de séjour qui lui permettra non seulement de poursuivre ses études mais aussi de vivre ici, en toute sécurité.

lundi 26 août 2019

Sans-papier : scolarisé ou pas, pour un jeune, l’horreur


Régularisation de tous les sans-papier !

 


Lu ce message qui m’a été envoyé samedi et que je n’ai lu qu’hier

« Merci d’agir au plus vite.

Gvantsa Pkhikivze, qui vit en France depuis l’âge de 16 ans et est scolarisée au lycée Hippolyte Fontaine à Dijon, est enfermée en rétention et menacée d’expulsion dès demain via Roissy vers la Géorgie où personne ne l’attend. Elle vit auprès de son père qui a un titre de séjour, sa mère n’est pas en Géorgie, elle doit entrer en terminale L en septembre, mais qu’importe ! La machine à expulser est plus féroce que jamais. 
Merci de dire d’urgence ce que vous pensez de cette maltraitance institutionnelle à ceux qui prennent ce genre de décision et qui ont le pouvoir de mettre fin à cette ignominie. 
A l’Elysée :

Pour écrire au président :


Patrick.strzoda@elysee.fr   Directeur de cabinet

Matignon :

Pour écrire au 1er ministre :



Intérieur :

Ecrire au ministre de l’Intérieur



stephane.bouillon@interieur.gouv.fr  Directeur de cabinet




pauline.pannier@interieur.gouv.fr  Conseillère immigration »

samedi 24 septembre 2016

Migrants : l'action de RESF. A Besançon, une belle réaction.



On nous informe

La préfecture de l'Isère s'acharne contre un père de famille : expulsion prévue dimanche

Emmanuel KUNDELA, sa femme et leurs deux premiers enfants sont arrivés en France en 2011, il y a presque 5 ans. Ils fuyaient le Kivu, province du Congo (RDC), toujours en guerre et où il n'y a pas de sécurité pour la population.


Ils ont demandé l'asile en France, mais ont été déboutés. Chaque année, ils ont déposé un dossier en Préfecture pour demander leur régularisation, sans succès.
Deux autres enfants sont nés à La Tronche (38). UN cinquième enfant attendu pour bientôt. Les trois aînés sont scolarisés, l'aîné est en 5e au collège Stendhal et le second en primaire, ils ont entamé leur 5e année de scolarité.

C'est une famille très bien intégrée dans la vie locale. Emmanuel Kundela est arrivé à travailler pour la faire vivre, d'autant que le Conseil départemental refuse de donner un sou aux familles étrangères « sans papiers », sans tenir compte de leur situation et leurs demandes de régularisation.
Le 20 août, Emmanuel Kundela est allé à La Poste retirer de l'argent. Un guichetier zélé, trouvant que le récépissé n'avait pas l'air d'un vrai récépissé, a appelé la police. Emmanuel a été arrêté et immédiatement transféré au Centre de Rétention de Nîmes.
Un premier refus d'embarquement à Marseille, ce père n'imagine pas abandonner femme et enfants sans soutien. Jugement défavorable du tribunal administratif. Il lui est reproché de ne pas avoir respecté une obligation de quitter le territoire français (OQTF) expirée le 16 février 2016 et de n'être pas allé signer à la police plusieurs fois par semaine. Transféré le 19 septembre à Roissy, il est maltraité pour le faire monter dans l'avion. Des passagers outrés se sont levés, empêchant l'avion de décoller. Il a été redescendu et réenfermé au centre de rétention voisin du Mesnil Amelot. Et toujours la même rengaine, monsieur n'a pas obéi, monsieur doit être expulsé. Un vol est annoncé pour dimanche « prochain », 25 septembre ou 2 octobre, le flou persiste. Tous les recours juridiques sont épuisés. La préfecture est à ce jour restée sourde et aveugle devant les interventions des élus locaux. Durant l'été , les tentatives d'expulsions de parents se sont multipliées. Des familles ont été brisées, mais quelques pères ont été libérés.
Amplifions le soutien à la famille Kundela, dénonçons publiquement le non-respect par la France de
la convention des droits de l'enfant, qui stipule notamment article 2, l’enfant ne doit pas souffrir de la situation juridique de ses parents, de leurs activités ... et article 9 l'enfant a le droit de vivre avec ses parents… La France l'a signée et en viole régulièrement les principes.
Dans quelques semaines, Emmanuel Kundela et sa famille entreront dans les critères de régularisation des familles de la circulaire Valls. Il doit être libéré, sa femme et lui régularisés !


Préfecture de l'Isère :
tel : 04 76 60 34 00
Fax :04 76 60 33 00
Directeur du cabinet du préfet
Secrétaire général de la préfecture de l'Isère : patrick.lapouze@isere.gouv.fr
Chef du service de l'immigration et de l'intégration
magalie.malerba@isere.gouv.fr fax : 04 76 60 33 60

Là où se prennent les décisions
jean-pierre.jouyet@elysee.fr : Secrétaire général Elysée
boris.vallaud@elysee.fr : Secrétaire général Adjoint Elysée
thierry.lataste@elysee.fr : Dircab Elysée
sebastien.gros@pm.gouv.fr : Chef de cab Matignon
patrick.strzoda@interieur.gouv.fr : Dircab Intérieur
julie.burguburu@interieur.gouv.fr : Dircab adjointe Intérieur
magali.charbonneau@interieur.gouv.fr : Conseillère immigration Intérieur

_______________________________________________
Resf.info@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/resf.info

A Besançon, une belle réaction

Mercredi 21 septembre, près de 400 personnes ont manifesté à Besançon pour protester contre une série d'expulsions orchestrées par la préfecture.
         Ces deux derniers mois, plusieurs familles originaires du Kosovo et de Géorgie ont été expulsées, manu militari, parmi lesquelles 4 enfants de 6 à 15 ans qui ont été renvoyés au Kosovo sans leur mère hospitalisée. Une petite fille géorgienne âgée de 12 ans, gravement malade, expulsée, alors que son état nécessite des soins constants. expulsés aussi 2 enfants de 2 et 5 ans et leurs parents, alors qu'ils étaient hébergés par une famille.
         Colère, dégoût, voilà ce qu'ont exprimé les manifestants. La préfecture fait savoir qu'elle allait continuer, et même multiplier les expulsions dans les mois qui viennent.
         La mobilisation va continuer et s'organise, notamment dans les écoles et collèges concernés. Il est important de ne pas laisser faire ce sale boulot contre les familles de réfugiés qui fuient leur pays, la guerre, la misère.
         "Renversons l'impossible" titrait le tract d'appel au rassemblement. Oui, il faut renverser l'impossible, mais il faudra surtout renverser ce système capitaliste responsable des guerres et de la misère qui poussent des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sur les routes, et qui chaque jour, risquent leur vie sur des embarcations de fortune.
         Liberté de circulation, liberté d'installation pour tous !

lundi 1 août 2016

RESF : demande d'aide pour empêcher une expulsion



C’est bien volontiers que nous diffusons ce message que nous avons reçu de RESF. Depuis des années, le Réseau Education Sans frontière mène une activité remarquable pour protéger des enfants et des adolescents que les frontières, les entraves à la libre circulation, et la montée des nationalismes mettent en danger.

Expulser le père c’est mettre en danger sa fille

URGENT: Appels à mails/fax pour la libération de M. Jean Wicken Emelan, père d'une petite fille de 5 ans
Arrivé en France en 2010, aujourd'hui séparé de la mère de l'enfant et demeurant à Reims, il contribue toujours de façon ininterrompue à l'entretien de sa fille qu'il voit régulièrement.
La préfecture lui a refusé le renouvellement de son titre de séjour en tant que parent d'enfant français, avec OQTF. Son recours au TA contre cette décision devait être audiencé le 16/11/2016.
Mais cela n'a pas empêché la préfecture du 92 de le placer en rétention le 19/07, à l'issue d'un contrôle routier.
Le 23/07, le JLD a décidé de prolonger son placement en rétention de 20 jours.
Le 28/07, le TA de Melun a rejeté son recours, confirmant son OQTF.
Ce matin, dimanche 31 juillet, jour prévu pour son renvoi vers Haïti, M. Emelan a refusé d'embarquer et a été reconduit au Centre de Rétention.
Une nouvelle tentative de l'expulser ne devrait pas tarder !
Multipliez les appels auprès des décideurs :

Yann.jounot@hauts-de-seine.gouv.fr           Préfet des Hauts de Seine
Thierry.bonnier@hauts-de-seine.gouv.fr       Secrétaire Général de la Préfecture des Hauts de Seine
Annick.robet@hauts-de-seine.gouv.fr          Directrice de l’Immigration et de l’Intégration
jean-pierre.jouyet@elysee.fr   Secrétaire général Elysée
boris.vallaud@elysee.fr           Secrétaire général Adjoint Elysée
thierry.lataste@elysee.fr         Dircab Elysée
premier-ministre@pm.gouv.fr             Matignon
sebastien.gros@pm.gouv.fr                Chef de cab Matignon
patrick.strzoda@interieur.gouv.fr         Dircab Intérieur
julie.burguburu@interieur.gouv.fr        Dircab adjointe Intérieur
magali.charbonneau@interieur.gouv.fr  Conseillère immigration Intérieur