Bombardements sur Rafah : impérialisme complice

 

Toujours plus loin dans le bain de sang

 

 

Pendant que des discussions sur un cessez-le-feu se déroulaient encore, le gouvernement israélien a commencé son offensive sur Rafah.

         Sous le prétexte d’éradiquer le Hamas et pour faire monter les enchères des négociations officielles ou de celles qui se déroulent dans l’ombre, Netanyahou et ses alliés d’extrême droite vont toujours plus loin dans le bain de sang.

         Quelles que soient les réserves verbales exprimées par Biden ou Macron sur la façon dont l’État israélien mène sa guerre contre la population de Gaza, l’impérialisme a besoin de ce relai de ses intérêts dans la région et le laisse commettre ces crimes.

Attentat du Centre culturel kurde de Paris. Un acte odieux nourri des discours anti-migrants des Le Pen, Zemmour, Darmanin et autres.

Un attentat qui a été encouragé

                                                                                   

                                                                 Un peuple sans État

On comprend la tristesse et la colère des Kurdes, durement frappés par l’attentat qui a tué trois personnes le 23 décembre au Centre culturel kurde de Paris. Celle-ci est d’autant plus vive qu’il y a dix ans, trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan étaient assassinées à Paris par les tueurs de l’État turc.

L’homme qui a tué a-t-il agi seul ou sa main a-t-elle été armée par l’État turc ? On ne le sait pas. Mais il est certain que cet assassin est un raciste récidiviste. Il y a un an, il attaquait des migrants dans un camp à Paris. Alors ce geste n’est pas seulement celui d’un « déséquilibré », mais un attentat encouragé par le climat xénophobe et raciste. Ce climat est nourri par les discours de haine et la politique anti-migrants des Le Pen, Zemmour, Darmanin et autres.

C’est pourquoi Lutte ouvrière est solidaire des manifestations organisées pour dénoncer cet attentat odieux.

 

 

Le Liban et un Macron qui en est resté au temps des colonies

Les colonies, pour lui, ce n’est pas fini

 

Le protectorat français sur la Syrie et le Liban, lendemains de la Première guerre mondiale

En voyage au Proche-Orient, Macron a déclaré que pour régler les problèmes du Liban, il fallait « dégager » les dirigeants politiques. Il se croit revenu au temps des colonies, quand les dirigeants du pays étaient nommés à Paris !

Car le Liban est une ancienne colonie française dans laquelle les banques tricolores ont toujours gardé des intérêts. Et si ses dirigeants peuvent jouer un rôle aussi nuisible, c’est grâce au système politique instauré par le colonialisme français, toujours protégé par les troupes occidentales stationnées dans la région.

Alors si le Liban connait une telle crise aujourd’hui, l’impérialisme français en est aussi responsable. Et c’est lui et ses semblables qu’il faut « dégager » du Proche-Orient.