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lundi 18 avril 2022

Le Pen : démagogue et ennemie des travailleurs

 Le Pen : démagogue et ennemie des travailleurs

13 Avril 2022

Repartie en campagne en vue du deuxième tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen s’est rendue, lundi 11 avril, dans une exploitation agricole de l’Yonne pour se poser, les pieds dans la boue, en candidate de la ruralité.


« Il faut garantir aux paysans des prix respectueux de leur travail », a déclaré la candidate du Rassemblement national (RN), sans dire comment elle contraindrait la grande distribution à faire preuve d’un tel respect. Se présentant aussi comme la candidate du pouvoir d’achat, elle a promis de supprimer la TVA sur un panier de cent produits alimentaires et d’hygiène. Cette mesure s’ajoute aux précédentes promesses de baisser la TVA de 20 % à 5,5 % sur le gaz, le fioul, l’électricité et le carburant.

Pour financer ces baisses, la candidate du RN a évoqué pour la première fois « une taxe à 33 % sur les rachats d’action mis en place par les entreprises pour spéculer ». Après Hollande en 2012, Le Pen à son tour semble vouloir se lancer dans le registre : « mon ennemi, c’est la finance ». Mais les promesses n’engageant que ceux qui y croient, on a pu voir ce qu’il en était et comment le même Hollande avait su se montrer ensuite le meilleur ami des financiers. Pourquoi en serait-il différemment avec Le Pen ? Agiter une telle mesure, qui reste bien vague, lui permet de ne rien dire sur les 15 milliards d’euros de profits du pétrolier Total, obtenus en spéculant, en faisant valser les étiquettes sur les carburants et en rackettant la population. Autre diversion mise en avant, Le Pen déclare qu’« il faut s’attaquer au système de l’Union européenne sur l’électricité », ce qui permet de ne pas s’attaquer à Total et aux entreprises bien françaises qui sont directement responsables de la hausse des prix de l’énergie.

Celle qui ose se présenter comme la candidate du pouvoir d’achat ne propose que des baisses de taxes et se déclare catégoriquement opposée à une revalorisation du smic, ainsi qu’à une augmentation générale des salaires. Tout au plus Le Pen envisage-t-elle d’inciter les entreprises à concéder quelques augmentations de salaire en leur promettant des baisses de cotisations. Autrement dit, ce serait aux travailleurs eux-mêmes de se payer indirectement des augmentations de salaires, puisque cela réduirait le financement de la retraite ou de la Sécurité sociale. Cette recette n’a cessé d’être mise en œuvre par tous les gouvernements depuis des décennies et n’a servi qu’à alimenter les bénéfices d’une minorité d’actionnaires.

Loin d’être la représentante de la France des oubliés qu’elle prétend être, Le Pen est une politicienne bourgeoise, respectueuse du pouvoir du grand patronat, de ses profits et de ses volontés. Le Medef n’a pas eu besoin de beaucoup élever le ton pour que Le Pen remballe sa proposition de rétablir à 60 ans l’âge de départ à la retraite pour tous.

Si Le Pen a davantage mis l’accent durant cette campagne présidentielle sur le pouvoir d’achat, pour attirer les électeurs de milieux populaires, et si les outrances racistes de Zemmour lui ont permis d’afficher une image plus policée, elle n’a pas pour autant abandonné le fonds de commerce traditionnel de l’extrême droite, la démagogie sécuritaire, nationaliste et anti-immigrée.

Sans être encore au pouvoir, Le Pen et ses partisans rendent bien service à la bourgeoisie, en divisant les travailleurs suivant leur nationalité, leur origine ou leur religion, les dressant ainsi les uns contre les autres et diminuant leur capacité à s’unir contre ceux qui sont les vrais responsables du chômage, de la montée de la pauvreté, contre les exploiteurs du patronat.

                                                       Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2802)

dimanche 17 avril 2022

Macron : malvenu chez les Ch’tis. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Macron : malvenu chez les Ch’tis

13 Avril 2022

Macron est en train de l’apprendre à ses dépens : gouverner est une chose, se faire élire en est une autre.

 


Élu pour remplacer la gauche faillie et la droite usée, grâce au soutien financier et médiatique d’une fraction de la haute bourgeoisie, il l’a servie fidèlement cinq ans durant, multipliant les coups contre les travailleurs, les coupes dans les services publics, les cadeaux au grand patronat. Mais il y a ajouté sa touche toute personnelle de mépris social, ses réflexions sur les gens qui ne sont rien, les analphabètes des abattoirs, les chômeurs qui ne traversent même pas la rue, les grévistes excités, son envie d’emmerder ceux qui ont peur de se faire vacciner, etc.

L’élection approchant, Macron a assuré le coup à droite en multipliant les clins d’œil antiouvriers, comme la retraite à 65 ans et l’obligation de travail assortie au RSA. Et il a cru s’en sortir en distribuant quelques aumônes aux pauvres, comme le chèque énergie ou la détaxe partielle du carburant, et quelques promesses. Mal lui en a pris : dans les milieux populaires, ses aumônes ont été, justement, prises comme des insultes ; personne ne peut croire à ses promesses, à commencer par ceux qui y avaient cru il y a cinq ans ; et personne non plus n’a oublié ses injures. Les résultats électoraux sont sans appel : les quartiers et villes populaires vomissent Macron, même s’ils ont plusieurs façons, et des plus confuses, de l’exprimer.

C’en est au point que le ralliement des partis de gouvernement, le chœur médiatique, le soutien du grand patronat et de ses organes de presse, et même le dégoût justifié que soulève Marine Le Pen chez les électeurs de gauche, ne garantissent plus la réélection du sortant. Macron s’est donc senti en devoir d’aller chercher quelques voix à gauche.

Dès le soir du premier tour il a promis que, si on le réélit, rien ne sera plus jamais comme avant. Le lendemain même Macron s’est rendu en personne à Denain, ville du Nord sinistrée par le chômage s’il en est, depuis que les usines sidérurgiques ont été fermées à grands coups de plans de licenciements et de matraques de CRS. Entouré de ses gardes du corps, il a été copieusement apostrophé par des habitants pourtant sélectionnés du seul fait qu’ils avaient accepté d’être fouillés et de s’être déplacés pour lui parler. Tous ont dit leur opposition à la retraite à 65 ans, mesure qui cristallise tout le ressentiment social à l’encontre du président des riches.

Le soir venu, Macron a donc fini par lâcher que, finalement, fixer l’âge à 64 ans lui paraissait admissible dans un premier temps et que son successeur, dans cinq ans, aviserait. Et d’ajouter que, puisqu’il entend rassembler, il faut bien bouger sur quelque chose.

Cela suffira-t-il à faire remonter sa cote dans les classes populaires ? C’est peu probable. À force de prendre les travailleurs pour des gobe-mouches, cela se voit comme une retenue sur salaire au milieu d’une feuille de paye.

                                                             Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2802)

 

Les prochaines permanences

-mercredi 20 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

-jeudi 21 avril, de 11 h. à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2802 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

 

vendredi 15 avril 2022

Argenteuil, Valérie Pécresse, un échec cuisant également pour la municipalité d’Argenteuil

 

Une municipalité aujourd’hui certainement très minoritaire

La municipalité s’affirme depuis des années « pécressienne ». Toutes les occasions étaient bonnes pour que nombre de ses membres et le maire d’Argenteuil lui-même mettent en valeur leurs liens avec la présidente de la région Ile de France.

         Chacun connaît l’échec cuisant que Valérie Pécresse vient de connaître au 1er tour de l’élection présidentielle. Son résultat est en dessous de 5 pour cent, ce qui amène la candidate à demander l’assistance pour le remboursement de sa campagne !

         Certes les résultats nationaux sont une chose et les résultats locaux en sont une autre. Mais tout de même.

         Ainsi Valérie Pécresse n’obtient que 3,27 % sur la Ville. Dans les bureaux de vote des Coteaux habituellement acquis à la droite, elle n’obtient que des scores guère supérieurs. Il y a tout de même un aspect local à ce désenchantement.

         Comme une impression d’une municipalité à la dérive, coupée de la population en tout cas, et des agents municipaux en particulier.

         L’affaire Fiminco en rajoute-t-elle ?

         Très certainement. Ce projet doit être abandonné de toute urgence. DM

jeudi 14 avril 2022

La présidentielle, et après : seule la classe ouvrière consciente peut faire face aux menaces

 La présidentielle, et après : seule la classe ouvrière consciente peut faire face aux menaces

13 Avril 2022

Le duel Macron/Le Pen, après le premier tour, semble être une réédition de celui de 2017. Il ne l’est pas. Les acteurs sont les mêmes, mais pas forcément le scénario.

 

Entre la présidentielle de 2017 et celle de cette année, la crise de l’économie capitaliste s’est aggravée. Le sort des classes populaires est devenu plus dur, même dans les riches pays impérialistes, malgré les gestes de charité étatique. Il devient insupportable dans les pays pauvres, poussés vers la famine.

Aux bruits de bottes lointains, a succédé la guerre entre la Russie et l’Ukraine, rendant tangible la menace d’une conflagration mondiale. Cette guerre illustre l’état des relations internationales.

La société capitaliste est de plus en plus un bateau ivre dont personne ne maîtrise la course. Les dirigeants politiques de la bourgeoisie impérialiste qui domine le monde ne voient aucune issue. Chaque décision qu’ils prennent crée un nouveau problème, au lieu de résoudre le précédent.

Un système politique ébranlé

En France, le paisible ronronnement de l’alternance gauche-droite est fini depuis un certain temps déjà. Avant son premier quinquennat, Macron prétendait apporter une solution à la crise de confiance envers la démocratie parlementaire, avec son fameux « ni gauche ni droite ». Il en est à resservir le même plat avec le « nous tous ». Cela sent le réchauffé !

Bien qu’il soit arrivé en tête au premier tour, Macron ne doit pas y croire lui-même. Même du haut de la stature jupitérienne qu’il a essayé de se forger au début de son quinquennat, il ne peut pas ignorer la haine qu’il suscite aujourd’hui dans les classes populaires. D’où son agitation frénétique pour tenter de consolider son électorat. Sur la retraite, c’est un coup pour plaire à la droite avant le premier tour, avec l’annonce provocante de la retraite à 65 ans. Puis, pour le deuxième tour, c’est un coup inverse, laissant entendre qu’il est prêt à reculer...

Ce n’est pas seulement une minable jonglerie électoraliste, ni l’expression de la versatilité d’un homme. C’est l’expression de la faillite de tout un système politique.

La démocratie parlementaire bourgeoise est de moins en moins crédible dans sa fonction, qui est de dissimuler les antagonismes entre une minorité d’exploiteurs et une majorité exploitée derrière l’illusion que les citoyens ont la maîtrise de leur sort par le bulletin de vote.

Oh, les illusions électoralistes n’ont pas disparu ! Elles ont de moins en moins d’attraits, l’augmentation des abstentions d’élection en élection en témoigne, mais elles changent de forme. Même ceux qui se rendent encore aux urnes le font de moins en moins avec la conviction de pouvoir changer la vie avec un bulletin de vote. Ils le font pour faire un vote qu’ils croient utile afin d’éviter que la vie ne devienne encore pire et aussi parce qu’ils ne voient pas d’autre issue. Reflets passifs et ô combien déformés de la lutte de classe, les illusions persisteront tant que la lutte réelle des classes opprimées ne prendra pas le relais de ce substitut.

L'effondrement du PS et de LR

Le principal constat du premier tour de cette élection est l’effondrement et du PS et de LR, les deux principaux partis de l’alternance de naguère. La caste politique cherche fiévreusement de nouvelles ficelles pour tenter de perpétuer un système dont dépendent ses salaires confortables et son influence plus ou moins grande sur la vie sociale. Les cénacles politiques de la bourgeoisie, surtout ceux dont la vedette a reculé au premier tour, bruissent déjà de projets de « reconstruction », de « restructuration », en vue des législatives dont dépendent plusieurs centaines postes de députés et, au-delà, plusieurs milliers de postes aux différents niveaux des institutions électives.

La perte de crédibilité de ces institutions électives de la démocratie parlementaire bourgeoise ne préoccupe pas nécessairement la grande bourgeoisie, tant que l’économie tourne et que les profits rentrent. Le fait que des millions d’électeurs, pour l’essentiel les plus pauvres – 12 millions au premier tour de cette présidentielle ! -, se tiennent à l’écart des élections, n’est qu’une reproduction de fait du suffrage censitaire d’antan.

L’évolution du parlementarisme bourgeois des pays impérialistes vers l’autoritarisme a commencé bien avant la crise sanitaire du Covid et l’embrigadement des esprits dès le début de l’offensive de Poutine contre l’Ukraine. Mais l’une comme l’autre ont fourni des prétextes aux dirigeants pour accélérer encore les choses.

Le parlementarisme, surtout limité par cette évolution vers l’autoritarisme, convient pour le moment à la grande bourgeoisie. Il a ses inconvénients. Un exemple a été, en Grande-Bretagne, le Brexit, où le suffrage universel a donné un résultat qui ne facilitait pas vraiment les affaires.

À en juger par les journaux reflétant le plus fidèlement les intérêts de la bourgeoisie ici, en France, celle-ci est réticente devant les conséquences possibles d’une arrivée de Le Pen à la présidence, notamment pour son attitude vis-à-vis de l’Europe, sa démagogie trop appuyée sur le souverainisme dans une économie mondialisée, etc. Mais ce sont des difficultés surmontables pour la bourgeoisie, d’autant que Marine Le Pen n’a pas de gages à donner sur sa fidélité fondamentale à l’égard des intérêts de la classe dominante.

L'alternative du recours à la force

L’aggravation de la crise et sa durée peuvent modifier l’attitude de la bourgeoisie. Et si sa caste politique s’avère incapable d’assurer la stabilité par le biais des illusions électorales, elle cherchera une solution du côté de la force brutale. La matraque pourrait alors ne plus rester entre les mains des forces de l’ordre estampillées « légales » et, en cas de mouvements sociaux, celles-ci pourraient être complétées par des supplétifs venus de l’extrême droite.

La progression de celle-ci sur le seul terrain électoral n’annonce pas nécessairement l’imminence d’actions violentes. Mais elle en prépare les conditions. Elle peut donner une caution populaire à la violence fasciste. L’aspect le plus catastrophique pour l’avenir est le fait que l’électorat ouvrier se tourne vers le Rassemblement national pour exprimer sa haine de Macron. Ce vote ouvrier pour le RN est l’aboutissement ultime de l’électoralisme. Le recul de la conscience de classe amène les opprimés à se mobiliser derrière leurs pires ennemis.

Les références de la dynastie Le Pen (l’Algérie française, ses massacres et ses tortures, l’OAS, un anti-communisme viscéral) ne sont pas anecdotiques. La tactique de dédiabolisation de la fille est un choix pour tenter d’arriver au sommet de l’État par la voie légale. Elle ne signifie pas le reniement de la filiation avec le père.

L’électorat de Le Pen, accru par celui de Zemmour, abrite un foisonnement de groupes ou de tendances d’extrême droite, des groupes ouvertement fascisants aux intégristes catholiques, en passant par toute une variété de conspirationnistes. L’aggravation de la crise, entraînant dans des coups de colère tous ceux pour qui la charité étatique ne compense pas les pertes, peut en faire basculer certains, aujourd’hui passifs, dans la violence active.

Les individus pour les encadrer existent déjà, ne serait-ce qu’au sein de la police et de l’armée. Ils s’expriment déjà, lorsque l’occasion leur en est offerte, par la voix d’un certain nombre d’officiers supérieurs à la retraite. Un sondage à l’intérieur de la gendarmerie, effectué par une revue spécialisée, a relevé que Zemmour arrivait largement en tête (42 % des votes) à l’intérieur de ce corps de répression. Le Parisien, décortiquant les bulletins dans les deux bureaux de vote du quartier militaire de Satory, titrait le 12 avril : « À Satory, le tandem Le Pen-Zemmour fait mouche ». Leurs scores cumulés y dépassent 55 %. Les citoyens sont égaux dans les urnes. Mais les électeurs militaires ont des armes et l’habitude de les manier.

Macron, faux barrage contre l'extrême droite

Lorsque Macron prétend faire barrage à la montée de l’extrême droite, de toutes ses promesses c’est la plus mensongère. C’est Macron qui subira la pression de l’extrême droite, et pas l’inverse. Et surtout parce que, même lorsque la bourgeoisie n’a pas ou pas encore besoin de supplétifs fascisants pour l’appareil d’État, elle n’autorise aucun de ses commis politiques à toucher à l’armée ou à la police, au bras armé du pouvoir de la bourgeoisie, même si elles abritent en leur sein une frange fascisante.

Qui peut garantir qu’un échec de Marine Le Pen sur le plan électoral ne sera pas un facteur poussant à l’action cette frange de l’extrême droite qui ne se voit pas traverser les cinq ans d’une nouvelle ère macronienne ? Quitte à ce que l’initiative prise par cette frange ne corresponde pas dans l’immédiat au choix de la grande bourgeoisie.

Que l’on se rappelle seulement l’aventure de l’OAS et du putsch militaire de Salan et compagnie, perpétré au nom de l’Algérie française, contre un de Gaulle qui représentait pourtant le choix politique de la bourgeoisie française à l’époque, qui voulait mettre fin à la domination coloniale en Algérie.

Le prolétariat sera alors confronté à une menace bien plus vaste et bien plus violente que celle pesant sur ses seuls intérêts matériels. Il y a des périodes où la lutte de classe lie la défense des intérêts matériels des travailleurs et de leurs intérêts politiques en un tout unique. Et, dans ces circonstances, ils ne peuvent pas compter pour les éclairer sur des partis de la bourgeoisie, pas plus que sur ceux qui se veulent de gauche et qui se réfugient déjà derrière Macron, espérant y trouver protection.

La nécessité d’un parti ouvrier révolutionnaire devient vitale. Être dans le camp des travailleurs n’est pas se lamenter sur leur sort, encore moins conseiller aux travailleurs de faire confiance à quelque parti de la bourgeoisie que ce soit, mais les préparer à s’organiser et à se battre.

                                                     Georges KALDY (Lutte ouvrière n°2802)

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 14 avril, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 15 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 16 avril de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-mercredi 20 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2802 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.