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mardi 13 février 2024

Mayotte : diversion xénophobe honteuse

 

Un « rideau de fer », discours de guerre !

 

 

Darmanin a annoncé vouloir supprimer le droit du sol pour les enfants nés à Mayotte et ériger un « rideau de fer » autour de l’île.

Ce discours de guerre et ces mesures anti-immigrés ne résoudront pas les problèmes de misère et de sous-équipement qui frappent la population. Ils ne sont qu’un moyen de masquer la responsabilité de la France dans la situation dramatique de l’île… et d’essayer de récupérer des électeurs à l’extrême-droite.

mardi 12 décembre 2023

Mayotte : une crise sans fin

 

La seule chose qui intéresse l’État : une base militaire dans l’Océan indien

 

 

Élisabeth Borne s’est rendue à Mayotte pour une visite éclair. Plus de sept mois après l’opération Wuambushu, censée lutter contre la délinquance mais qui s’attaquait en réalité aux migrants et aux plus pauvres, la situation s’est encore aggravée. Les pauvres ont été expulsés de chez eux, leur maison détruite. Pendant que la crise de l’eau, fruit du mépris permanent de l’État pour la population, rend la vie impossible aux classes laborieuses et exacerbe la violence.

         Les annonces et grandes phrases de Borne sur place, en particulier la construction d’un nouvel hôpital et d’une prison, n’y feront rien : Mayotte est malade de la pauvreté, et ce ne sont pas les gardiens de ce système capitaliste qui y mettront fin.

samedi 7 octobre 2023

Mayotte : l’eau manque. On est vraiment en 2023 ?

De l’eau, pas des canons !

 

 

Face à la colère de la population de Mayotte, Élisabeth Borne a annoncé que l'État paierait les factures d'eau des Mahorais jusqu'à la fin de l'année.        De l’eau qui ne coule plus depuis le 18 septembre : l'alimentation est coupée deux jours sur trois. Et le jour où l’eau coule la population a pour consigne de l'ARS de faire bouillir l'eau, si elle ne veut pas tomber malade…

         L’État français est responsable d’années d’absence d'investissements dans le réseau et de production insuffisante d'eau potable. Il n’est pas dit que quelques mois de gratuité d’un service déficient, bien qu’indispensable, suffise à amoindrir le mécontentement.