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lundi 8 avril 2024

Retraites : de nouvelles attaques en vue

 

Questions de rapport de forces, à nous de développer la nôtre

 

 

Le Conseil d'orientation des retraites prépare un nouveau rapport pour le mois de juin. Son nouveau président annonce déjà que les critères seront plus sévères. Nul doute que ce rapport servira de justification pour mener de nouvelles attaques sur le droit à la retraite et son mode de calcul.

         Après avoir annoncé une nouvelle diminution des allocations versées aux chômeurs, après avoir augmenté les franchises sur les médicaments, le gouvernement se prépare à s’attaquer aux retraités. L'avenir que patronat et gouvernement réserve aux classes populaires est un appauvrissement sans fin… jusqu’à ce que les travailleurs les arrêtent !

dimanche 7 avril 2024

Déremboursement, jours de carence : du vol en toute franchise

Déremboursement, jours de carence : du vol en toute franchise

Le gouvernement démolit méthodiquement le droit à la santé pour les travailleurs. Au 31 mars, le reste-à-charge par boîte de médicament est passé de 50 centimes à un euro, comme pour les actes paramédicaux. Les franchises médicales ont aussi doublé pour le transport sanitaire, passant à quatre euros par trajet.

Ces mesures représentent 800 millions d’euros par an payés directement par la population. Prochainement, le gouvernement entend aussi faire passer d’un à deux euros la franchise concernant les consultations et actes médicaux ainsi que les examens de biologie médicale et de radiologie. En plus du recul de leur niveau de vie, cela signifie que les familles populaires vont devoir renoncer à des soins essentiels, faute de moyens.

Le gouvernement ose parler à ce propos de « participation forfaitaire », comme si l’ensemble des travailleurs ne finançaient pas déjà, par leurs cotisations, les caisses de la Sécurité sociale. Le patronat, lui, bénéficie d’au moins 85 milliards d’euros d’exonérations de cotisations, d’après la loi de financement de la sécurité sociale.

Le gouvernement parle aussi d’augmenter le nombre de jours de carence dans le secteur privé en cas d’arrêt de travail. Actuellement, les indemnités journalières de la sécurité sociale sont versées à partir du quatrième jour d’arrêt. Le gouvernement propose d’allonger encore d’un à trois jours ce délai. Pour les deux tiers des salariés, souvent dans les plus grandes entreprises, les trois jours actuels de carence sont pris en charge par l’employeur. Le patronat a donc répondu qu’il n’était pas question pour lui d’augmenter le nombre de jours pris en charge, à moins d’instaurer des « carences d’ordre public », que personne ne remboursera et restant donc à la charge des salariés.

Un salarié du privé sur trois subit déjà les trois jours de carence non remboursés. Les agents du secteur public ont de leur côté depuis 2018 un jour de carence non remboursé. Cela a comme seule conséquence d’obliger les malades à venir travailler, ou à voir leur salaire amputé.

Le gouvernement veut s’attaquer au droit d’être en arrêt-maladie et de se soigner pour tous les travailleurs. Les actionnaires, dont il est le serviteur, pourront, eux, encaisser leur argent, qu’ils soient malades ou pas : depuis leur yacht ou au fond de leur lit.

                                               Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2905)

 

vendredi 29 mars 2024

Mesures sur le chômage : une attaque contre tous les travailleurs

Chômeurs d’aujourd’hui et potentiels de demain, un combat en vue commun

 

 

Mercredi 27 mars, Attal a confirmé au JT de TF1 que le gouvernement allait encore s’en prendre aux chômeurs. Il envisage une nouvelle baisse « de plusieurs mois » de la durée d’indemnisation.

         Les attaques successives contre les chômeurs ont déjà réduit le montant et la durée des allocations, faisant tomber un nombre toujours plus grand de travailleurs privés d'emploi dans la pauvreté. Mais Attal annonce un tour de vis supplémentaire, osant parler de chômage volontaire.

Le gouvernement dit qu’il faut que « le travail paie », mais n’importe quel travailleur sait que le travail ne paie pas parce que patronat et gouvernement, main dans la main, écrasent les salaires pour mieux faire monter leurs profits. Réduire les chômeurs à la misère ne fera pas augmenter les salaires, au contraire ! Ce sera une arme supplémentaire entre les mains du patronat pour imposer l’exploitation à ses conditions.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 29 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 30 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 31 mars : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 1er avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 3 avril : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.