Inde, Macron, Rafales : les affaires sont les affaires

 

Nous n’avons pas les mêmes valeurs

 

 

Après avoir vendu à l’État indien 26 avions Rafales et trois sous-marins l’an dernier, Macron s’est rendu en Inde, accompagné de plusieurs patrons, dont le PDG de Dassault, qui espèrent bien vendre d’autres engins de mort à ce pays dans lequel la moitié de la population vit avec moins de 600 euros par mois.

         Que le dirigeant indien, Modi, soit un dictateur qui musèle ses opposants et harcèle les minorités religieuses, quand il n’encourage pas leur massacre, ne les gêne en rien.

         C’est sans doute cela les « valeurs » dont Macron et ses défenseurs nous rebattent les oreilles à longueur de journée.

Impérialisme français, petit, mais agressif

 

Macron, le petit Napoléon, petit, petit

 

Au prix du recul des services publics

Macron a félicité l’armée, lors de ses vœux sur la base navale de Cherbourg, pour le « nombre toujours croissant d’opérations », telles le déploiement en Roumanie, à la limite de l’Ukraine, ou en mer Rouge sur les côtes du Yémen.

         Fier du doublement du budget des armées, avec sa loi de programmation militaire, et de « l’amélioration des cadences de production du canon Caesar, du missile Mistral, de l’avion Rafale ou des radars de Thales », il estime que dans d’autres secteurs de l’armement « il faut livrer plus et vite ».

         S’il n’arbore pas le T-shirt kaki à la Zelensky, la multiplication des engins de mort à laquelle pousse Macron promet des profits aux industriels et les malheurs de la guerre aux populations.