Mélenchon démobilise. Comme cela doit faire plaisir au Medef

 

Préparons-nous aux grèves, aux manifestations

 

Manifestations contre la loi El Khomri sous Hollande

« Si vous voulez partir avant 65 ans (...) pas besoin de nouveau de faire des grèves coûteuses (...) ou des manifestations (...) il vous suffit (...) d'un bulletin de vote à mon nom ». C'est ce qu'a déclaré Mélenchon lors de son meeting à Paris le 20 mars.

     Comme si le grand patronat, ses serviteurs et son État allaient se plier aux volontés de Mélenchon s'il était élu, et renoncer à faire payer le monde du travail.

     Ce ne serait qu'un conte pour enfants si un tel discours n'appelait pas finalement à la démobilisation des travailleurs à l'heure où les attaques des capitalistes se renforcent.

     C'est au contraire pour défendre la perspective de cette nécessaire mobilisation que Nathalie Arthaud se présente à l'élection présidentielle. Voter pour elle, c'est donc commencer à la préparer.

 

         Il est sûr que ce message s’adressait surtout au Médef. Les travailleurs doivent fourbir bien au contraire leurs armes de grève et de manifestation face à la rapacité du patronat et aux conséquences de la guerre et de la montée des tensions actuelles. Et cela quel que soit l’occupant du locataire de l’Élysée. Voilà, au contraire de Mélenchon l’axe principal de ce que nous voulons faire entendre avec la candidature de Nathalie Arthaud. DM

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

Un car partira d’Argenteuil à 13 h.30

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le départ en car d’Argenteuil au 0664197885

 

Les prochaines permanences

-jeudi soir 24 mars, de 17 h.45 à 18 h.30 esplanade du Val-Nord

-Grande journée de présence à Argenteuil samedi matin 26 mars prochain.

 

                                           

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2798 et Lutte de classe (2,5 euros) n°222 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

https://www.nathalie-arthaud.info/

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

Et les cartes sont arrivées au prix de 15 euros pour les 3 jours, gratuit pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés (25 euros sur place au lieu de 15 euros)

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Deux drapeaux entachés du sang des travailleurs de tous les pays

 

Comme en 14

 

 

Ah bas la guerre et les tyrans, avec leurs symboles !

Le drapeau français a été remplacé pendant quelques jours par le drapeau européen sous l’arc de Triomphe, à l’occasion du début de la présidence française de l’Union européenne pour six mois. Cela a permis à la droite et à l’extrême droite de se lancer dans un concours de patriotisme outragé. Ils ont été rejoints par des cadres de la France insoumise, l’un d’entre eux appelant à « retirer cette horreur et remettre le drapeau de la patrie ».

Le drapeau français, c'est l’étendard de la colonisation, des horreurs de la Première Guerre mondiale et de l’impérialisme français. Le drapeau européen ne vaut pas mieux. Les deux préparent les guerres de demain, qui seront menées, comme celles d’hier, avec la peau des travailleurs.

Mélenchon : candidat mais pour quel programme ? Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Mélenchon : candidat mais pour quel programme ?

11 Novembre 2020

Sans surprise, dimanche 8 novembre, Jean-Luc Mélenchon a fini par annoncer sa candidature à l’élection présidentielle sur le plateau du journal de TF1.

« Quand tout va mal et que ça semble être nuit noire, il faut allumer une lumière pour qu’on se dise qu’il y a un bout du tunnel », a-t-il expliqué, dans le style qui le caractérise.

Mais si Mélenchon a « proposé » sa candidature, c’est pour ajouter aussitôt qu’il demande « une investiture populaire », déclarant : « Je serai définitivement candidat si – et seulement si – je suis parrainé par 150 000 personnes. » Un site Internet a donc été lancé pour recueillir ces parrainages. Mélenchon sait parfaitement qu’il n’aura aucun mal à satisfaire à cette condition, qui relève plutôt d’une mise en scène destinée à asseoir sa légitimité face à tous les autres candidats potentiels à gauche.

Le chef de file de La France insoumise se présente comme le plus à même de rassembler la gauche mais, évidemment, ce n’est pour le moment pas l’avis des dirigeants du PS, du PC et d’Europe Écologie-Les Verts. Chacun de ces partis entend bien faire prévaloir ses intérêts dans les tractations qui se dérouleront d’ici 2022 et dont il est impossible de dire aujourd’hui sur quoi elles déboucheront.

« J’ai un programme, une équipe prête à gouverner. 2022, c’est le moment de changer », a déclaré Mélenchon sur TF1. Mais quel est donc ce programme ? Il met en avant une vie République pour « abolir la monarchie présidentielle », comme s’il était possible de mettre fin à la subordination de l’État aux puissances d’argent seulement en changeant la Constitution ! Mélenchon se pose en champion du souverainisme et d’une politique protectionniste afin, prétend-il, de protéger les emplois et en faveur d’une planification écologique pour protéger l’environnement. Mais en quoi le rétablissement de frontières et de taxes douanières serait-il susceptible d’empêcher le patronat de licencier à sa guise pour augmenter ses profits ? Et comment planifier l’économie, tant que la propriété des plus grandes entreprises reste aux mains d’actionnaires privés, leur laissant le droit de décider ce qu’ils veulent en fonction de leurs seuls intérêts ?

Mélenchon promet du changement en 2022, mais ne peut faire que des promesses creuses car, comme tous les autres politiciens bourgeois, il se refuse à remettre en cause le pouvoir des capitalistes sur l’économie. Les travailleurs ont tout intérêt à se détourner de tels marchands d’illusions et à ne compter, pour imposer un véritable changement social, que sur leur propre capacité à s’organiser et à lutter pour leurs intérêts de classe.

                                                       Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2728)