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lundi 10 octobre 2022

Gênes 2001, Vincenzo Vecchi ne doit pas être expulsé

 

Extraits de la campagne de son comité de soutien

…L’histoire judiciaire de Vincenzo Vecchi

Gênes 2001 – en marge du G8, le contre-sommet réunit plus de 300 000 manifestant-e-s

Après Seattle ou Göteborg, le gouvernement italien souhaitait à son tour museler la contestation altermondialiste. Il a donc planifié une stratégie de violence, de terreur et de répression des manifestants qui a notamment abouti à la mort de Carlo Giuliani, âgé de 23 ans. La liste des exactions de la police est longue : tabassages systématiques dans les rues, pratique de la torture et d’autres actes de barbaries sur plus d’une centaine de manifestants à l’école Diaz, et dans la caserne de Bolzaneto pendant plusieurs jours.

Si les actes de tortures perpétrés par les forces de l’« ordre » ont été dénoncés et condamnés en 2017 par la Cour européenne des droits de l’homme, leurs responsables, pourtant reconnus coupables, n’ont pas fait un jour de prison.

Par contre, 100 années de prison ont été distribuées à 10 manifestants condamnés pour « dévastation et pillage », une loi mussolinienne issue du code Rocco (1930) qui permet de sanctionner injustement et sans preuve, grâce à la notion de concours moral, un manifestant pour les dégradations éventuellement commises par d’autres. Les peines sont disproportionnées (de 8 à 15 ans de prison) car « dévastation et pillage » est considéré comme un crime contre la paix publique. Vincenzo Vecchi fait partie de ces « dix de Gênes ». Il est condamné à 12 ans et 6 mois de prison en 2012. Il a refusé de purger une peine aussi disproportionnée et quitté l’Italie.

En 2019, Vincenzo Vecchi, en France depuis plus de dix ans, est arrêté sous le coup de deux mandats d’arrêt européens, dont l’un se révélera être un « faux », puisque la peine lui correspondant avait déjà été effectuée.

S’est alors engagée en France une « saga judiciaire » ponctuée de deux refus des cours d’appel de Rennes et d’Angers de le renvoyer. À chaque fois, avec acharnement, les procureurs, relayant la volonté du pouvoir exécutif français, se sont pourvus en Cassation.

La Cassation française a fini par demander son avis à la CJUE sur l’interprétation des textes européens. C’est ainsi que, ce 14 juillet 2022, au nom de la coopération entre Etats européens, celle-ci ordonne à la Cassation de remettre Vincenzo Vecchi à l’Italie pour y être emprisonné.

Cette décision est insupportable. Elle pervertit l’esprit des lois hexagonales et européennes, nie nos libertés, ouvre la porte à une loi mussolinienne et entérine une jurisprudence dangereuse et intrinsèquement contraire aux droits de l’homme.

Les règles de la collaboration européenne, initialement prévues pour lutter contre le grand banditisme, le terrorisme et la criminalité « en col blanc », ne peuvent se placer au-dessus des principes fondamentaux du droit et viser un simple citoyen pour avoir participé à une manifestation il y a plus de vingt ans.

Vincenzo Vecchi est l’un des premiers citoyens que l’Europe condamne pour avoir manifesté un jour … le 20 juillet 2001 … il y a vingt et un ans ! Après trois années de combat judiciaire, la balle est désormais dans le camp de la Cour de cassation, qui rendra sa décision à Paris le 11 octobre prochain.

Le comité de soutien sera présent devant le Palais de Justice de Paris, métro Cité, demain mardi 11 octobre. Nous attendrons que les personnes qui assisteront à l'audience soient entrées avant de faire une photo symbolique. Il n'y aura pas de banderoles ni de slogans. Il est impératif qu'il n'y ait aucun incident devant le Palais de Justice.

Pour tout contact : Jean Luc BUDEX

6, Domaine Saint Roch

56220 Rochefort en Terre

06 33 62 19 14

jeanlucbudex@gmail.com

 

mercredi 28 septembre 2022

Italie : une ennemie des travailleurs au pouvoir

 

La démagogie sert toujours à détourner la colère du monde du travail de ses vrais ennemis

 


 

Les élections législatives italiennes ont porté au pouvoir une première ministre, Giorgia Meloni, appartenant à un parti anti-immigrés, anti-avortement et ultranationaliste qui ne renie pas le passé fasciste.

         Le discrédit des partis de droite et de gauche lui a ouvert la voie. Mais le nouveau gouvernement sera, comme les précédents, aux ordres du patronat. Il fera porter aux travailleurs les conséquences de la crise économique et cherchera en plus à détourner la colère du monde du travail par sa démagogie.

         Face à ce danger, en Italie comme ici, les travailleurs devront se redonner les moyens de lutter pour la défense de leurs intérêts communs contre le patronat et le gouvernement, sans accorder aucune confiance aux démagogues à la Meloni.

 

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PSA Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la métallurgie

Soyons à leur côté, signons la pétition

 

Crise économique, crise climatique, crise énergétique, multiplication des zones de guerre dans le monde…

Le capitalisme mène l’humanité à la catastrophe.

Le renverser est une nécessité !

Meeting avec Nathalie Arthaud à Paris

Samedi 8 octobre, à 15h

Théâtre de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

Entrée libre

 

Les prochaines permanences prévues.

- aujourd’hui mercredi 28 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

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mercredi 3 août 2022

Réfugié assassiné en Italie : la xénophobie tue

Tous ceux qui sèment la haine préparent ces actes abominables

 

Alika Ogorchukwu, un réfugié nigérian de 39 ans, est mort vendredi 29 juillet, après avoir été roué de coups dans une rue de Civitanova, petite ville italienne au bord de l’Adriatique.

         Cet acte abject, contre lequel des centaines d’habitants ont manifesté le lendemain, n’est pas que l’œuvre d’un individu raciste. Il a sa source dans le climat de xénophobie que des écuries politiques concurrentes entretiennent depuis des années, pointant du doigt les étrangers pour détourner l’attention des vrais responsables des difficultés des travailleurs, à savoir les capitalistes.