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vendredi 5 mars 2021

Grèce : le gouvernement laisse mourir le prisonnier politique Dimitris Koufontinas

 

Ne le laissez pas mourir

 

Manifestation de soutien à Dimitris Koufontinas

Les manifestations se succèdent ces derniers jours pour soutenir la demande de Dimitris Koufontinas, prisonnier politique de 63 ans de changer de prison. Ce militant, en grève de la faim depuis plus de 50 jours ne supporte plus d'être éloigné de sa famille et il est désormais proche de la mort.

         C'était un des dirigeants du groupe d'extrême-gauche « 17 Novembre » à l'origine d'attentats entre 1975 et 2002. Le gouvernement de droite actuel, dont le ministre de l'Intérieur est issu de l'extrême-droite, poursuit contre lui une basse vengeance en refusant son transfert. Il applique ainsi sa peine de mort, sans prononcer le mot. Cet acharnement doit cesser.

lundi 1 février 2021

Liban, Grèce, « made in France » contre les peuples

 

Répression des manifestants : Le savoir-faire français

 

Depuis plusieurs jours, les manifestations se succèdent au Liban. Elles dénoncent les mesures de confinement imposées par le gouvernement, mais surtout la dégradation continuelle des conditions de vie conséquence de la crise économique. À Tripoli, plus de 220 personnes ont été blessées, mercredi 27 janvier, dans les affrontements entre manifestants et policiers, qui utilisent des grenades lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des lance-grenades de fabrication française.

         Réduire la liberté de manifester et réprimer la population quand elle proteste, voilà bien un domaine d'excellence de le France.

 

Dépenses en Rafale sur le dos des classes populaires grecques

 


La ministre des Armées Florence Parly s’est rendue en Grèce pour signer le contrat de vente de 18 avions Rafale pour un total de 2,5 milliards d’euros.

         C’est une nouvelle calamité pour les classes populaires grecques déjà étranglées par le chômage, les bas salaires, et confrontées à un système de santé mis en lambeaux par les coupes dans les budgets.

         Parly, elle, est tout sourire et Dassault, profiteur de la vente de ces engins de mort, est aux anges.

mardi 15 septembre 2020

Méditerranée : bruits de bottes et de caisses enregistreuses


Dépenses pour l’impérialisme français payées par le peuple grec

 


Le Premier ministre grec a annoncé un important achat d'armes, au moment où les tensions montent avec la Turquie en Méditerranée. La France va fournir à la Grèce 18 avions de combat Rafale - les premiers vendus à un pays européen - et quatre frégates.
La France ferait ainsi d'une pierre deux coups. Elle réalise une vente d'armement pour le compte de Dassault et de Naval Group ; et soutient son allié grec contre la Turquie pour le contrôle du sous-sol riche en hydrocarbures de la Méditerranée orientale, ce qui permettra à Total d'être parmi ceux qui se partageront les profits de l'exploitation du filon.
Mais ce dont le peuple grec a besoin, et de toute urgence, ce sont d'équipements hospitaliers et scolaires et d'infrastructures, pas de ces engins de mort, au mieux inutiles, au pire préparant un prochain conflit armé.

vendredi 29 mai 2020

Grèce : répression accrue contre les migrants. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2704 qui vient de paraître. Disponible à la librairie Le Presse-papier à Argenteuil, et comme de bien entendu à notre permanence, demain vendredi 17 h.15-18h.15.


Grèce : répression accrue contre les migrants

27 Mai 2020

Sur le thème « encore une menace d’Ankara », une partie de la presse grecque relaye les propos du ministre turc des Affaires étrangères qui prévoit, avec le déclin de la pandémie, une nouvelle vague d’immigration en Europe. Voilà qui va apporter de l’eau au moulin du gouvernement Mitsotakis même s’il n’a pas attendu cette énième déclaration pour stigmatiser la politique turque et pour agir contre les migrants.
Entre la nouvelle loi récemment votée et les exactions policières contre les réfugiés, les actions n’ont pas cessé, qu’elles soient couvertes légalement ou pratiquées en toute illégalité.
Du côté de la légalité, la loi du 8 mai officialise et renforce les procédures d’exception : un seul juge pourra examiner le recours en appel des déboutés du droit d’asile dans un nombre de cas plus important qu’auparavant. La détention en centre fermé sera automatique comme pour les condamnés à l’expulsion. C’en est fini de la demande de protection pour motif humanitaire. Le côté quasi militaire de cette justice appliquée aux migrants est de plus en plus visible. D’ailleurs, pour régler ces problèmes, la loi prévoit des crédits secrets utilisés « à des fins nationales confidentielles (…) pour la protection de la sécurité nationale ».
Les exactions policières et militaires s’intensifient aussi. Début mars les milliers de réfugiés envoyés par le gouvernement turc vers la frontière nord de la Grèce, sur le fleuve Evros, ont eu droit aux grenades lacrymogènes et aux matraques des policiers des deux pays. Certains Grecs armés de fusils de chasse et de leurs convictions ultranationalistes n’ont pas hésité à faire le coup de feu contre les migrants. Moins visibles car dissimulées par les autorités, près de 200 expulsions secrètes ont été dévoilées récemment par un groupe d’ONG, Border Violence Monitoring Network. La police grecque a littéralement enlevé ces réfugiés, même dans des camps éloignés de la frontière, leur a volé leurs papiers et le peu qu’ils possédaient, les a frappés, parfois torturés avant de les jeter hors du pays.
Dans les îles, une autre ONG norvégienne, Aegean Board Report, a récemment révélé qu’une quarantaine de migrants, arrivés à Samos le 28 avril, ont disparu après avoir été emmenés par la police portuaire. Officiellement, il n’y a eu aucune arrivée sur l’île ce jour-là. Ils auraient été renvoyés vers la Turquie sur des embarcations de fortune sans que les autorités turques fassent état de leur retour. Des vidéos montrent les bateaux des gardes-côtes grecs faisant un rodéo autour des bateaux chargés de migrants pour les effrayer et leur faire rebrousser chemin, au risque de les faire chavirer. Gardes-côtes grecs et turcs se les renvoient mutuellement y compris après qu’ils ont déjà accosté. S’ajoutant aux reconduites légales, 169 migrants auraient été ainsi illégalement renvoyés de Grèce, depuis fin mars, selon l’ONG norvégienne.
La Grèce compte plus de 70 000 réfugiés, dont près de 40 000 vivent dans les îles, dans des camps où le manque d’eau, d’hygiène et la surpopulation sont catastrophiques. Parmi les plus vulnérables, âgés ou malades, 2 000 ont été transférés provisoirement dans des hôtels sur le continent. Pendant que les organisations humanitaires font ce qu’elles peuvent, le gouvernement Mitsotakis, lui, a choisi la manière forte et expéditive, dans la ligne de sa politique très à droite et nationaliste. Mais que dire des gouvernements européens qui n’accueillent même pas les quelques dizaines de réfugiés mineurs qu’ils ont promis de prendre en charge ? Ils sont responsables de cette politique criminelle qui pèse sur les réfugiés et sur la population du pays. Et comme tous les commanditaires, ils s’en lavent les mains.

                                           Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2704)

dimanche 22 décembre 2019

Grèce : L’appareil judiciaire en Grèce au secours de la droite extrême


Verdict écœurant

 


La justice grecque a finalement dédouané Aube dorée, une organisation d'extrême droite dirigée par des nostalgiques de la dictature des colonels, dans la responsabilité de l'assassinat d'un rappeur en 2013 et dans celle de tentatives d'homicide de plusieurs pêcheurs égyptiens et de syndicalistes menées par les membres de cette organisation. Quatre ans et demi de procédure pour en finir par un acquittement qui scandalise une partie de la population.
L’appareil judiciaire en Grèce au secours de la droite extrême, ce n’est pas une exclusivité du pays.

mercredi 5 septembre 2018

Grèce : les marins en grève


Pas un seul euro d’augmentation depuis 2010 !

Marins manifestant à Athènes le 6 décembre

Les marins des compagnies de ferries sont en grève pour leurs salaires, bloquant les liaisons avec les îles où se rendent de nombreux touristes. Depuis 2010, ils n'ont pas obtenu un seul euros d'augmentation de leurs salaires alors que les armateurs font partie des plus riches du pays.
En Grèce, le salaire minimum est passé de 760 € avant la crise, à 586 € aujourd'hui. Tsipras promet de le relever. Promesse, promesse... Pour obtenir de véritables augmentations de salaires, les travailleurs grecs ne peuvent pas compter sur ce gouvernement qui s'est fait l'exécuteur des mesures d'austérité voulues par les grandes banques européennes.
À l'image des marins, les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs propres forces.

lundi 30 juillet 2018

Grèce, Suède, des incendies catastrophiques


Incendies meurtriers, négligence criminelle



En Grèce, des incendies ont ravagé les alentours d’Athènes faisant près d’une centaine de morts et des centaines de blessés. Ils touchent aussi la Suède qui a vu partir en fumée plus de 30 000 hectares de forêts.
En cause les conditions climatiques de sécheresse certes, mais cela ne doit pas occulter le sous équipement de tous ces pays en matériel anti-incendie. Et pourtant les incendies meurtriers ravagent régulièrement ces pays comme ceux de Grèce en 2007 ou du Portugal l’été dernier.
Les canadairs ou drones pour surveiller les départs de feux ont un coût, certes mais bien moins que les avions et matériels de guerre, ce matériel non seulement inutile, mais nuisible qui ne manquent pourtant pas, eux, dans le monde !