Affichage des articles dont le libellé est Gaza. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Gaza. Afficher tous les articles

dimanche 10 mars 2024

Gaza : Biden pérore, les Palestiniens meurent

 

Manœuvres électorales d’un côté, situation apocalyptique de l’autre

 

 

Dans son discours sur l'Union, Biden a ordonné à l'armée américaine d'installer un port sur le rivage de Gaza pour acheminer l'aide humanitaire. D'un côté Biden déplore les victimes de la faim, de déshydratation, de maladies et du manque de soins. De l'autre, il soutient Netanyahu et livre armes et munitions à l'armée israélienne qui détruit Gaza et affame les Palestiniens.

         En cette année électorale aux États-Unis, Biden essaie, avec ce discours hypocrite, de regagner les faveurs des électeurs révoltés par la mise à mort des habitants de Gaza. Les grandes puissances occidentales en sont pourtant responsables.

 


Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui dimanche 10 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 11 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 13 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

lundi 4 mars 2024

Gaza : l’impasse mortelle créée par l’impérialisme. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière paru avant le drame de jeudi matin

 Gaza : l’impasse mortelle créée par l’impérialisme

28 Février 2024

Joe Biden s’est dit optimiste quant à la conclusion d’un cessez-le-feu d’ici le 4 mars. Et en effet, les négociations semblaient s’accélérer entre Israël et le Hamas sous l’égide des États-Unis.

Cela fait des mois que, malgré les discours de Netanyahou sur sa volonté d’éradiquer le Hamas, de telles négociations ont lieu. L’Égypte et le Qatar servent d’intermédiaires pour ces tractations, tantôt confinées dans les coulisses et tantôt relayées par la presse. Tous savent qu’il leur faudra trouver une solution pour l’après-guerre. Une première trêve fin novembre avait d’ailleurs permis la libération de 50 otages détenus par le Hamas, contre celle de 150 femmes et enfants palestiniens emprisonnés par Israël. Mais dès le 1er décembre, les bombardements avaient repris de plus belle.

Après quatre mois d’une guerre menée à l’aide des munitions et des armes américaines livrées chaque semaine, qui a fait plus de 30 000 morts, les États-Unis semblent chercher plus assidûment une solution, mais pas parce qu’ils se préoccupent enfin du sort des Palestiniens, bien entendu. Des centaines de milliers de Gazaouis souffrent de la faim, meurent de maladie ou des blessures infligées par les bombes et les raids israéliens, et même un arrêt des combats ne mettrait pas fin à cette situation.

En fait, la poursuite de la guerre renforce la légitimité du Hamas, et ne met pas Israël en position de force, car il ne réussit pas à le faire taire. Cela n’empêche pas Netanyahou, en parallèle aux annonces sur la possibilité d’une trêve, de continuer de brandir sa menace d’offensive contre Rafah, ville du sud de l’enclave où plus de 1,3 million de personnes se sont réfugiées, dont 600 000 enfants. Il sait lui-même qu’il ne pourra ni éradiquer le Hamas, ni réussir à libérer tous les otages, mais il poursuit la fuite en avant guerrière et le massacre. Jusqu’à quand ? Son propre avenir est en jeu, et le sort des populations pèse bien peu !

Le problème des dirigeants des États-unis est de préparer l’avenir, de tenter de restaurer un minimum d’équilibre au Moyen-Orient, et pour cela de trouver une force politique, un appareil avec lequel discuter et qui soit aussi capable de maintenir son autorité sur la population à Gaza et en Cisjordanie. Ce n’est plus le cas du gouvernement de l’Autorité palestinienne. C’est sans doute pourquoi son président, Mahmoud Abbas, a fait démissionner le lundi 26 février Mohammad Shtayyeh, Premier ministre depuis 2019, afin de se redonner un peu de crédibilité, peut-être en accord avec le Hamas, qui apparaît de plus en plus incontournable. Pour celui-ci, un accord avec Israël et les grandes puissancesserait, d’une façon ou d’une autre, une reconnaissance de sa capacité à gouverner les Palestiniens.

Les dirigeants des grandes puissances évoquent de nouveau ce qu’ils appellent la solution à deux États, promue puis enterrée bien des fois par le passé. Pour eux ce serait une façon de maintenir leur domination en se fiant à des dirigeants palestiniens pour contrôler leur peuple. C’est dans cette direction que voulaient aller les accords d’Oslo de 1993, qui avaient finalement capoté du fait de l’obstination des dirigeants israéliens à ne rien concéder aux Palestiniens, même pas un État croupion sous leur contrôle.

Voilà ce que les dirigeants américains voudraient proposer, ce qui implique que les dirigeants israéliens fassent au moins semblant d’être prêts à un compromis. Tout cela sera très loin de donner satisfaction aux aspirations du peuple palestinien. Quoi qu’elles fassent, on ne peut compter sur les grandes puissances et les institutions internationales pour sortir les travailleurs et les peuples de la région, arabes comme juifs, de l’impasse dans laquelle la politique impérialiste les a plongés depuis 1948. Pour cela, il faudra déjà en finir avec leur domination sur la région.

                                          Marlène Stanis (Lutte ouvrière n°2900)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui lundi 4 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 6 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 


 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

samedi 2 mars 2024

Gaza : la faim et les balles de l’occupant

Une conséquence directe de la politique du gouvernement israélien

 

 

Jeudi 29 février, des milliers de Gazaouis affamés se sont rués sur des camions d'aide alimentaire si désespérément attendus. L'armée israélienne a ouvert le feu. Les victimes se comptent au moins par dizaines, que ce soit sous les balles des soldats ou des mouvements de foule.

         Il s'agit là de la conséquence directe de la politique du gouvernement israélien, qui occupe militairement une population opprimée acculée à la famine en bloquant l'arrivée de l'aide humanitaire quasiment depuis le début du conflit.

 

« L’Union européenne s’enfonce dans la crise ;

Pour une Europe des travailleurs ! »

C’est le thème de la conférence d’aujourd’hui

 du Cercle Léon Trotsky

Samedi 2 mars à 15 heures,

Grande salle de la Mutualité, 24 rue Saint-Victor,

Paris 5e, Métro Maubert-Mutualité,

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui samedi 2 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 3 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 4 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 6 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.