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samedi 18 mai 2024

Gaza : l'impérialisme continue d’armer les assassins

 

Les turpitudes de Biden

 

 

Le gouvernement américain vient d'annoncer la livraison d'armes à Israël pour un milliard de dollars. Pour tenir compte de l’indignation d’une partie de son opinion publique, Biden avait laissé entendre que l’aide militaire américaine pourrait être limitée, mais pour le moment il n’en est rien. L’armée israélienne peut continuer à massacrer les Palestiniens de Gaza sans craindre de manquer de munitions ! 

lundi 13 mai 2024

Gaza : Biden « découvre » que les États-Unis arment les massacreurs

Un pas dans un sens ou dans un autre, le soutien indéfectible de l’impérialisme à Israël

 

 

Le gouvernement israélien, dans sa fureur guerrière, a commencé à attaquer la ville palestinienne de Rafah où beaucoup d’habitants de Gaza se sont réfugiés, victimes des bombardements et de la famine.

         Le président américain Biden, craignant les conséquences de cette offensive pour la stabilité de sa domination sur le Moyen-Orient, tente de la freiner. Il a suspendu une livraison de bombes destinées aux généraux israéliens, en faisant mine de découvrir que les armes américaines tuent tous les jours des familles palestiniennes depuis sept mois.

         Ce ne sont pas les puissances impérialistes, États-Unis ou France à moindre échelle, qui arrêteront ce massacre. Ce sera le renversement du capitalisme, et des États qui en forment l’ossature, qui libèrera l’humanité du fléau de la guerre.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région (GAB : guichet à billets) :

-Aujourd’hui lundi 13 mai : 18 h. -lundi 13 mai, 18 h. gare de Sannois ;

-18h centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

 

dimanche 12 mai 2024

Lutte contre l’antisémitisme : le mensonge gouvernemental

Lutte contre l’antisémitisme : le mensonge gouvernemental

Publié le 08/05/2024

« Personne ne peut nier cette déferlante antisémite », a déclaré Gabriel Attal au dîner annuel du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, au soir du 6 mai.

 

Plus tôt dans la journée avaient eu lieu les « assises de lutte contre l’antisémitisme » prévues depuis des mois, sous l’égide d’Aurore Bergé, la ministre chargée de la lutte contre la discrimination.

À cette occasion, elle avait convié la LICRA, SOS Racisme, des représentants des principaux cultes et des témoins. Elle a dénoncé « la haine ordinaire, alimentée par les extrêmes, [qui] se déverse sur les réseaux sociaux, mais aussi dans nos rues, nos écoles, nos universités ».

De quoi parle Aurore Bergé ? Il est certain que l’antisémitisme est un fléau, un relent d’un passé putride, qu’il s’agisse des pogromes des 19e et 20e siècles ou de l’extermination engagée par le nazisme, auquel l’État français des années 1940 avait apporté son aide. L’antisémitisme, comme tous les racismes, entretient la haine entre les groupes humains. Il a bien souvent été utilisé pour les jeter les uns contre les autres, plutôt qu’ils ne se tournent contre leurs exploiteurs et leurs oppresseurs communs.

Mais il est clair que le gouvernement réitère l’opération politicienne qu’a constituée la manifestation du 12 novembre dernier, organisée par le président du Sénat, Larcher, et la présidente de l’Assemblée nationale, Braun- Pivet, et à laquelle ont participé, derrière les mêmes slogans, les macronistes, le PS, le PCF et le RN, confondus dans un même prétendu « sursaut républicain ». Curieusement, les « extrêmes » que prétend dénoncer la ministre de Macron sont situés à la gauche de la gauche. Les « extrêmes » semblent la perturber moins lorsqu’ils défilent non loin d’elle sous le drapeau lepéniste !

Le gouvernement se sert en fait de la dénonciation de l’antisémitisme et de sa montée, réelle ou supposée, pour voiler son soutien à la politique guerrière de Netanyahou, approuvée par les autres grandes puissances.

Or dénoncer la politique criminelle du gouvernement israélien n’a rien à voir avec l’antisémitisme, c’est-à-dire avec la haine des Juifs en général, que Netanyahou prétend représenter. Justifier les bombardements de toute une population au nom de la défense des Juifs contre l’antisémitisme est une imposture. Mais le gouvernement français, comme les autres, tient à entretenir cette confusion.

Au passage, sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, les hommes au pouvoir tentent de passer sous silence d’autres formes de racisme, ô combien anciennes elles aussi et encore tellement fréquentes, à l’égard des travailleurs maghrébins, sénégalais, maliens, ivoiriens, filles et fils de peuples auparavant colonisés par la France.

Hypocrite, cynique, le calcul du gouvernement est d’autant plus dangereux qu’il ne fait qu’attiser les haines imbéciles et, partant, prend sciemment le risque d’encourager les réactions des racistes de tout bord.

                                                       Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2910)