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mardi 26 juillet 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 25 juillet 2022

 Petits gestes et grands profits des capitalistes

25/07/2022

Dans les supermarchés ou à la pompe, la hausse des prix pèse de plus en plus sur les budgets des familles populaires. On restreint les déplacements, on renonce aux vacances ou on choisit une destination moins éloignée, quand on ne réduit pas les achats du quotidien.

Jouant les grands seigneurs, TotalEnergies annonce une remise à la pompe de 20 centimes par litre. Celle-ci ne démarrera qu’en septembre – il ne manquerait plus que les automobilistes en profitent pendant les vacances ! - et ne durera que deux mois, avant de tomber à 10 centimes pour novembre et décembre.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, applaudit des deux mains. Il y voit la démonstration que les entreprises « font un geste » pour le pouvoir d’achat et assure que le gouvernement pourrait ajouter sa pierre, faisant passer la ristourne gouvernementale de 18 à 30 centimes en septembre et octobre.

Alors, on paiera peut-être le litre de carburant 1,50 euro dans un nombre limité de stations-services pendant quelques semaines, au moment où il faudra faire face aux achats de la rentrée pour les enfants. Et il faudrait remercier ces dames patronnesses et se contenter de l’aumône qu’elles daignent accorder ? Mais Total ne fait que restituer en tout petit ce qu’il vole en très grand !

La multinationale, l’une des cinq qui font la pluie et le beau temps sur le marché pétrolier et énergétique mondial, affiche 5 milliards de profits pour le seul premier trimestre, sans compter les 4 milliards mis de côté pour les investissements prévus. En 2021, elle a encaissé 16 milliards. Ses actionnaires gavés ont d’ailleurs eux aussi « fait un geste » autrement plus conséquent, en augmentant les revenus du PDG, Pouyanné, qui ont progressé de 52   en 2021, culminant à 5,6 millions !

Du côté du transport maritime de marchandises, le groupe français CMA-CGM, troisième armateur mondial, a lui aussi annoncé une baisse des tarifs pour ses clients en France, qui n’écornera pas ses profits colossaux.

Des députés de la Nupes, mais aussi du RN et même quelques-uns de la majorité revendiquent une taxe sur les « super profits », mais à titre exceptionnel ! Ce n’est pas cela qui remettra en cause l’accumulation permanente de profits du grand patronat.

Les députés font le spectacle à l’Assemblée, les noms d’oiseaux fusent et certains mettent en avant des propositions plus radicales que celles du gouvernement. Mais personne ne parle de contrôler ces grands groupes, personne ne remet en cause leur domination sur l’économie et sur toute la société.

C’est pourtant le cœur du problème. Les grands groupes capitalistes ne sont pas seulement des profiteurs de crise, accumulant des profits insolents grâce aux convulsions de l’économie. Ils en sont aussi à l’origine.

L’évolution des cours des céréales l’illustre. Après avoir grimpé en flèche, les cours du blé se sont effondrés vendredi à la Bourse de Chicago, suite à l’accord entre la Russie et l’Ukraine sur la circulation des bateaux ukrainiens. Les hausses ou les baisses des cours ne correspondent pas à ce qui est actuellement en stock mais aux paris des spéculateurs sur ce que sera le marché demain et sur les profits qu’ils pourront en tirer. Des millions de familles en paient pourtant les conséquences dès aujourd’hui, menacées de famine dans les pays les plus pauvres.

Chaque évènement, de la crise sanitaire à la guerre en Ukraine, en passant par la sécheresse, est une occasion de profits supplémentaires pour les capitalistes, quitte à alimenter le chaos et à rapprocher toute l’économie du blocage complet et de l’effondrement.

Les travailleurs ne peuvent pas compter sur le gouvernement ou les ristournes des trusts pour sauver leur peau. Ils ne peuvent pas plus espérer une solution des gesticulations de l’opposition.

Ne serait-ce que pour freiner la dégradation des conditions de vie, il faudra se battre pour nos besoins vitaux, à commencer par l’augmentation des salaires et leur indexation sur le coût de la vie.

Mais dans cette période où les crises s’accumulent, la question qui se pose aux travailleurs est d’ôter le pouvoir aux capitalistes. Ils dominent une économie depuis longtemps socialisée, organisée à l’échelle du monde, mais toutes leurs décisions sont dictées par la recherche de leur profit privé. Les travailleurs, s’ils réalisent leur force collective, sont les seuls à pouvoir sortir la société de cette impasse, qui conduit à la barbarie.

Nous faisons fonctionner toute la société, à nous de la diriger pour la mettre au service de l’humanité.

                                                                 Nathalie ARTHAUD

 


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Les prochaines permanences prévues.

-tous les vendredis de l’été, de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-lundi 1er août, de 10h.45 à 11h.15 devant Intermarché,

, de 11 h.30 à midi devant Monoprix,

Et de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets.

mardi 29 mars 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 28 mars 2022

Votez pour dénoncer les fauteurs et les profiteurs de guerre, et les gouvernements qui veulent nous embrigader !

28 mars 2022

Il y a un mois, la population ukrainienne n’imaginait pas ce que sa vie allait devenir. Elle ne pensait pas que des bombes allaient détruire des villes entières, que des millions de gens allaient devoir fuir leur pays, ni que ceux en âge de se battre allaient se retrouver avec un fusil dans les bras. Pourtant, c’est ce qui est arrivé. Tout a basculé en quelques jours. Et cette tragédie qui se déroule à quelques milliers de kilomètres fait partie maintenant de notre quotidien.

Ici, nous n’avons pas encore la guerre. Mais nous subissons déjà les spéculateurs et les profiteurs de guerre qui font monter tous les prix. Et un climat guerrier s’est installé, orchestré par le gouvernement et les médias. La guerre en Ukraine nous montre l’avenir que les dirigeants du monde nous préparent. Elle ne peut pas faire oublier nos difficultés quotidiennes, elle les aggrave.

La guerre en Ukraine a déstabilisé l’économie capitaliste mondiale et modifié les rapports de force entre le camp occidental et la Russie, mais aussi à l’intérieur même du camp occidental. Renault a dû quitter le marché automobile russe qui représentait pourtant son deuxième plus gros marché. Et cela va compter dans sa guerre commerciale contre Stellantis-PSA, Volkswagen et les autres constructeurs.

À cause de l’embargo sur le gaz russe qui se met en place, l’Allemagne, qui est la puissance industrielle européenne dominante, doit revoir complètement son approvisionnement énergétique. Et cela rebat les cartes dans les relations entre puissances européennes.

À un autre niveau, les États-Unis, qui mènent la croisade de l’OTAN contre Poutine, se servent de la guerre en Ukraine pour obliger tous les gouvernements à se ranger derrière eux et font pression sur les pays de l’ex-URSS et sur la Chine pour qu’ils se détachent de la Russie.

Et puis, tous les États réarment ! Alors, s’il est  impossible de prévoir comment la situation internationale va évoluer, une chose est sûre, ceux qui nous gouvernent ont commencé à aiguiser leurs couteaux.

Il y a cent ans, toute une génération a connu la boucherie de la Première Guerre mondiale. Puis la génération suivante s’est retrouvée sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, il y a eu les guerres coloniales, au Viet Nam ou en Algérie. En réalité, les guerres ne se sont jamais arrêtées. Les désastres en Syrie, en Irak ou au Yémen sont là pour en témoigner.

Le système capitaliste, fondé sur l’esclavage salarial, mène inévitablement à la guerre. La guerre fait partie du capitalisme. Et si elle est une tragédie pour les populations, elle est un énorme business pour les trusts. Les profits des groupes pétroliers et de ceux de l’armement en sont l’illustration écœurante.

Les travailleurs et les pauvres de tous les pays sont dressés à être résignés devant tout cela. Et faute de véritables partis ouvriers, faute de traditions de lutte et d’organisation, pour l’instant ils ne sont pas capables de renverser ce système. Pourtant, ils sont les seuls à pouvoir le faire. Et il faudra nécessairement que les exploités renouent avec un passé où le mouvement ouvrier représentait une force et un espoir de changement pour toute l’humanité.

Dans les élections qui arrivent, rien de bon ne pourra sortir des urnes pour les travailleurs, ni pour l’immense majorité de la population. Les candidats qui promettent des miracles ou prétendent avoir des « solutions » dans le cadre de ce système, ne sont en réalité que des bonimenteurs. Ils se gardent bien de dire l’essentiel, à savoir que, quel que soit l’élu, les capitalistes dirigeront, et ils mèneront la société à la guerre. Beaucoup de travailleurs sentent d’instinct qu’on les trompe et c’est pour cela qu’il y a tant d’abstentions. Mais s’abstenir, c’est se taire.

Les élections sont une duperie, mais les exploités peuvent utiliser leur bulletin de vote justement pour montrer qu’ils ne se laissent pas tromper. Ils peuvent voter pour dénoncer la guerre et ses profiteurs, pour affirmer leur confiance que la classe ouvrière porte en elle une autre organisation sociale, débarrassée de l’exploitation et des guerres. C’est un vote minoritaire et à contre courant, et alors ? C’est pour que ceux qui veulent s’exprimer ainsi puissent le faire que je suis candidate.

                                                                                  Nathalie Arthaud

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le car. 06.64.19.78.85.

                                                                        

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Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-demain mercredi 30 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.