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vendredi 7 mai 2021

Pollution et capitalisme vont de pair : il faut supprimer le binome

 

Pour supprimer l’une, il faudra se débarrasser de l’autre

 


Nous avons évoqué ces derniers jours la consultation organisée par le territoire Boucle Nord du Grand Paris en vue d’élaborer un projet environnement. À titre personnel, j’y ai même répondu (article du présent blog daté du 4 mai). Mais il faut garder à ce sujet la mesure sur ce qui est possible immédiatement et à l’échelle locale, et ce qui relève de la liquidation de la société capitaliste.

         Sur ce plan, une opération de lutte contre la pollution marine lancée dans 67 pays a montré que la pollution, liée entre autres au trafic de déchets ou aux hydrocarbures, atteint des records d’autant que la pandémie a engendré des déchets supplémentaires.

         Lorsqu’elles font face à de nouvelles contraintes et à des coûts supplémentaires pour traiter leurs déchets, les entreprises les font disparaître, et pour cela n’hésitent pas à utiliser les réseaux mafieux.

         Le capitalisme vert, c’est une blague.

         Lutter aujourd’hui à l’échelle locale contre tout mauvais coup aggravant la situation environnementale (en l’occurrence contre le projet Cap Héloïse) est nécessaire, mais sans oublier que la lutte pour le renversement du capitalisme exige notre activité principale. DM

 


 

vendredi 23 avril 2021

Argenteuil-Gennevilliers, de Cap Héloïse à Boucle Nord de Seine, une étrange métamorphose

En 5 km, une mue exceptionnelle ! Incroyable !

Restaurer largement cette belle perspective

On n’en croit pas ses yeux. C’est très étonnant. En quelques kilomètres, le maire d’Argenteuil connaît une mue étonnante. À Argenteuil, il est favorable aux coupeurs d’arbres, initiateur d’un projet aggravant l’artificialisation d’un espace de rive de Seine, augmentant la pollution de l’air, faisant fi des risques hydraulique (et l’on en passe…), mais, sur l’autre rive, à Gennevilliers, le voilà, à quelques encablures, devenu agneau chantre de l’avenir de la planète, et proclamant : « Ensemble, mobilisés pour le climat », en tant que président actuel de l’établissement public territorial Boucle Nord de la Seine de la Métropole du Grand Paris !

         Non, ce n’est pas un rêve, ce miracle. Certes effectué dans un large incognito, il est bien réel. Mue étonnante, véritable conversion si extraordinaire.

         Tout cela se produisant à l’occasion  d’une concertation préalable devant aboutir à la rédaction d’un projet de Boucle Nord de la Seine destiné à cette question environnementale majeure.

         Les collègues du président à Gennevilliers le mettront-ils face à ses contradictions d’un temps ? On en doute.

         À la population de l’y aider. DM

 

Pour participer à la consultation et aider le maire d’Argenteuil à y voir complètement clair et à abandonner le projet Cap Héloïse :

https://concertationpcaet.bouclenorddeseine.fr

 

dimanche 21 juin 2020

Climat : le sauver en baissant les horaires, augmenter les salaires


28 heures par semaine, le temps et les moyens de vivre !



Les 150 personnes de la « convention climat » ont rendu leurs propositions. Beaucoup d'entre elles relèvent de mesures de bon sens, comme l'idée de mieux isoler les logements ou d'utiliser davantage le train. Mais elles ressemblent aussi à des voeux pieux. Quand il avait mis en place cette convention, suite au mouvement des Gilets jaunes, Macron s'était engagé à soumettre toutes ses propositions « soit à un référendum, soit à un vote au Parlement, soit à une mise en oeuvre directe ». Il est à craindre que celles qui visent à faire payer les plus pauvres, comme l'idée d'un malus pour les véhicules trop polluants, soient rapidement appliquées.
         D'autres passeront certainement aux oubliettes... comme celle qui propose de baisser le temps de travail à 28h par semaine, sans diminution de salaire, avec une hausse de 20 % du SMIC. C'est pourtant une mesure écologique de bon sens. Mais pour l'arracher, il faudra un puissant mouvement de révolte.

lundi 9 mars 2020

Environnement : le plastique c’est fantastique... pour les profits


Leur devise : « Après nous le déluge »



Selon plusieurs associations de défense de l'environnement, sur les 9 milliards de tonnes de plastique produites dans le monde depuis les années 1950, seuls 10 % auraient été recyclés, alors que presque la moitié du total est jetée au bout de moins d'un mois.
         Cela explique l'existence des fameux « continents de plastique » au milieu des océans, signes spectaculaires d'une pollution bien plus large, qui touche en particulier les pays pauvres considérés par les pays riches comme leurs dépotoirs.
         La production mondiale de plastique devrait passer de 450 millions aujourd'hui à plus de 600 millions autour de 2025. Cette augmentation ne serait pas forcément un problème si le recyclage était vraiment généralisé, et si la société se donnait les moyens de développer des alternatives à ce matériau.
         Mais dans une société fondée sur la recherche effrénée du profit, la pollution au plastique a encore de beaux jours devant elle car ces industriels, comme tous leurs congénères, ont pour devise « après nous le déluge ! ».

mardi 12 novembre 2019

Avenir de la planète : évènement de protestation devant le magasin Kiabi d’Argenteuil


La jeunesse consciente et agissante est l’avenir du monde

 
Photo Thibault Chaffotte -Le Parisien-95

Samedi dernier, un petit groupe de jeunes, voire de très jeunes, se réclamant d’un mouvement Youth for climate, a organisé un moment de protestation devant le magasin Kiabi du centre commercial Côté Seine d’Argenteuil.
         Cet évènement est dans la continuation des mobilisations initiées par la militante suédoise Greta Thunberg.
         Ce magasin Kiabi est emblématique de ces enseignes dont les produits sont fabriqués dans les pays dominés par l’impérialisme, par des travailleuses et des travailleurs payés de salaires de misère et qui subissent des conditions de travail très dures. Ces produits sont transportés d’un bout à l’autre de la planète par des moyens de transports extrêmement dévoreurs d’énergie. Si Kiabi présente des produits pour les classes populaires, matières premières et produits de luxe sont extraits, fabriqués, et transportés de la même façon.
         Tout cela illustre le capitalisme dans ses aspects d’exploitation et d’anarchie où le seul critère est celui de la rentabilité du capital. C’est ce système dont le renversement à l’échelle de la planète est à l’ordre du jour. Sa liquidation permettra alors que l’humanité redevienne maîtresse de ses choix et de son avenir, en assurant aux quatre coins du monde une vie décente pour tous, et la satisfaction de besoins décidés par tous.
         C’est la seule perspective dont la jeunesse doit s’emparer, la seule qui soit cohérente avec sa révolte et ses espoirs. DM

jeudi 26 septembre 2019

Climat : Macron et sa troupe n’aiment pas le poil à gratter


D’accusé, le gouvernement tente de se faire accusateur



Après Macron, qui avait vertement reproché à Greta Thunberg d’être trop "radicale"... pour avoir attaqué la France en justice pour son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique, c’est Brune Poirson, la Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire qui s’en est pris à cette jeune militante. Elle a évoqué sa prétendue « haine » en l’appelant à se « retrousser les manches » !
Macron et le gouvernement aiment à donner des leçons au monde entier. Ils apprécient beaucoup moins d’être mis, même symboliquement, au banc des accusés. C’est pourtant là, avec tous les industriels, banquiers et autres dirigeants de l’ordre social qu’ils devraient être.

lundi 10 septembre 2018

Climat et capital : sans s’attaquer au pouvoir des apprentis-sorciers du capital, il n’y aura que des mots pieux et du vent…


Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière du 27 Avril 2016. On peut remplacer le nom de Hollande par celui de Macron, mais sur le fond, l’article, pour aujourd’hui, convient totalement 

Climat : de Paris à New York, on brasse du vent

Une cérémonie a été organisée le 22 avril au siège des Nations unies, à New York, pour la signature ­officielle de l’accord international sur le climat.
La COP 21, qui s’était réunie à Paris en novembre avait accouché d’un accord, que chaque délégation nationale avait d’autant plus approuvé qu’il n’est pas contraignant. Ce n’est donc pas une surprise que les dirigeants de 175 pays aient apposé leur paraphe sur un document qui proclame que le réchauffement est un réel problème pour l’humanité, sans implications concrètes immédiates.
Cette cérémonie a été l’occasion pour Hollande de se mettre en scène en donneur de leçon, ce qu’il a de plus en plus de mal à faire sur la scène intérieure. En pontifiant sur la nécessité « d’aller plus loin même que les promesses qui ont été faites », il a implicitement reconnu que la COP 21 n’a produit jusqu’à présent que du vent.
Comme la COP 21 de Paris, ce spectacle de New York montrant des dirigeants soucieux de l’évolution du climat est un rideau de fumée. Car ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent l’économie de la planète. Ce sont les capitalistes uniquement préoccupés par le profit, exploitant les travailleurs et massacrant l’environnement avec la bénédiction des États à leur service.
Tant que les multinationales auront la liberté d’orienter la vie économique planétaire en fonction de leurs intérêts, aucune mesure sérieuse ne sera prise pour agir sur le climat. (Lutte ouvrière n°2491)


Un discours que notre ami le pingouin adresse à tous les écologistes sincères