Affichage des articles dont le libellé est CGT. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est CGT. Afficher tous les articles

jeudi 16 novembre 2023

Vannes : intimidation syndicale à l’encontre d’un militant de la CGT

Ils ne nous feront pas baisser la tête !

 

 

Tout le printemps dernier, les travailleurs ont manifesté leur colère par millions contre le vol de 2 ans organisé sur les retraites. Face à la protestation massive, le gouvernement n’a pas craint de faire donner sa police dont les violences ont émaillé toute la période.

         Et il continue aujourd’hui à tout faire pour que les travailleurs se résignent devant ses mauvais coups. Ainsi, il traîne devant les tribunaux Manuel Caramante, responsable local de la CGT, en lui reprochant les manifestations de fin mars et début avril lors desquelles la quatre-voies avait été temporairement bloquée.      

         C’est un coup bas contre tous les travailleurs : soyons nombreux jeudi prochain 16 novembre à montrer que nous ne l’acceptons pas !

 

samedi 21 octobre 2023

Arrestation honteuse d’un militant ouvrier

Refusons de baisser la tête !

 


 

Hier vendredi 20 octobre, à 6 heures du matin, Jean-Paul Delescaut, secrétaire départemental CGT du Nord, a été interpellé chez lui par une dizaine de policiers cagoulés. Que lui est-il reproché pour mériter un tel déploiement de force ? Avoir rédigé un tract soutenant le peuple palestinien, dénonçant la politique d'extrême droite et d'apartheid de l'État israélien et appelant à la paix ! Il est accusé d'apologie du terrorisme !

         Par cette démonstration de force, Macron et Darmanin veulent intimider ceux qui ne s'aplatissent pas devant leur politique, et ne suivent pas servilement leur soutien à l'État israélien.

         Refusons de baisser la tête. Jean-Paul Delescaut ne doit pas être poursuivi !

 

mercredi 4 octobre 2023

13 octobre : faire entendre les revendications ouvrières

13 octobre : faire entendre les revendications ouvrières

27 Septembre 2023

Fin août, les huit organisations de l’intersyndicale ont lancé un appel à « une journée de mobilisations et de manifestations », le 13 octobre, « contre l’austérité et pour l’augmentation des salaires, des pensions et l’égalité femme-homme ». Elles relaient, pour le même jour, un appel venant de la confédération européenne des syndicats.

 

 

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dans une conférence de presse, a dénoncé le fossé qui se creuse entre les salaires et les prix. Elle constate « qu’une part de plus en plus nombreuse de travailleurs ne peuvent plus prendre trois repas par jour », tandis que les profits des entreprises explosent, comme « dans l’alimentaire où le taux de marge est passé de 30 % à 45 % entre 2021 et 2022 ». Elle entend s’appuyer sur « la colère extrêmement forte et les nombreuses mobilisations dans le pays » pour réussir cette journée du 13 octobre. Indice que la Confédération souhaite la réussir, elle a mis du matériel militant, tracts et affiches, à la disposition de ses syndicats un mois à l’avance.

Le langage de Sophie Binet contribuera-t-il à mobiliser les militants syndicaux dans les entreprises, qui se heurtent à la résignation et sont aspirés par la routine de leur syndicat ? En tout cas les perspectives qu’elle fixe pour cette journée mènent à une impasse. La CGT demande « aux employeurs d’ouvrir des négociations salariales à tous les niveaux ». Elle veut utiliser cette journée du 13 octobre pour peser sur la conférence sociale sur les bas salaires, concédée par Macron aux chefs des partis de gauche après leur nuit commune à Saint-Denis, qui démarrera le 16 octobre. Comme pendant la mobilisation contre la retraite à 64 ans, l’intersyndicale aligne son calendrier sur celui du gouvernement et veut laisser croire qu’il pourrait sortir quelque chose de ces négociations.

C’est un mensonge. Les capitalistes, qui se livrent entre eux une guerre féroce pour accaparer les richesses créées par les travailleurs, n’accorderont aucune augmentation de salaire sérieuse sans y être contraints par un puissant mouvement collectif. Et si survenait une explosion de colère suffisamment profonde pour effrayer le patronat, se contenter d’une « augmentation du smic et des politiques salariales dans les branches, les entreprises et la fonction publique », ou encore de « mettre des conditions aux aides publiques aux entreprises », comme le réclame la CGT, serait une trahison.

Face à la hausse massive des prix, ceux des biens vitaux, la nourriture, l’énergie, l’essence, éviter la chute dans la pauvreté nécessite que tous les salaires et les pensions augmentent dans la même proportion et en temps réel. L’indexation des salaires sur la hausse des prix est une revendication qu’il faut défendre partout dès maintenant. L’inflation est une forme brutale de la lutte de classe menée par les capitalistes contre les classes populaires et, face à cette offensive patronale, l’immense force collective des travailleurs doit se mobiliser, utiliser leur rôle indispensable dans la machine à profits. Quelles que soient les limites de l’appel de l’intersyndicale, les travailleurs conscients doivent saisir l’occasion des manifestations du 13 octobre pour entraîner leurs camarades de travail, discuter avec eux des revendications à mettre en avant et de la nécessaire lutte à mener.

                                               Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2879)

 

Les prochaines permanences prévues :

-Aujourd’hui mercredi, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux ;

-Vendredi 6 octobre, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 7 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi devant Auchan, Zup-sud ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 8 octobre :

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

- et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

-Lundi 9 octobre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 10 octobre, de 18 à 19 heures devant l’Intermarché de la cité Joliot-Curie.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.