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lundi 26 mai 2014

Ville d'Argenteuil : le licenciement de contractuels, une affaire de tous

A ce jour, il y aurait près de 200 travailleurs dont le contrat n'aurait pas été renouvelé par la nouvelle municipalité. "Chasse aux sorcières" ? Volonté à toute force de réduire le budget de fonctionnement de la Ville ? Les deux à la fois ?
     En tout cas, alors que le chômage ne cesse de grandir, c'est inacceptable.
     Le service public manque de travailleurs car il est insuffisant. Il a besoin de ces travailleurs licenciés.
     Si la Ville a des problèmes budgétaires, la priorité est l'emploi. A défaut d'aller chercher l'argent là où il est, dans les poches de la bourgeoisie, il y a bien des moyens d'opérer d'autres choix dans d'autres domaines. nous l'avons toujours répété.
     Mais la priorité est à l'emploi. Et c'est l'affaire de tous. Des personnels de la Ville, mais aussi de toute la population.



mardi 20 mai 2014

Maire de grande ville : « Ce n’est pas un métier, c’est une fonction » dit un de ses confrère. Ouais…

Hier, nous évoquions la situation pécuniaire des élus d’Argenteuil. Le Parisien-95 de ce jour nous éclaire… au moins en partie. Nous apprenons ainsi que le nouveau maire d’Argenteuil touche pour ses fonctions d’élus, 3400 euros en tant que maire, 240 en tant que conseiller communautaire, et 2718 en tant que conseiller général. Soit un total de 6358 euros, en brut !
      Sachant que le monsieur touche une retraite professionnelle substantielle, et une autre en tant qu’ancien maire et qu’ancien député (en moyenne, la retraite d'un ancien député s'élèverait à 2700 euros nets par mois), a-t-il besoin de ces 6358 euros supplémentaire ?
                 Remise à la collectivité, cette somme permettrait de payer 4 ou 5 emplois. Emplois de ces contractuels dont, loin de là, il cherche à se débarrasser, soucis financiers communaux prétend-t-il.

lundi 19 mai 2014

Indemnisation des élus : le mieux serait de mettre cartes sur table



A propos des finances municipales, la nouvelle municipalité se targue qu’un de ses premiers gestes a été de diminuer de 20% les indemnités des élus. Le mieux serait qu’elle nous dise maintenant ce que « gagne » le maire, les adjoints-au-maire et les conseillers municipaux délégués. Pour ces derniers, si nos comptes sont exacts, 1328 euros réduits de 20% font 1064, pas loin d’un smic net. Mais pour les autres ?
         C’est le mouvement ouvrier qui à la fin du XIXème milita pour que les ouvriers, députés en particulier, obligés de quitter leur métier puissent assurer leur mandat tout en subvenant à leurs besoins et ceux de leur famille.
Le principe était : pour compenser le manque à gagner une indemnité, sinon rien. Ce principe reste le nôtre.
         Aujourd’hui, l’indemnisation des élus a complètement dérivé vers des rentes de situation tout à fait substantielles pour de nombreux élus, à l’exception du grand nombre de maires de petites communes qui, pour une fonction à plein ou à mi-temps et une charge de travail très importante, reçoivent une indemnité dérisoire.
         Ce n’est un secret pour personne, mais le nouveau maire est retraité. Il perçoit une retraite professionnelle… et une retraite d’élu. A-t-il besoin d’une indemnité comme maire actuel de la Commune ? On suppose qu’il occupe cette fonction par engagement, alors… ?
         Quant à son premier adjoint, M Péricat, on nous dit dans le dernier Mag qu’ « il travaille au sein de la direction de la Comptabilité d’une grande entreprise automobile française ». Il y travaille toujours ? Et son poste de Conseiller général ?
         Puisqu’il est nécessaire de se faire une idée des finances actuelles de la commune, ces questions sont tout à fait légitimes. Il paraît que leur collègue M. Métézeau (qui est dans le même cas) est un lecteur régulier de ce présent blog. J’espère qu’il aura à cœur de poser la question pour que tous les habitants en sachent davantage sur le coût de l’indemnisation des élus, et pour que, à partir de cette brève, nous ne soyons pas accusés d’être d’affreux calomniateurs. DM

samedi 17 mai 2014

Argenteuil : les travailleurs contractuels en ligne de mire à la Ville. Leur maintien, une affaire de tous.


Les attaques se sont précisées ces dernières semaines contre les personnels de la Ville d’Argenteuil.
         Les salariés contractuels sont en particulier en ligne de mire. Règlements de compte, volonté de réduire drastiquement les effectifs en réduisant d’autant le service public municipal, on ne sait, mais des travailleurs sont en train de perdre leur emploi. Tout cela est fait y compris en dépit du respect des procédures légales, ce qui est dénoncé par les syndicats.
         Mais l’essentiel n’est pas là. On ne peut accepter que la vie de travailleurs soit touchée au vif par le risque de se retrouver à Pôle Emploi.
                C’est l’affaire des Argenteuillais.

            Le prochain conseil municipal doit avoir lieu lundi 26 mai. La nouvelle municipalité, si l’on juge à partir de l’ambiance du dernier, est satisfaite que la population elle-même, des tribunes-gradins, s’exprime. Le prochain conseil est peut-être l’occasion d’exprimer que l’intérêt de tous est de voir les travailleurs contractuels non seulement maintenus dans leur emploi mais destinés à être le plus rapidement possible   titularisés.

jeudi 15 mai 2014

Argenteuil : aller chercher l'argent là où il se trouve, pas dans la poche de la population ou sur son dos



Une large part du mensuel municipal « Mag »,  de ce mois (mensuel papier, maintenu, lui, par la nouvelle municipalité) est consacrée aux comptes financiers de la commune. La chiffonnade sur le sujet continue entre les anciens et les nouveaux.
1.      Il y a des chiffres, mais comme derrière les chiffres on peut y voir des réalités bien différentes, ce sont toutes les données qui devraient être portées sur la place publique. Et ce ne serait pas suffisant. Il faudrait qu’elles soient contrôlés par les agents municipaux eux-mêmes, capables de nous dire derrière cette ligne budgétaire,  voilà ce qui est juste et voilà ce qui ne colle pas. Tout au long de l’année, les réflexions budgétaires ne manquent pas parmi les salariés de la commune. Les données pourraient être mises bout à bout, et confrontées alors à ce qui est affiché.
2.    Comme par hasard, les données et tableaux que l’on nous présente ne commencent qu’en 2008. Pourquoi ne pas avoir une vu à partir de… 2001. C’est sous le mandat où la municipalité actuelle dirigeait déjà la commune ? Et alors, cela donnerait une idée plus large… des problèmes et difficultés auxquelles sont confrontées depuis des années les communes populaires.
3.    On ne peut reprocher aucune des constructions et reconstructions (d’écoles en particulier) à quiconque. Elles étaient nécessaires, un point c’est tout. La question est seulement de qui paie. Et il n'y a qu'une solution pour que ce ne soit pas essentiellement la population : en prenant sur la classe dominante qui directement ou via le budget et les subventions de l’Etat récupère une part importante de la richesse produite par tous.
     Mais dénoncer cela n’est pas la direction des explications et des solutions prônées par l’UMP ou le PS qui envisagent seulement de faire payer la population, par l’augmentation des impôts pour la municipalité précédente, ou par la réduction des services municipaux pour la municipalité actuelle.


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dimanche 20 avril 2014

G. Mothron : ce qui est clair s’énonce clairement. Sinon… naît l’équivoque



Dans l’édito-discours d’intronisation de G.Mothron,  celui-ci écrit : « Nous veillerons à équiper les agents les agents des moyens les plus modernes pour répondre à la demande toujours plus forte de nos concitoyens. Aucune de leurs interrogations ne pourra attendre plus de 15 jours pour réponse définitive ou accusé de réception… »
         On ne voit guère qui sont les auteurs de « leurs interrogations ». les agents territoriaux ? Les habitants ? Mais surtout, il y a déjà quelque chose qui ne s’ajuste pas : « ne pourra attendre plus de 15 jours pour réponse définitive ou accusé de réception » !
         Pour réponse définitive, soit. Mais pour un simple accusé de réception ? Comme à l’époque où madame de Sévigné mettait trois jours pour aller de Paris en Bretagne.
         L’effort affiché est louable. Mais la réponse est mince.