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dimanche 11 avril 2021

AESH mobilisés : Non aux salaires de misère

Pour une vraie reconnaissance, pour un vrai salaire

 

À Calais

 

Dans l’Aisne

Les Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap ont manifesté un peu partout dans le pays jeudi dernier, souvent avec le soutien d’enseignants. L’occasion pour eux, très souvent pour elles, d’exprimer leurs revendications.

         Pour ces agents AESH, il est inadmissible qu’on les permute sans cesse d’établissements, et qu’on permute aussi souvent les enfants dont ils s’occupent. C’est pour économiser au maximum sur les effectifs que l’administration impose ces changements, ce qui nuit au suivi individuel des élèves et au travail fait en collaboration avec les enseignants. Ils demandent au contraire un recrutement massif d’AESH.

         Le mépris de l’Education nationale qui les emploie envers leur métier non reconnu, et pourtant essentiel, se traduit dans le niveau dérisoire de leur salaire : avec des contrats de moins de 24h semaine, ils sont payés moins de 800 € par mois, en dessous du seuil de pauvreté, ce qui les contraint à avoir un 2ème travail pour vivre décemment.

         Alors, ils ont bien raison d’exiger du personnel et aussi des augmentations de salaires.

 

jeudi 12 septembre 2019

Éducation et handicap, AESH : élèves en situation de handicap : fake news


Déclarations de satisfaction… et réalité



Lors de la rentrée scolaire, Blanquer et Cluzel, ministre de l'éducation et secrétaire d'état au handicap, se sont félicités de la mise en place de l'« école inclusive » pour les élèves handicapés. Mais d'après les collectifs d'AESH (accompagnant d'élèves en situation de handicap), ces déclarations sont loin de la réalité.
Alors que 23 500 jeunes handicapés supplémentaires sont concernés pour cette rentrée, le gouvernement n'a prévu que 4 500 postes en plus. Il se vante de réduire la précarité des AESH, mais il leur propose deux fois 3 ans de CDD, le plus souvent à temps partiels, à 700 euros par mois, avec la promesse d'un CDI au bout de six ans !
Derrière l'affichage fallacieux de Blanquer, les familles doivent affronter une situation chaotique car les enfants ne sont pas aidés correctement et les conditions de travail des AESH sont toujours aussi difficiles.