Gaz, électricité : le racket des usagers va continuer

 

Sans parler des industriels qui bénéficient de gros rabais

 

 

Sur les marchés financiers, les prix du gaz et de l'électricité ont fortement baissé. Pourtant, les factures d'énergie sont annoncées à la hausse pour les usagers : 10 % pour l'électricité dès février, et 5 à 10 % pour le gaz en juillet. Dans les deux cas, le gouvernement prévoit d'augmenter les taxes sur la consommation, sous prétexte de renflouer les caisses de l'État.

         Ce sont les industriels de l'armement, les banques qui possèdent la dette et le grand patronat qui touche des subventions qui peuvent s'en féliciter.

Chauffage et précarité énergétique : plus on est pauvre, plus on a froid

 

Pour se chauffer, réchauffer le « climat social »

 

L’Observatoire national de la précarité énergétique indique que plus d’une personne sur cinq n’a pas pu se chauffer correctement l’an dernier. 80 % ont été contraintes à limiter le chauffage et un tiers ont été en difficulté pour payer leur facture, devant choisir entre manger correctement ou se chauffer suffisamment.

         Le chèque énergie est loin de couvrir les dépenses d’hiver et les aides à la rénovation sont compliquées à mettre en œuvre pour les petits propriétaires.

         Le problème de fond, c’est la pauvreté et la précarité de l’emploi. Pour y remédier, c’est le climat social qu’il faudra réchauffer.

Électricité : haute tension pour les tarifs

 

Tarifs : moins pour aider aux profits, plus pour les habitants

 

 

EDF et le gouvernement se sont mis d'accord pour augmenter fortement le prix de gros de l'électricité produite par les centrales nucléaires. En 2026, il va bondir de 42 à 70 € le mégawatt/heure. Mais d'ores et déjà, le gouvernement prévoit 10 % de hausse des tarifs début 2024 pour les consommateurs.

         Ces derniers mois, les factures avaient déjà augmenté de 30 % pour le tarif réglementé. Pour financer l'augmentation de la production électrique exigée par l'industrie, gouvernement et patronat rackettent des millions de foyers modestes. Débranchons-les !