samedi 4 mai 2024

Mayotte : une candidate internationaliste en campagne. Interview de Marie Ducruet sur Mayotte La 1ère . Et ça fait du bien. 5 mn 21

Argenteuil, Kéolis, RATP, des entreprises où les agents et conducteurs subissent bien des aspects en commun d’une dégradation importante. 12ème jour de grève chez Kéolis Montesson-Argenteuil

La solidarité ! Pas question de jouer les jaunes !

 

Une seule classe ouvrière

Selon nos informations, la RATP à la demande d’Ile de France Mobilités a renforcé les services qui doublent ou complètent les lignes desservies habituellement par les conducteurs des dépôts de Kéolis d’Argenteuil et de Montesson.

         Que les directions de Kéolis, de la RATP et de IDFM soient solidaires contre la grève et pour maintenir les conditions salariales et de services dégradées contre lesquelles les grévistes luttent, n’a rien pour étonner.

         À la RATP, les machinistes ont connu ces dernières années une dégradation de leurs conditions de travail qui a bien des airs de ressemblance avec celle des travailleurs de Kéolis. Ils ont toutes les raisons pour être solidaires les uns des autres.

         Aujourd’hui ce sont les conducteurs de Kéolis qui sont dans la lutte. Demain, ce sera ceux de la RATP qui le seront. En espérant enfin, que les uns et les autres se retrouvent bientôt dans une lutte commune. DM

 

Éducation nationale : une nouvelle provocation du gouvernement

Une provocation, vite retirée, mais dans la voie de leurs objectifs

 

 

Le gouvernement, en quête d'économies sur le dos des travailleurs, a eu l'idée de génie d'annoncer l'arrêt du paiement des heures supplémentaires dans l'Éducation jusqu'à la fin de l'année. Les salariés sont donc priés d'assurer pour la gloire les heures de soutien, les sorties scolaires ou la surveillance d'examen...

         Devant le tollé général, le gouvernement a remballé son projet. La mobilisation contre l’instauration de groupes de niveaux, qui agite de nombreux collèges, n'y est pas pour rien.

         Si c’est pour continuer à sortir des énormités, ce n’était pas la peine d’exfiltrer en catastrophe Oudéa-Castera du ministère de l’Éducation.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui samedi 4 mai : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, centre commercial de la Cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 5 mai : rendez-vous 9 heures 30 au « carrefour Babou » ;

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 6 mai : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-lundi 13 mai, 18 h. gare de Sannois.

 

 


 

Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs dans les élections européennes. La question de l’Union européenne

Quitter l’Union européenne et retrouver de la souveraineté ? Une diversion et un mensonge !

 


Extrait de la brochure « Contre l’offensive de Macron et du grand patronat, le monde du travail doit rendre les coups » (septembre 2018)

L’Union européenne a été construite pour régler les petites et grandes affaires de la classe capitaliste. Les gouvernements européens ont cru  bon de s’associer pour créer un marché commun pour leurs bourgeoisies respectives. Ils ont été capables d’élaborer toute une législation réglementant le marché européen. Ils ont inventé une monnaie commune. Mais l’UE s’est toujours moquée des intérêts des travailleurs et des peuples.

Elle a été incapable d’impulser ne serait-ce qu’un smic européen. Elle n’a rien fait pour faire progresser les droits des femmes, alors que l’on compte encore des pays, comme Malte par exemple, qui interdisent l’avortement. Et aujourd’hui, comment parler de libre circulation au sein de l’Union européenne quand des frontières sont rétablies comme c’est le cas par exemple à Vintimille ?

Opposer l’UE aux États nationaux est stupide. L’UE n’est en effet que l’émanation des États nationaux et de leur politique antiouvrière. Ces derniers ne sont pas meilleurs pour les opprimés ! L’État français ne défend pas plus les intérêts des travailleurs. Il est au service de Dassault pour acheter ses Rafale ou les vendre aux quatre coins du monde. Il permet à Vinci, Veolia ou Bolloré d’emporter des marchés, en France ou en Afrique. Il est au service du grand patronat pour faciliter l’exploitation patronale et démolir le Code du travail, comme l’a fait Macron.

Sortir de l’Union européenne ne réglera pas les problèmes des travailleurs. Malgré le vote du Brexit, les travailleurs britanniques sont toujours confrontés à une hausse des prix, de nouvelles pressions pour être encore plus compétitifs. Le Brexit va recréer une frontière, aujourd’hui disparue, en plein milieu de l’Irlande. Quant aux banques de  la City, elles se débrouilleront pour que leurs affaires continuent comme avant.

L’Europe ne peut être qu’à l’image des gouvernements bourgeois. Donner naissance à une Europe favorable aux opprimés ne sera possible que si les travailleurs renversent le pouvoir de la bourgeoisie.