mardi 1 novembre 2022

Argenteuil, joindre les élus de la municipalité, une gageure…

Mais que craignent-ils ?

 

                                                         Peut-être encore le meilleur moyen...
 

Pour le commun des habitants de la commune, tenter de joindre un membre de la municipalité est une véritable gageure et un parcours du combattant. À l’ère d’internet, il n’y a même pas une adresse qui permette à chacun d’exposer sa question, une remarque, un encouragement ou un blâme. Ce serait bien évidemment la moindre des choses. Mais non, pour les joindre, il faut aller en mairie, remplir un formulaire, et attendre une réponse totalement hypothétique.

         Alors, comment les joindre autrement ? Il y a certes la formule « rencontre entre deux portes ». Oui, mais à quelle occasion ?

         Les rencontrer dans le centre d’Argenteuil ? N’y comptez pas, on ne les y voit pratiquement jamais.

         Stationner devant l’entrée du parking de l’hôtel de ville ? Ce n’est pas très confortable, et il n’est pas dit que l’élu que vous attendez s’y rende souvent.

         Attendre une de ces visites de quartier très rares ? La loterie, pas sûr encore que l’attendu y participe.

         Venir à une inauguration ? Même réponse qu’à la question précédente, si toutefois vous connaissez le calendrier de ce genre d’évènements.

         Il y a bien encore le conseil municipal. Soyez fin prêt dans l’agora avant l’entrée du conseil dans l’auditorium, ou vous pouvez attendre quelques heures avant que la séance ne se termine… Oui, c’est vrai, un conseil municipal n’a lieu que tous les deux mois…

         Bien sûr, il vous reste le courrier postal à envoyer 13-14 boulevard Léon Feix. Bien sûr, cela vous coûtera le prix d’un timbre. Comptez ensuite sur la chance.

         Quant à la réponse… DM

 

Agrobusiness, « Méga-bassines » : le gouvernement avec ses CRS au service des gros propriétaires de champs de maïs

 

L’État toujours au service du Capital

 

                                                   Greenpeace.fr

Dans les Deux-Sèvres, des milliers de personnes ont manifesté les 29 et 30 octobre contre la construction d’une « méga-bassine » et le risque vider les nappes phréatiques au seul bénéfice des gros propriétaires de champs de maïs.

En autorisant cette retenue d’eau, en interdisant le rassemblement, en déployant 1 500 gendarmes et CRS et en gazant les manifestants, l’État porte l’entière responsabilité des violences qui ont éclaté.

Quant à l’appellation d’« éco-terroristes » brandie par Darmanin, elle irait à merveille aux industriels pollueurs comme Total... contre lesquels il n’envisage évidemment pas un seul instant de mobiliser l’appareil d’État.

Énergie, jeunes travailleurs ou comment leur apprendre à se serrer la ceinture

La sobriété au FJT, pas au niveau de la gabegie capitaliste

 

Et pendant ce temps-là, les « ors de la république »

Dans les foyers de jeunes travailleurs de Montpellier, il est question de sobriété… énergétique.

Plus question d'avoir deux frigos ou de prendre une douche de plus de 5 minutes. Les chauffages doivent être baissés. Et comble du ridicule, alors que la plupart des résidents travaillent dans le bâtiment, dans le commerce ou sont apprentis dans l'industrie, on leur demande de prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur, pour faire du sport.

La chasse aux gaspis se double de leçons de morale, on met sur le même plan les dépenses  d'énergie d'un foyer collectif et celle de grandes entreprises, comme si les jeunes travailleurs étaient responsables de la flambée des prix au lieu de la spéculation.

Culpabilisation et dressage sont bien les deux mamelles des responsables du logement social.

 

Nos prochaines permanences prévues :

-demain mercredi 2 novembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

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