vendredi 1 juillet 2022

Argenteuil. Cinq entreprises mises en examen après la mort d’Ismaïl, 4 ans, dans un ascenseur

 

Défaut dramatique de mise en place d’une sécurité 100%

 

Marche blanche du souvenir dimanche 27 juin dernier

Quatre ans après le décès d’Ismaïl, dans un accident d’ascenseur au centre commercial Côté Seine d'Argenteuil, cinq entreprises d’ascenseurs ont été mises en examen pour homicide involontaire. Ce petit est décédé à cause d’une chaîne de manquements intolérables. Les expertises sont claires : il y a eu « des négligences dans la maintenance de cet ascenseur hydraulique mis en service en 2002 », année de l’ouverture du centre commercial Côté Seine.

         Il faut que le procès intervienne maintenant rapidement. Quand on connaît les soutiens judiciaires sur lesquels ces entreprises, mastodontes du secteur pour la plupart, peuvent s’appuyer, on peut en douter. Mais ils devront aussi s’affronter à tous ceux qui luttent contre l’oubli et veulent que la responsabilité de ces entreprises soit condamnée le plus rapidement possible. DM

Crèches : faire du profit sur le dos des tout-petits

Quand le profit privé ou les édiles gestionnaires jouent avec la vie des enfants

 

 

La mort d’un bébé de 11 mois dans une crèche à Lyon lève un voile sur les conditions de garde des enfants de moins de trois ans.

         La responsabilité de l'auxiliaire de puériculture seule au moment des faits est engagée mais ce drame est aussi une conséquence des conditions de travail qui deviennent impossibles, du manque de personnel, des heures supplémentaires qui s'accumulent, des salaires très bas dans cette profession majoritairement féminine.

         Beaucoup de crèches sont devenues des entreprises privées avec des critères de rentabilité. Le profit joue avec la vie des enfants.

 

Argenteuil, marché de la Colonie, ce soir c’est la fête, on nous informe…

 
 


jeudi 30 juin 2022

Gouvernement Borne : l’opération pouvoir d’achat

Gouvernement Borne : l’opération pouvoir d’achat

29 Juin 2022

Confortée par Macron à son poste de Première ministre, Élisabeth Borne fait face à son premier défi : trouver une majorité de députés pour faire voter la loi sur le pouvoir d’achat qu’elle veut présenter le 6 juillet en conseil des ministres.

En choisissant la défense du pouvoir d’achat face à l’inflation qui frappe durement les classes populaires, Borne et Macron pensent jouer sur du velours. Ils espèrent réussir une opération politique qu’ils pourront renouveler sur d’autres sujets. Si les députés de l’opposition refusent de voter le projet gouvernemental, si dérisoire soit-il, ils seront accusés d’être irresponsables et de mépriser les intérêts de la population pour de sordides calculs politiciens

De son côté, chaque groupe de l’opposition met en avant ses propres mesures et demande à Borne de les intégrer dans son projet pour obtenir ses voix. Ainsi, LFI demande que le smic soit porté à 1 500 euros et que les prix des produits de première nécessité ou de l’énergie soient bloqués. LR réclame une baisse de la CSG et la détaxe du carburant. Le RN souhaite que la TVA soit baissée sur les carburants et que la réduction de 18 centimes par litre, remboursée aux compagnies, soit prolongée. Si Borne refuse de prendre en compte leurs demandes, ils pourront dire, à leur tour, qu’elle refuse les compromis et que l’irresponsable, c’est elle. Toutes ces postures sont bien loin des intérêts des travailleurs.

Déjà, la plupart des propositions de ces partis ne diffèrent pas sur le fond de celles du gouvernement, car elles ne demandent pas au patronat de payer en prélevant sur ses profits. En outre, nombre de députés de l’opposition affichent leur peu de détermination à batailler pour imposer leurs propositions. Ils annoncent eux-mêmes qu’elles sont plus là pour « obliger le gouvernement à se positionner » que pour les voir aboutir, comme l’a formulé Valérie Rabaut, du PS, qui ajoute : « Voter des projets de loi, on l’a toujours fait. » Même ouverture du côté du député RN Jean-Philippe Tanguy, pressenti par son parti pour postuler à la présidence de la commission des finances : « Nous allons travailler sur des amendements, il n’y a pas de raison de refuser ce texte » car le pouvoir d’achat est « un des sujets sur lesquels la co-construction est facile. »

Tous ceux qui comptent sur l’absence de majorité de Macron pour obtenir, grâce aux oppositions parlementaires, des avancées sociales ou même un ralentissement de leur appauvrissement, n’auront que leurs larmes pour pleurer. Les travailleurs n’obtiendront que ce qu’ils arracheront eux-mêmes.

                                         Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2813)

 

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Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui, de 17 h.45 à 18 h.30 devant le centre commercial du Val-Nord ;

-vendredi 1er juillet, de 11 heures à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie,

 de 15 h.40 à 16h.40 au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-Samedi 2 juillet, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 h.30 à midi, devant Auchan au Val-sud ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 3 juillet, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

-lundi 4 juillet, de 11 h.30 à midi, devant la boulangerie cité Champagne ;

-de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;