samedi 1 janvier 2022

Éducation nationale, des personnels en profond désarroi

 

Un profond désarroi qui n’est pas sans solution

 

 

Ouais !

Certes, ce sont tous les travailleurs qui sont malmenés depuis deux ans par l’épidémie. Cette dernière les touche doublement, comme tous avec les risques qu’elle fait peser sur eux et leurs proches, mais le travail lui-même est une source supplémentaire d’inquiétude et de contamination pour le monde du travail. Depuis le début de la pandémie, il a payé un lourd tribut.

         Des fractions particulières ont été particulièrement touchées, et il ne s’agit pas de faire ici un tableau comparatif, même si les chiffres seraient très révélateurs s’ils étaient connus.

         Cette brève porte ici sur le désarroi des personnels de l’Éducation nationale. Un désarroi très réel que je peux mesurer ces jours derniers sur ce qui me parvient à travers mes petits réseaux dit sociaux.

         Ce sont des dizaines de milliers de classes qui ont été fermées depuis septembre. Ce sont des injonctions autoritaires plus contradictoires les unes que les autres dont les personnels ont été les destinataires. Alors que le gouvernement a eu un discours catastrophiste ces derniers jours, la rentrée de lundi n’a pas été repoussée, les aménagements même partiels pour cette reprise n’ont pas été mis en place. À cela, il faut ajouter la morgue de Blanquer le sinistre.

         Face à cela, le collectif est la solution, en liaison avec les parents. Réfléchir, échanger, imposer un certain nombre de dispositifs… Et il y a des préavis de grève qui aideront si nécessaire.

         Bien évidemment, quand on est retraité de l’Éducation, c’est facile à dire. En tout cas, courage et solidarité, et mon amitié. Dominique M.

CAC40 : euphorie boursière dans la crise

 

Ils dansent au-dessus du volcan

 

À l’heure des bilans de 2021, les indices boursiers en Europe et aux États-Unis sont à la fête. Leur progression a été historique, disent les commentateurs. En France le CAC 40 a été tiré en avant par l’industrie du luxe : tout un symbole.

L’envolée boursière est le pendant de la hausse des profits des entreprises par rapport à l’année 2020 : près de 45 % de plus aux États-Unis et 65 % en plus pour la zone euro. L’exploitation des travailleurs s’est renforcée, en même temps que les gouvernements inondaient les grandes entreprises d’argent public.

Les capitalistes peuvent danser de joie. Mais c’est au-dessus du volcan qu’est cette économie capitaliste fondamentalement instable.

Prisons et Covid : les barreaux ne sont pas des barrières

Détenus et gardiens fragilisés face au Covid

 

 

Un cluster à la prison de Fleury-Mérogis, un autre dans celle de Rennes, plus de 100 détenus positifs dans celle de Perpignan... : l’épidémie de Covid se répand dans les prisons.

Le système carcéral entasse les détenus dans des conditions souvent indignes. Les gestes barrières sont illusoires et le suivi médical insuffisant même en temps normal. Dans ces conditions le virus ne peut que se répandre parmi les prisonniers et les gardiens.

Là comme partout ailleurs, le Covid sert de révélateur des tares incurables du capitalisme.