Un profond désarroi qui n’est pas sans solution
Ouais !
Certes, ce sont tous les travailleurs qui sont malmenés depuis deux ans par l’épidémie. Cette dernière les touche doublement, comme tous avec les risques qu’elle fait peser sur eux et leurs proches, mais le travail lui-même est une source supplémentaire d’inquiétude et de contamination pour le monde du travail. Depuis le début de la pandémie, il a payé un lourd tribut.
Des fractions particulières ont été particulièrement touchées, et il ne s’agit pas de faire ici un tableau comparatif, même si les chiffres seraient très révélateurs s’ils étaient connus.
Cette brève porte ici sur le désarroi des personnels de l’Éducation nationale. Un désarroi très réel que je peux mesurer ces jours derniers sur ce qui me parvient à travers mes petits réseaux dit sociaux.
Ce sont des dizaines de milliers de classes qui ont été fermées depuis septembre. Ce sont des injonctions autoritaires plus contradictoires les unes que les autres dont les personnels ont été les destinataires. Alors que le gouvernement a eu un discours catastrophiste ces derniers jours, la rentrée de lundi n’a pas été repoussée, les aménagements même partiels pour cette reprise n’ont pas été mis en place. À cela, il faut ajouter la morgue de Blanquer le sinistre.
Face à cela, le collectif est la solution, en liaison avec les parents. Réfléchir, échanger, imposer un certain nombre de dispositifs… Et il y a des préavis de grève qui aideront si nécessaire.
Bien évidemment, quand on est retraité de l’Éducation, c’est facile à dire. En tout cas, courage et solidarité, et mon amitié. Dominique M.