lundi 1 mars 2021

Argenteuil, conseil départemental du Val d'Oise et série « dépenses inutiles »

 

La barricade de Stalingrad

 

C'est vrai, ans 18 jours, début de la Commune de Paris,

150ème anniversaire cette année

 


Nous sommes partagés entre différentes hypothèses. Le conseil départemental a-t-il de l’argent à jeter par les fenêtres ? Ou bien, prépare-t-il la sécession d’Argenteuil de la partie Jolival-Joliot-Curie-Cité jardins ? Ou bien encore prépare-t-il déjà la barricade pour la Révolution à venir ? En tout cas, voilà les questions que les passants peuvent légitimement se poser à la vue de la construction de l’étonnant rond-point de pierre, dans le cadre des travaux effectués ces derniers mois sur les hauts de Stalingrad à hauteur de l’échangeur de l’A15.

         Certes, le marchand de pierres et l’entreprise de BTP jubilent. Mais pour le reste, à quoi bon ?

         Si le conseil départemental a vraiment de l’argent en trop, il y a des dépenses, utiles celles-là, par exemple celles qui attendent dans les collèges. DM

Grandes surfaces et agriculteurs : contre Leclerc et Aldi, à Lamballe (22), la colère paysanne

 

Une histoire de fumiers

 


Mardi 23 février, les magasins Leclerc et Aldi de Lamballe ont été bloqués par des agriculteurs en colère.

         Ils ont déversé du fumier et des gravats devant les portes des magasins pour protester contre ces grands groupes de la distribution qui leurs imposent des prix d’achat toujours plus bas et réduisent par conséquence les revenus de leur travail. Ce qui est aussi une incitation à utiliser des produits phytosanitaires dangereux.

         En réalité, les agriculteurs comme les consommateurs et les travailleurs de l’agroalimentaire sont victimes des lois du marché capitaliste.

« Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme » (6) : Avant le congrès de Tours : des années décisives, 1920 : la grève du chemin de fer et ses conséquences politiques

Comme vous le savez, nous n’avons pas pu tenir le Cercle Léon Trotsky qui devait aborder, un siècle après le Congrès de Tours de décembre 1920, la naissance du parti communiste en France. Le texte de cet exposé est néanmoins disponible sur notre site lutte-ouvrière.org. Nous vous le proposons à partir d’aujourd’hui en feuilleton sur notre blog « lo argenteuil »

 

Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme

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Avant le congrès de Tours: des années décisives

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Deuxième congrès de l’IC

Un reflux s’amorçait, qui n’était pas propre à la France. Au printemps 1920, le pouvoir soviétique sortait victorieux de la guerre civile. Mais après une série de révolutions en Allemagne, en Hongrie, des situations révolutionnaires dans plusieurs pays d’Europe, le pouvoir de la bourgeoisie s’était stabilisé. La prise du pouvoir par le prolétariat n’était plus à l’ordre du jour immédiat. La Russie soviétique se retrouvait isolée, ce qui allait poser des problèmes terribles aux bolcheviks car l’arriération économique du pays et les dévastations de la guerre menée par les Blancs menaçaient la survie du jeune État ouvrier.

Plus que jamais, le sort de révolution russe était lié à l’évolution de la situation politique mondiale et à la capacité du prolétariat de prendre le pouvoir lors de la prochaine montée révolutionnaire. Pour cela il était urgent de former des partis communistes dans tous les pays pour transmettre l’expérience du bolchevisme: celle dun parti ayant appris à sorienter dans des périodes de reflux comme dans des périodes de montées, dans l’opposition ou au pouvoir; dun parti qui sest trempé en affrontant collectivement ces changements rapides de situations. Cette expérience, Lénine et les bolcheviks cherchaient à la transmettre par des textes diffusés dans tous les pays, par l’envoi de cadres, par des moyens financiers mis, modérément, à disposition des communistes étrangers, mais surtout en proposant une politique pour les travailleurs du monde entier. C’était l’objectif du Deuxième congrès de l’IC, en juillet 1920.

Mais les partis ou les groupes militants qui se tournaient vers l’Internationale, poussés par l’attraction toujours très vive exercée par la révolution russe sur des millions d’opprimés, étaient loin d’être sur la même longueur d’onde que les bolcheviks. Deux dérives les menaçaient. D’un côté certains ne venaient que pour profiter du prestige des bolcheviks et voulaient poursuivre les vieilles pratiques parlementaires et réformistes des partis socialistes et sociaux-démocrates. D’autres, qualifiés de gauchistes par Lénine, rejetaient toute participation aux élections et tout travail dans les syndicats réformistes alors qu’ils organisaient encore des millions de travailleurs. Diffuser et implanter les idées communistes auprès de larges masses en utilisant tous les moyens, y compris les élections, était indispensable. Pour tenter de lutter contre les deux écueils, opportunisme et gauchisme, et écarter les indésirables, 21 conditions d’adhésion à l’IC furent établies.

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(Demain : Avant le congrès de Tours: des années décisives, Le congrès de Tours)