vendredi 1 janvier 2021

Mort de trois soldats : troupes françaises, hors d'Afrique !

 

Un drame pour une politique qui ne devrait pas être

 


Trois soldats français sont morts au Mali. Ils faisaient partie des 5100 hommes qui mènent une guerre sans issue au Sahel depuis plus de six ans. L'État français prétend protéger notre sécurité en intervenant, à des milliers de kilomètres d'ici, contre les groupes djihadistes. En fait, l'impérialisme français joue les gendarmes dans une région qu'il considère comme son pré carré. Dans cette guerre, le sort des populations du Sahel importe peu. Leurs conditions de vie ne cessent d'empirer, elles sont abandonnées par les États corrompus du Mali, du Niger ou du Burkina-Faso, tous alliés de la France. Elles subissent les violences des djihadistes et celles des armées locales aux côtés desquelles l'armée française intervient. Loin d'affaiblir les djihadistes, cette situation leur permet de prospérer.

Les soldats français ne meurent pas pour notre sécurité mais pour le maintien de la présence des intérêts de capitalistes français dans ces pays d’Afrique.

Chine, Arabie Saoudite, femmes très courageuses sous les verrous

 

Quant aux dirigeants occidentaux, les affaires sont les affaires

 

À quelques heures d’intervalle, la militante féministe et des droits humains Loujain al-Hathoul a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison en Arabie saoudite, tandis qu’en Chine la lanceuse d’alerte et journaliste Zhang Zhan était condamnée à quatre ans de prison. Loujain al-Hathoul a été arrêtée en mai 2018 parce qu’elle défendait tout simplement le droit pour les femmes de conduire une voiture. Zhang Zhan est détenue depuis mai 2020, pour des reportages à Wuhan au temps du Covid-19 montrant des hôpitaux et des habitants en détresse. La Chine se revendiquant d’un communisme frelaté et l’Arabie saoudite d’un islam rigoriste ont en commun d’être des prisons pour leur population, en particulier pour les femmes.

Elles sont aussi des maillons des chaînes que le capitalisme met en place pour tirer profit de l’exploitation de la planète. Pour cette raison le sort de ces emprisonnées n’a jamais tourmenté les dirigeants des puissances occidentales.

Finance, bourse, le capitalisme craque mais… une bonne année pour la finance

 

Vers le précipice… ou la Révolution !

Les banques centrales, américaines, européennes, japonaises et britanniques, ont injecté, cette année, 6500 milliards de dollars dans les circuits financiers. Elles ont racheté à tour de bras les titres financiers dont les banques privées et les grandes entreprises ne voulaient plus, y compris des junk bonds, dits titres pourris parce qu’ils sont considérés, comme très risqués, Cette montagne d'argent n'a protégé en rien les travailleurs, victimes en masse de plan de licenciements, des baisse des salaires, de l'explosion de la pauvreté, pas plus que de nombreux petits patrons poussés vers la faillite. Ces milliards ne se sont pas évaporés, ils ont permis aux bourses de New York, de Paris, et d'autres, de compenser leurs pertes du début d'année.

Cette course folle conduit l'Humanité à la catastrophe... à moins que la révolution n'y mette un terme.