samedi 31 octobre 2020

Chiffres du chômage : les chiffres... et la réalité

 

Camouflage

 


Mardi 27 octobre, le ministère du Travail a publié les chiffres du chômage pour le 3ème trimestre : moins 11 % pour la catégorie A, celle de ceux qui n'ont pas du tout travaillé. Même le gouvernement n'a pas osé s'en vanter trop, car il ne s'agit que d'un trompe-l'œil. D'abord, beaucoup de chômeurs n'ont retrouvé que quelques heures de travail : autrement dit, ils ont tout simplement basculé dans les autres catégories du chômage qui, elles, ont augmenté de plus de 26 %.

Mais surtout, la situation de l’emploi s'aggrave, avec de nouveaux plans de licenciements, comme chez Sodexo, qui vient d'annoncer 2 000 suppressions d'emplois. Et chaque jour, des annonces de ce type se multiplient.

Les chiffres officiels ne peuvent pas camoufler l'impasse dans laquelle l’économie capitaliste entraîne la population.

Atos : Édouard Philippe trouve un revenu supplémentaire

 

La crise ? Quelle crise ?

 


Tout n’est pas désolant dans la situation, puisque qu’Édouard Philippe vient de trouver un emploi. Il entre au Conseil d'Administration d'Atos, une société de services numériques, cotée au CAC40, qui emploie 110 000 travailleurs dans 73 pays. Un petit boulot d'appoint pour l'actuel maire du Havre, qui pourrait toucher entre 40 et 50 000 euros par an pour assister à quelques réunions, en plus de ses indemnités de maires. 

vendredi 30 octobre 2020

Argenteuil, hôpital Dupouy, un hôpital en difficulté face à l’aggravation de l’épidémie

 

Le « jour d’après »… rien n’a été fait

 

Notes que j’avais prises lors d’une réunion syndicale lors de la prise de parole d’une camarade de l’hôpital d’Argenteuil… il y a quinze jours. DM

         « Il y a actuellement en réanimation 30 cas de Covid sur les 40 lits de réanimation. Des interventions prévues ont été reculées. On manque cruellement d’effectifs. L’hôpital a fait appel à des intérimaires. La fatigue physique et psychologique est très forte. D’autres hôpitaux ont fermé des lits. Le personnel fuit l’hôpital et ce n’est pas propre à Argenteuil. Cela donne une idée de la situation. Et un cadre hospitalier se permet de dire : « J’en ai marre d’entendre le mot « souffrance » !

         Cette camarade avait évoqué aussi la situation très difficile également au centre psychiatrique, annexe de l’hôpital, qui voit de la même façon des agents et surtout des médecins le quitter en espérant trouver des conditions meilleures ailleurs.

         Souffrance ! C’est pourtant bien ce mot qui caractérise l’état d’esprit des personnels de l’hôpital.

Ce tableau date de quinze jours. On peut imaginer ce qu’il en est aujourd’hui alors que la situation s’aggrave.

 

Je reprendrai une chronique de mes « bonnes lectures » à partir de dimanche. Elles sont nombreuses. Ces livres, je pourrai les laisser dans les boîtes à lettres intéressées lors de mes promenades. DM