lundi 24 juin 2019
Pesticides Chlorpyrifos : des ravages annoncés
Chlorpyrifos
: des ravages annoncés
On sait
les dégâts provoqués par le chlordécone, ce pesticide qui a été utilisé pendant
des dizaines d’années dans les bananeraies, notamment aux Antilles.
On sait
les ravages qu’il a entraînés chez les ouvriers de la banane, les cancers de la
prostate induits par ce poison qu’on a continué à épandre pendant près de vingt
ans après qu’à la fin des années 1970 les risques sanitaires avaient été
signalés. Le même scandale sanitaire criminel se profile avec le chlorpyrifos.
Le
chlorpyrifos appartient à une gamme de substances chimiques qui ont été
utilisées comme agents innervants pendant la Deuxième Guerre mondiale, puis
comme insecticides, certes à doses infiniment plus faibles. Depuis une
cinquantaine d’années, ce pesticide est utilisé en agriculture pour détruire
les pucerons et les chenilles.
À la
fin des années 1990, l’autorisation d’utilisation de ce pesticide aux
États-Unis et dans l’Union européenne a été renouvelée, après des études
réglementaires qui ont estimé le produit peu ou pas toxique. Ces études avaient
été conduites par Dow Chemical soi-même, la multinationale agrochimique qui
produit et commercialise le chlorpyrifos !
D’autres
études de suivi des populations, conduites pendant des années, ont montré que
l’exposition à ce pesticide avant la naissance ou dans les mois qui suivent est
associée à un retard de développement du cerveau des enfants, avec déficit du
développement mental et du QI. D’autres ont pu prouver des lésions cérébrales
précoces chez des enfants dont les mères vivaient à moins de deux kilomètres
des lieux de pulvérisation du pesticide. Toutes ces études conduites
indépendamment de Dow Chemical ont mis en évidence la toxicité du chlorpyriphos
pour le développement du système nerveux central des enfants, tant en raison
des traces du poison qui restent dans les fruits et les légumes que de sa
suspension dans l’air après les pulvérisations.
Huit
pays européens n’autorisent plus son utilisation. En France, l’interdiction
reste partielle puisqu’il reste une exception pour les épinards, dont les
graines peuvent toujours être enrobées par le pesticide. Comprenne qui
pourra ! Sinon que le poids financier des multinationales est tel que
leurs intérêts passent bien avant la santé des populations.
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polluants
Combat pour la légalisation de l’IVG en Argentine… et coupe du monde féminine
Cachez ce vert que je ne saurais voir
Manifestation en 2018 pour le droit à l'avortement
en Argentine
Pour le
match de foot féminin Argentine-Écosse du 19 juin, au moins une vingtaine de
personnes portant du vert se sont vues contraintes de retirer ces habits et
accessoires par la sécurité du stade. Celle-ci avait des consignes pour éviter
toute démonstration en faveur de la liberté des femmes et de la légalisation de
l'IVG en Argentine.
La direction prétend qu'aucune opinion n'a sa place
dans un stade... ce qui est plus que cocasse quand on connaît le déchaînement
du nationalisme lors des matchs !
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combat des femmes,
sports
Commerce Argenteuil : une « semaine » dédiée de plus…
Cela n’aidera certainement pas le
redéveloppement du commerce local
Cette
semaine, une opération dite « commerce connectée » a lieu à
Argenteuil. Elle s’adresse aux commerçants, à tous, et aux travailleurs qui
envisagent une embauche dans ce secteur en plein développement mais aux
conditions de travail très difficiles. Un salon de recrutement a lieu demain
mardi 25 juin de 10 à 17 heures à l’Atrium, route de Cormeilles.
Alors côté « connexion »,
pour le commerce, ce genre d’initiative peut peut-être servir, Mais pour le
« commerce » lui-même, et pour le commerce de centre-Ville et des
quartiers périphériques d’Argenteuil en particulier, c’est une toute autre
affaire !
Mais si ça fait marcher le commerce des
boîtes de conseil et de communication…
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commerce,
Nouvelles d'Argenteuil
Argenteuil Métropole du Grand Paris : nominer lors d’oscars, c’est bien, réaliser c’est plus compliqué
Certes, ce n’est pas si simple, mais mieux
vaut un peu de modestie
Pour la
seconde fois, la Métropole du Grand Paris vient de nominer un certain nombre de
programmes d’implantations économiques. L’un d’eux concerne Argenteuil. Il est
dénommé « Urban Valley » (comme s’il ne pouvait pas s’intituler plus
simplement « Vallée urbaine » !) et devrait implanter sur
l’ancien terrain Yoplait, non loin des bords de Seine, des activités, des
bureaux, des commerces (!) et d’un restaurant d’entreprise.
Le maire d’Argenteuil est très
optimiste : « À terme, sur les trois hectares du site, on attend près de 1
000 emplois. »
Oui, on peut espérer, d’autant plus
qu’il n’y a apparemment pas le feu. Tout cela est prévu à l’horizon 2030.
C’est même un aspect mis en avant par
la Métropole du Grand Paris elle-même, la difficulté pour que les projets
nominés prennent le chemin de la réalisation.
Alors, modérons l’autosatisfaction.
A ce sujet, il ne devait pas y avoir
courant mars la pose de la première pierre d’Argenteuil Littoral, le premier
projet nominé concernant Argenteuil ?
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