mardi 28 mai 2019

Climat : manif des jeunes pour le climat – acte II


A Reims jeudi dernier…



Pour la deuxième fois après le 15 mars dernier, quelques centaines de lycéens ont manifesté dans le centre-ville de Reims ce vendredi 24 mai. S’ils étaient moins nombreux que la dernière fois, ils n’en avaient pas perdu pour autant leur énergie et leur détermination. Une partie des slogans repris par les manifestants dénonçaient le capitalisme.
Oui, il faudra en finir avec le capitalisme si l’on veut préserver la planète des destructions causées par les multinationales Monsanto, Total et toutes les autres qui saccagent la planète sur l’autel de leurs profits. Et cela, ce ne sont pas les pouvoirs publics ni les dirigeants politiques actuels qui y parviendront, eux qui sont au service des plus grandes entreprises. Un tel combat implique que la classe ouvrière exproprie les capitalistes et gère directement et démocratiquement les moyens de production dans l’intérêt général et pour la satisfaction des besoins élémentaires de tous. Autrement dit faire la révolution !

La Poste Argenteuil : de dégradation en dégradation du service…


La Poste, un service financier uniquement capitaliste



Lorsque La Poste a liquidé le bureau de poste de la rue Pasteur, elle indiquait que le lieu n’était pas assez passant.
         L’action des habitants avait permis qu’un nouveau bureau de poste finisse par s’installer avenue de Stalingrad.
         Ce bureau n’a jamais véritablement fonctionné. Il a été fermé à de très nombreuses reprises. Ses horaires, partiels, n’étaient pas adaptés pour l’essentiel aux habitants du quartier.
         Non seulement il est dorénavant fermé, mais le distributeur de billets a lui-même été liquidé par la même occasion.
         Les habitants doivent aller prendre dorénavant de l’argent dans les distributeurs de la cité Joliot-Curie, dans ceux du centre, ou au bureau de poste de référence du quartier qui est situé au cœur du quartier… des Côteaux…
         Si nous ne défendons pas bec et ongles les éléments du service public utiles à la population, ils disparaîtront.

Fête de Lutte ouvrière, à Presles dans le Val d’Oise, les 8,9, et 10 juin prochains : le programme (suite)


Les cartes et bons

Vous pouvez vous procurer les cartes d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête. Sur place, elles coûteront 20 euros. Les cartes et les bons d’achat – 4 euros pour une valeur de 5 euros – sont disponibles :
A Argenteuil, auprès des camarades ou au 0699499864, MDommarie@aol.com  (jusqu’au dimanche midi 2 juin)
L’entrée de la fête est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

Un car gratuit part d’Argenteuil le matin et revient le soir. Le nombre de places est limité. Il faut vite s’inscrire maintenant.


La Cité des arts



L’art sous toutes ses formes, présenté de façon abordable et ludique à travers des ateliers, des conférences avec travaux pratiques, des spectacles et des expositions commentées.

  • Ateliers : Venez apprendre à modeler un corps humain – Peindre à la manière des impressionnistes ou s’initier à l’aquarelle
  • Concerts - conférences : Molière, sa vie, son œuvre... jouées par une troupe de théâtre – Chopin, l’un des initiateurs de la musique romantique au 19e : évocation de son œuvre illustrée au piano – L’opéra n’a rien à envier au cinéma
  • Miniconférences : Le blues – Les estampes japonaises – Le vitrail gothique

lundi 27 mai 2019

Communiqué de Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER


Communiqué sur les élections européennes du 26 mai 2019

Communiqué

26/05/2019

Au soir des élections européennes, le Rassemblement national s’est félicité d’avoir dépassé La république en marche, et celle-ci s’est félicitée d’avoir limité les dégâts grâce à une participation plus grande à cette consultation électorale. Mais l’électorat populaire, avec les salariés, les chômeurs, les retraités du monde du travail, est largement resté à l’écart des européennes. Aux abstentionnistes, il faut ajouter tous ceux, principalement dans les quartiers populaires, qui sont tellement dégoutés des élections qui ne changent rien à leur sort qu’ils ne sont même plus inscrits sur les listes électorales. Sans parler de tous ceux qui, immigrés, n’ont pas le droit de vote bien qu’exploités dans ce pays et sont une fraction importante du prolétariat.
Le jeu des partis dans ces élections n’a laissé à l’électorat populaire que le choix entre le représentant caricatural de la morgue bourgeoise envers les travailleurs et la millionnaire Le Pen. Le choix entre la peste et le choléra.
Au temps où fonctionnait le système de l’alternance entre la droite et la gauche, cette dernière bénéficiait d’un passé qui la reliait encore au mouvement ouvrier.
Au-delà du rejet que la gauche provoque aujourd’hui dans l’électorat populaire, c’est tout le système de la démocratie bourgeoise qui est mis en cause, tant il apparaît que les élections, au lieu de permettre le changement, ne servent qu’à masquer le fait que rien ne change.
La bourgeoisie des grandes puissances impérialistes a trouvé avec le parlementarisme un système qui lui permet de dissimuler sa mainmise sur la société, en donnant à la population l’illusion que c’est d’elle et de ses votes que dépend la vie sociale, alors qu’en réalité, elle est soumise à la dictature impitoyable du grand capital. Mais cette illusion ne fonctionne que tant qu’elle est crédible. C’est de moins en moins le cas.
Les racines de la crise de la démocratie bourgeoise sont là, ainsi que les raisons de la montée de courants politiques partisans de régimes autoritaires.
Au moment où la démocratie bourgeoise est minée par la faillite du capitalisme, par la crise économique, par la menace de guerres et de catastrophes écologiques, d’aucuns ont pour ambition de reconstruire la gauche.
La gauche, tant qu’elle avait un certain crédit parmi les travailleurs, a été un moyen d’enchainer le mouvement ouvrier au système institutionnel de la bourgeoisie. Cet instrument s’est brisé en remplissant cette tâche, et tous ceux qui veulent le réparer trompent les travailleurs alors que la société est poussée vers le précipice.
S’opposer à l’extrême droite avec toutes les saletés réactionnaires et antiouvrières qu’elle charrie, ne pourra pas se faire en ressuscitant le cadavre des vieux partis. Ce qu’il est vital de reconstituer, c’est le mouvement ouvrier pour qu’il reprenne le drapeau du combat contre la dictature de la bourgeoisie sur la société.
Aussi restreint que soit le nombre de ceux qui se retrouvent dans les idées de la lutte de classe, ce sont eux qui représentent l’avenir. Le camp des travailleurs n’est pas une abstraction. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale.
La guerre que la grande bourgeoisie mène contre les travailleurs ne pourra cesser qu’avec la fin des luttes de classe, c’est-à-dire avec la destruction de l’organisation capitaliste de la société.
L’opposition au capitalisme sera en permanence secrétée par le capitalisme lui-même, par l’avidité de la grande bourgeoisie et par son incapacité à répondre à quelque problème sérieux que ce soit qui se pose à l’humanité.
L’organisation capitaliste de la société ne peut fonctionner qu’en maintenant dans l’exploitation et l’oppression une partie de la société, le prolétariat. Aussi féroce que puisse être la dictature de la grande bourgeoisie et précisément à cause de cette férocité, elle fera tôt ou tard surgir la révolte.
C’est dans cette révolte que la minorité de travailleurs conscients peut devenir la majorité et transformer la société en mettant fin à la domination du grand capital par l’expropriation de la grande bourgeoisie.
Les résultats de Lutte Ouvrière, pour modestes qu’ils soient, confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier, l’internationalisme face à la montée des nationalismes, le drapeau rouge face au drapeau tricolore de la bourgeoisie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe que les travailleurs ont à mener contre la grande bourgeoisie est la tâche essentielle en cette période de crise économique et d’offensive de la classe capitaliste. C’est de cet effort que pourra surgir le parti ouvrier révolutionnaire représentant les intérêts matériels et politiques des exploités.
La classe ouvrière a la force et les moyens de mettre fin à la dictature du grand capital sur la société. Il lui manque la conscience de ses formidables possibilités. Cette conscience ne peut s’incarner que dans un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale jusqu’au bout, un parti communiste révolutionnaire. L’avenir de l’humanité et peut-être même sa survie en dépendent.
                                                     Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier

Cortisone et dérivés : nouvelle pénurie de médicaments pas assez rentables.


Les industriels de la pharmacie n'en ont cure



La cortisone et ses dérivés commencent à manquer dans les pharmacies. L'absence de cet antidouleur et anti-inflammatoire efficace pour de nombreuses pathologies peut être dramatique, entre autres pour des patients asthmatiques ou atteints de poussées d'arthrose ou de graves tendinites. Mais les industriels de la pharmacie n'en ont cure et veulent produire en priorité les molécules qu'ils peuvent vendre au prix fort.
La course au profit est fortement contre-indiquée pour la santé !