dimanche 2 décembre 2018

1er octobre, à Paris comme ailleurs, une nouvelle journée de mobilisation


Salariés exploités, chômeurs attaqués, retraités ponctionnés,
C’est tous ensemble qu’il faut lutter !



A Paris, la présence des « gilets jaunes » était impressionnante dans les différents quartiers. De retour de notre cortège, j’en ai croisés, groupes de  « gilets jaunes » plus ou moins importants, sur la chaussée ou sur les trottoirs. Leur présence marquait les rues de la capitale.
         Pour notre part, Lutte ouvrière, nous avons défilé de République à gare de Lyon derrière une banderole réclamant la hausse des salaires, des pensions et des allocation que les travailleurs ne pourront obtenir que par « la lutte ». Notre cortège rassemblait plusieurs centaines de manifestants, en tout cas plus de 500.
Nous reviendrons sur tout cela dans les jours qui viennent. DM



La Réunion : Troisième acte, trois fois rien !


Toujours rien sur les salaires, les retraites et les allocations

Girardin prétendait qu’on allait voir ce qu’on allait voir sur le pouvoir d’achat lors de sa dernière rafale d’annonces vendredi 30 novembre au soir. Et bien on a vu : toujours rien sur les salaires, les retraites et les allocations.
Oh les trois discours, le sien et ceux des présidents du département et de la région, poussés au pupitre pour faire leur réapparition après 14 jours de crise, ont bien porté sur la vie chère.
Melchior signale que le département ne peut pas assurer seul l’aide aux 120 000 familles en difficulté, l’État doit mettre la main à la poche et recentraliser le RSA. Signifiant qu’il avait prévenu sur le risque d’une crise comme celle qui a éclaté ces derniers jours, il rappelle qu’en 2012 l’urgence sociale avait fait l’objet d’un livre blanc, sans aucun résultat.
Robert, bat modérément sa coulpe à propos de sa responsabilité dans la survenue de la crise actuelle. Ne voulant pas rester le seul maudit de l’affaire il veut créer un Conseil consultatif citoyen, tiré au sort, pour préparer des référendums d’initiative populaire.
En attendant, il a trouvé l’arme de destruction massive contre les prix trop élevés : supprimer les coûts de transport des marchandises, en assurant la continuité territoriale comme si La réunion était collée à la France. Ce serait 350 millions d’euros annuels financés par la région, l’État et l’Europe.
La ministre, elle, veut ripoliner l’Observatoire des prix et oh revoilà les citoyens tirés au sort, 50 précise-t-elle, qui y seront associés. Elle prétend qu’aucun produit ne devra échapper à la surveillance, aucun produit ne doit « passer sous le radar ».
Ce qui passe sous le radar, ce sont les profits des grosses entreprises, particulièrement celles de la distribution. Le tour de passepasse consiste à faire semblant de s’en prendre à la vie chère sans écorner les profits capitalistes. Le contribuable paiera ! Il faut juste répartir l’addition sur davantage de monde pour que ça semble moins douloureux.
Être au service du grand patronat impose à ses zélés valets quelques élucubrations et gesticulations. Mais l’enfumage n’a jamais fait disparaître les besoins des travailleurs et de la population pauvre.


Restos du cœur : baromètre d'une société dans l'impasse


Qui sème la misère finira bien par récolter la colère



Les Restos du cœur ont ouvert leur 34ème campagne d'hiver. À leur création en 1985, ils avaient accueilli 70 000 personnes. Pendant l'hiver 2017, ils étaient 860 000 à y faire appel. Et ils sont de plus en plus jeunes. En 2017, la moitié d'entre eux avaient moins de 25 ans et 38 % étaient mineurs. Cela mesure l'augmentation du dénuement en 30 ans qui s'est aggravée en même temps que le chômage et la précarité.
A force de semer la misère, les dirigeants de cette société vont récolter la colère. Une récolte bien méritée !

Argenteuil, des équipements municipaux à utiliser au maximum, en plus et pas en moins …


Pour cela, cela demande une action forte



Un point du dernier conseil municipal portait sur la « fin du service de halte-garderie du samedi » à la ludothèque « le Coffre à jouets ».
         Le point était présenté par Philippe Métézeau, l’adjoint en charge du secteur de la petite enfance. Comme il l’a déclaré en commentant hier un article de notre blog sur la fermeture du service « Séniors at Handicap » le samedi matin à la mairie d’Argenteuil, il nous justifiera à nouveau cette fermeture par A+B et chiffres à l’appui, par l’insuffisance de l’utilisation de ce service d’halte-garderie à la ludothèque le samedi.
         Oui bien sûr, il y a certes sans doute les chiffres limités de la fréquentation actuelle. Mais pourquoi ne pas prendre la question par un autre bout : comment augmenter cette fréquentation ? Quelles actions de la part de la municipalité pour y parvenir ?
         Surtout lorsqu’il s’agir du samedi qui « rencontre » nous dit-on « très peu de succès » aujourd’hui, mais qui a priori pourrait en prétendre à bien davantage.
         Oui, mais pour faire fonctionner au mieux un équipement municipal, cela demande des actions particulières, et des personnes pour approfondir le sujet.
         Et ce n’est pas seulement vrai pour la Ludothèque.

Services publics utiles à la population en déliquescence


Voie rouge contre carte blanche

Nous avons évoqué la commission d’enquête venue sur Argenteuil pour proposer des solutions concernant les services publics. Nous nous sommes moqués un peu des mots ronflants dont elle se sert : elle aurait « Carte blanche » et le « champ libre » pour agir.
         Dans les jours qui viennent, il y aurait une réunion de bilan avec ceux que ces gens-là ont consultés.

         Deux photos que nous apportons pour aider à leur réflexion.

Vendredi 30 novembre, centre CPAM rue de la poste prolongée



Samedi 1er décembre, gare d’Argenteuil, rechargement du pass navigo



Hôpital de Beaumont sur Oise : défendons un service public essentiel à la population :
Pour la défense et le développement de l’offre de soins à l’hôpital de Beaumont sur Oise
Rassemblement Mercredi 5 décembre 18 à 14 heures 30 à l’entrée de l’hôpital