jeudi 28 juin 2018

Grève et manifestations aujourd’hui


Aujourd’hui 28 juin : c'est tous ensemble qu’il faut lutter



À 14h00 à Paris, place de la Bastille pour se diriger vers République

Les syndicats CGT, Force ouvrière et l’Union syndicale solidaire appellent le 28 juin à une journée interprofessionnelle avec les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et FIDL, en soutien « aux étudiants et aux travailleurs, actifs, chômeurs ou retraités, des secteurs public comme privé, mobilisés pour la défense de leurs droits et l’aboutissement de leurs revendications ». Les cheminots sont appelés à faire grève ce même jour, dans le cadre de la lutte qu’ils mènent maintenant depuis trois mois.
Le 28 juin est l’occasion d’affirmer la nécessité de se battre tous ensemble. Il faut faire de cette journée de protestation contre la politique anti ouvrière du gouvernement une réussite.
A Paris, le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14 heures au métro Chemin Vert.

Enedis, GRDF : mouvements de grève




Enedis et GRDF : des mouvements de grève

Actuellement et depuis plusieurs semaines, des mouvements de grève ont éclaté et se poursuivent chez Enedis et GRDF, les entreprises nées de l’éclatement d’EDF et GDF en 2004.
Le 19 juin par exemple, il était question de 150 sites concernés par ces mouvements dans l’ensemble du pays. Cela se traduit par des manifestations, des occupations, des coupures, etc. Pour le moment ces actions se font à l’initiative de militants locaux de la CGT, largement majoritaire, et mobilisent surtout les militants. Mais il y a aussi des « temps forts » qui s’élargissent en partie à l’ensemble du personnel. À GRDF Marseille, la mobilisation a été particulièrement importante.
Le 26 juin, à titre d’exemple, il y avait des actions, aussi bien à Noisy-le-Sec, en région parisienne, qu’à Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron, parmi bien d’autres. Les taux de grévistes sont extrêmement variables, selon les sites les régions et les métiers.
Les raisons du mécontentement sont nombreuses et variées, selon les secteurs : partout des suppressions d’emplois avec appel à la sous-traitance et filialisation d’activités. Certains disent que les entreprises se sont transformées en arêtes centrales de poisson.
La pose des compteurs Linky entraîne des suppressions de postes. Des astreintes sont supprimées, remplacées par la sous-traitance, ce qui entraîne de grosses pertes sur les primes. À la branche commerce, des embauches se font, dans des filiales, à des conditions inférieures au statut des IEG (Entreprises électriques et gazières). À quoi s’ajoute la revendication d’augmentation des salaires.
Mais derrière tout cela, il y a aussi l’inquiétude due à la menace, évoquée par le gouvernement, de rediscuter du statut des électriciens et gaziers, exactement comme il vient de le faire pour les cheminots. Depuis le début de la grève des cheminots, bien des agents d’Enedis et GRDF disent : « Après eux, ce sera notre tour ».

                                             Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2604)

Rwanda 1994, une Turquoise rouge sang


La « grande muette » et basses œuvres réelles et parlantes



Un aviateur de l'armée française, intervenant au Rwanda en 1994 dans l'opération Turquoise, témoigne à son tour sur le soutien de l'armée française aux génocidaires hutus.
Il dément le caractère humanitaire de l'intervention française. Il explique qu'ils étaient là « pour faire la guerre », en favorisant les génocidaires que la France soutenait.  
Les témoignages s'accumulent, mais cela n'empêche pas le général Lafourcade, alors commandant de cette opération Turquoise, de qualifier ces témoignages d'"inepties". Depuis les guerres coloniales jusqu'à ses opérations récentes en Afrique, l'armée a toujours nié ses crimes.

Navigo remboursé, même partiellement, c’est bien la moindre des choses


Avec l’espérance qu’il n’y aura pas loin de la coupe aux lèvres



Les voyageurs qui utilisent le forfait Navigo devraient pouvoir bénéficier d’un remboursement à hauteur de 50% de son prix.
         On ne sait trop s’il s’agit du total de ce coût, ou seulement de la partie non remboursable par l’employeur.

         C’est tout de même la moindre des choses que le service n’ayant pas été assuré correctement, la SNCF en liaison avec la Région Ile de France décide cette mesure.
         Nous rappelons à cette occasion que c’est l’ensemble du coût du transport vers nos lieux de travail qui devrait être supporté par les employeurs, par temps de grève comme en temps normal.
         Quant à ce remboursement partiel, nous espérons qu’il sera rapidement effectif. Mais là, ce n’est pas si simple.

La liquidation de l’agence SNCF sur Argenteuil a été une catastrophe. Les employés qui n’y peuvent rien, nous dirigent vers les agences de Paris-Saint-Lazare et d’Ermont-Eaubonne. Oui, catastrophique, malgré toutes les déclarations du maire d’Argenteuil sur la question que cela serait sans conséquence pour les usagers !

Cartes d’identité, passeports, délais à rallonge


Infernale « simplification » informatisée

 
Il faut le vouloir
Les délais pour obtenir une nouvelle carte nationale d'identité (CNI) biométrique sont toujours plus à rallonge, particulièrement dans cette période de vacances. C’est vrai à Argenteuil comme dans bien d’autres communes.
Depuis que le gouvernement a décidé qu'elle ne serait délivrée que par un nombre restreint de communes, obtenir un rendez-vous dans une mairie habilitée afin de concrétiser le dossier et se faire relever les empreintes digitales, demande d'attendre en général un mois au minimum pour un rendez-vous auquel il faut ajouter le délai de fabrication de la carte. Il ne faut vraiment pas être pressé, malgré tout le travail des employés territoriaux, par ailleurs partout en nombre insuffisant.
La simplification administrative, c'est l’amplification de l'attente pour les usagers.