lundi 23 avril 2018

Frontières, libre circulation, selon que vous serez riches ou pauvres





La presse fait état des « passeports de complaisance » que l'on peut acheter pour 1 million d'euros à Malte. Mais cette île n'est pas le seul paradis accueillant pour les riches. Bien des pays européens offrent des « goldens visas ». Au Portugal ou en Espagne, il suffit d'acheter pour 500000 euros de biens immobiliers et de résider entre cinq et dix ans pour acquérir un passeport européen.
Pour les hommes et les femmes qui fuient la misère, les pays riches sont cadenassés et entourées de barbelés. Décrocher un simple visa de tourisme est un parcours du combattant. Par contre, les hommes d'affaires circulent sans entrave, partout où ils veulent.

Argenteuil, marché Héloïse, et municipalité, une bataille perdue d’avance


Si elle veut la révolte des commerçants et des chalands…

 
                                                                                      Photo Le Parisien-95

Nous avons déjà évoqué la question il y a quinze jours. La municipalité fait pression pour que le marché Héloïse du dimanche se termine à l’avenir beaucoup plus tôt. Elle fait pression sur le délégataire, et celui-ci fait pression sur les commerçants du marché.
         Aux dernières nouvelles il faudrait que ces derniers arrêtent de vendre impérativement à 13 heures 30.
         C’est une lubie de la municipalité qui sait pertinemment que c’est inapplicable, d’autant plus que la clôture tardive du marché est une tradition ancienne.
         Que ce marché ne lui plaise pas est une chose, mais qu’elle s’en prenne aux commerçants et aux chalands modestes de cette façon en est une autre.
         Si elle veut vraiment satisfaire  la population du quartier, qu’elle annonce l’abandon du « projet Héloïse » qui risque de créer bien d’autres désagréments pour les habitants du quartier que les soucis liés à un marché plus que centenaire !

Argenteuil, médiathèques, quelle place pour les "classiques" et les livres d'art ?


Les œuvres d’aujourd’hui, mais également celles du passé

 
Lire les œuvres de Balzac dans La Pléiade grâce à la bibliothèque Aragon-Triolet dans les années 1975...

Nous avons reçu d’un de nos lecteurs le témoignage suivant qui s’étonne de la faiblesse de la présence des « classiques » et des livres d’Art dans les médiathèques de la Ville d’Argenteuil, et que certains rayonnages soient largement incomplets. Nous rappelons que la responsabilité des médiathèques dépend de la municipalité, et que ce qui y est fait relève de sa politique culturelle, si tant est qu’elle en ait une.
 Nous partageons l’étonnement et le contenu du témoignage de ce lecteur. Nous attendons bien évidemment les commentaires de chacun. Que le débat commence. DM 

« … En gros l'explication qu'on me donne est : 1) on supprime tout ce qui ne sort pas assez 2) nous ne sommes pas une bibliothèque de conservation, mais d'actualité (on donne ce que les gens réclament). 3) les livres du genre pléiade etc sont plutôt destinés à des bibliothèques universitaires. 4) enfin, il faut que la bibliothèque soit un espace aéré, d'où les étagères à moitié vides.
Inutile de dire que je suis en désaccord avec tout ça, ne serait-ce que parce que bon nombre de ces œuvres complètes ou classiques ne sont plus réédités (et qu'il faut quand même conserver la base de notre patrimoine. Et en tant que lecteur, jamais je n'aurais découvert Aragon, et bien d'autres qui m'ont conduit aux études de Lettres, si de magnifiques collections n'avaient été physiquement présentent sur les rayonnages. (Par exemple il y avait les œuvres complètes de Zola par Henri Mitterrand, avec tous ses écrits de jeunesse, journalistiques, la critique, les poèmes etc.… qu'on ne trouve plus, même en La Pléiade. Ces volumes ont été retirés : comment un jeune lecteur pourrait-il les découvrir autrement qu'en tombant dessus ?)
Enfin, je défends dans l'idée de bibliothèque, le fait qu'on peut "essayer" gratuitement tout un tas d'auteurs classiques ou difficiles, dont on n'aurait pas fait la dépense en librairie. Le lecteur peut ainsi tester ses goûts, découvrir ce qui lui plaît, et ainsi trouver sa voie. Ou revenir plus tard à un auteur auquel il n'aura pas accroché dans un premier temps. Bref, la bibliothèque municipale gratuite a un rôle d'éducation très grand à jouer. Il ne s'agit pas seulement de donner aux gens ce qu'ils connaissent déjà. Ceci concerne la littérature, mais il en est de même pour le rayon des livres d'art, qui a été aux trois quarts vidé : là encore, ce sont des livres chers pour les non-initiés, et qu'on ne retrouve plus forcément après.
 Je me souviens qu'au temps où j'ai commencé à fréquenter la bibliothèque, il y avait les deux grands volumes d'Aragon sur Matisse ; on ne les trouve plus que dans une édition Quarto en noir et blanc ! Il y avait les écrits sur l'art d'Eluard en trois volumes aux Editions du Cercle d'art ; disparus. Etc etc... En conclusion, je ne dis pas qu'il ne faut rien retirer, mais ce geste doit-être raisonné. Qu'on ne trouve pratiquement plus un livre d'Elsa Triolet dans la bibliothèque qui porte son nom, ça me paraît dingue (d'autant qu'avant ils y étaient tous). Voilà en deux mots… »

Karl Marx, 1818-2018, des idées plus que jamais d’actualité


Des idées toujours aussi jeunes !



Il y a 200 ans, en mai 1818 naissait Karl Marx. Les idées communistes révolutionnaires dont Marx est, avec son ami Engels, l'initiateur ont été partagées par des générations de militants. Elles ont guidé Lénine, Trotski Rosa Luxembourg dans leur combat. Si ces idées sont aujourd'hui minoritaires, c'est la responsabilité du stalinisme. Mais elles restent bien vivantes Un article paru dans le quotidien Le Monde signale qu'aux États Unis une fraction de la jeunesse trouve chez Marx des explications pour comprendre le monde capitaliste d'aujourd'hui. En effet, les idées de Marx permettent de comprendre le fonctionnement de ce système d'exploitation qui menace plus que jamais l'avenir de l'humanité. Souhaitons que ces jeunes en tirent la même conclusion que Marx et Engels, qui n'étaient pas seulement des théoriciens mais des militants : seule la classe ouvrière peut abattre le capitalisme et, à partir des immenses capacités de production que cette économie capitalisme a engendrée, bâtir un avenir communiste.
Deux siècles après la naissance de Marx, la jeunesse qui veut changer le monde doit renouer avec ces idées et ce programme.

dimanche 22 avril 2018

"Retraités, actifs, public, privé, c'est tous ensemble qu'il faut lutter !"


Vous avez dit « convergence des luttes » ?

 
Le 16 mars dernier

Les organisations syndicales de retraités appellent à manifester le … 14 juin prochain. Hausse de la CSG pour des millions d’entre eux, blocage des pensions, baisse des revenus, effondrement des services publics, les retraités ont certes toutes les raisons de se mobiliser.
         Mais c’est uni dans la mobilisation que le monde du travail sera plus fort, et ce n’est pas en organisant des journées de manifestation les unes après les autres que nous y parviendrons.
         De nombreux retraités l’ont compris qui étaient présents dans la rue jeudi dernier.
         Alors que les cheminots sont entrés dans la lutte, c’est maintenant qu’il faut lutter, et non ni à la saint glin-glin ni dans son petit pré carré.

En revanche un bel exemple ci-dessous de ce qu’il faut faire…