jeudi 18 janvier 2018

Les Républicains, Wauquiez : liberté de la presse, mais pas trop


Liberté conditionnelle


La semaine dernière, la direction de France 3 Rhône Alpes a suspendu la diffusion d'une série de reportages sur Wauquiez. Elle prétendait que l'un de ces reportages était "déséquilibré". Sans les remettre en question, ce reportage de 3 minutes, portait un regard critique sur les économies budgétaires dont Wauquiez se vante depuis qu'il préside la région.
Devant les remous internes provoqués par ce qui s'apparente à de la censure, les derniers reportages ont finalement été diffusés. Mais Wauquiez a obtenu un droit de réponse, en plus des 50 minutes d'antenne dont il a bénéficié le dimanche 14 janvier. La direction de France 3 et Wauquiez ont affirmé qu'il n'y a pas eu la moindre pression. Même si c'est vrai, cela illustre comment les médias ont des réflexes d'autocensure face aux hommes de pouvoir à qui ils donnent par ailleurs de longs temps de parole.

Migrants de Calais, Macron : la politique honteuse du gouvernement


Révoltant !

 

campement de migrants

Des associations d'aide aux migrants à Calais ont déposé plainte contre la confiscation des biens des migrants. Lors des opérations de « nettoyage », la police confisque et détruit les affaires des réfugiés (duvets, bâches, sacs à dos) pour les dissuader de rester à Calais.
Macron et son gouvernement sont tout sourire à l’égard des riches et des puissants, mais ne laissent même pas le strict minimum aux migrants !

mercredi 17 janvier 2018

Députés du Val d’Oise : qu’ils causent ou qu’ils se taisent…


Présents ou pas, sur le fond, du pareil au même.

Le Parisien-95 vient de publier un état de la participation des députés du Val d’Oise, sur leur présence en commissions de l’assemblée nationale, à leur intervention dans celles-ci et dans l’hémicycle, les amendements proposés sans que l’on sache sur ces derniers ce qui a été retenu… il paraît que tout cela aboutit à un classement, d’où il ressort que la députée d’Argenteuil-Bezons occupe la 180ème place.
         A part cela, vous ne saurez rien sur le véritable contenu de leur activité, sur ce qu’ils ont dit et proposé de modifier. Et l’on ne peut pas dire qu’ils aient une activité folle pour en informer la population.
         En tout cas, les uns et les autres ne se sont pas singularisés face à la politique gouvernement qu’ils soutiennent.
         Alors présent ou pas, on aimerait connaître l’état de leurs bras et de leurs pieds sur lesquels le classement du Parisien ne nous apprend rien. Leurs bras qui risquent une tendinite à trop devoir se lever pour soutenir ce gouvernement anti-ouvrier. Leurs pieds qui semblent si à l’aise dans leurs chaussures de godillots.
 

Peut-être qu’elle étudie encore

En septembre, la députée d’Argenteuil-Bezons nous avait dit qu’elle n’avait pas encore les éléments pour se faire une opinion sérieuse sur le « projet Héloïse » de G. Mothron.
         Quatre mois plus tard, elle a progressé sur la question ?
         En tout cas, sur le sujet, c’est silence-radio de sa part !

Argenteuil banquet Lutte ouvrière et maire anti-démocrate


Petite vengeance anti-démocratique

Voir la lettre ouverte ci-dessous. Nous joindrons chaque conseillère et chaque conseiller municipal afin qu’il se prononce sur une décision anti-démocratique. Nous avons déjà reçu le soutien de l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil.  

M. Dominique MARIETTE

2 rue Rouquès, 95100 Argenteuil

MDommarie@aol.com  

06.99.49.98.64.                                                                    Argenteuil le 17.1.18.

Lettre ouverte au maire d’Argenteuil, aux conseillères et conseillers municipaux, à la population de la commune,

Monsieur le maire d’Argenteuil,
Vous avez décidé d’empêcher le parti Lutte ouvrière d’organiser son banquet 2018 sur la commune, banquet qui se tient chaque année depuis 1989 et qui y réunit ces dernières années près de 600 personnes.

Rappel des faits : Comme régulièrement, nous vous avons envoyé en octobre 2016 une lettre de réservation pour ce banquet 2018. Nous n’avons jamais eu de réponse à ce courrier. Nous avons pu longtemps penser que les aléas concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar et de la mise en place de la structure provisoire de remplacement expliquait le retard de réponse.
            Mais début décembre, nous apprenions par hasard que, la fin de l’utilisation de cette salle des fêtes étant reportée, une « fenêtre » s’ouvrait pour la tenue du banquet Lutte ouvrière. Nous apprenions qu’une date avait été fixée, et qu’il ne restait qu’à ce que vous l’entériniez.
            Deux jours avant le conseil municipal, nous rencontrant sur le marché Héloïse, vous me dîtes que cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal qui devait avoir lieu le 19 décembre. Chacun pourra juger du niveau d’une telle condition relevant plus d’une salle de classe primaire que des rapports qui doivent avoir lieu entre édiles et habitants.
            Le lendemain, nous croisant à nouveau, à l’occasion du « repas des anciens », vous me dîtes que nous aurions une réponse avant la fin de l’année. Celle-ci est arrivée, nous sommes le 17 janvier, et cette réponse ne nous est, malgré votre engagement, jamais parvenue.
            Loin de toute démocratie élémentaire, votre décision relève d’une attitude autocratique. Vous croyez nous faire payer de cette façon nos opinions et nos actes militants, puisqu’à Lutte ouvrière nous considérons que nos opinions impliquent que nous les mettions en pratique. Que nous dérangions vos opinions et vos actes, chacun le comprendra aisément, mais la démocratie la plus élémentaire exige qu’au-delà de tout, une place soit laissée à chacun, au niveau de l’expression comme de l’action et de ses moyens. Cela s’appelle les « libertés fondamentales ».
            Nous espérons que vos colistiers ne vous suivront pas sur cette voie, et nous appelons par ailleurs les Argenteuillais à être juge de son caractère désastreux.

                                                 Avec mes salutations,

                                                                  Dominique MARIETTE       



RATP bus - Thiais : mort d’un conducteur


Mort d'un conducteur

Jeudi 11 janvier matin, au dépôt de Thiais, un conducteur a été écrasé par son bus alors qu’il en faisait le tour pour procéder à des vérifications avant sa prise de service. Il est décédé sur le coup.
Comment a-t-on pu en arriver là ? On n’aura pas les résultats de l’enquête avant longtemps et la direction cherchera à garder la main sur les informations collectées au cours de l’enquête. De toute façon, que des travailleurs meurent au travail, c’est inacceptable.
Le sentiment général dans le dépôt, c’est que cet accident mortel s’est produit dans un contexte de tension causé par la détérioration des conditions de travail et les pressions croissantes de l’encadrement, que les travailleurs du dépôt de Thiais dénonceront en faisant grève ce samedi 20 janvier.