dimanche 19 novembre 2017

Argenteuil, "Jean Vilar", Figuier blanc, jeudi 23 novembre à 19 heures 30 pour dire non à un « projet Héloïse » destructeur


Jeudi 23, 19 heures 30 esplanade du Figuier blanc

 
 
 
 

Clichy, campagne municipale contre les musulmans, le boumerang du clientélisme. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière.


Clichy : le maire en campagne contre les musulmans

Depuis le mois d’août, une grande banderole arborant « Stop aux prières de rue illégales » est suspendue au-dessus du boulevard Jean-Jaurès, à la hauteur de la mairie de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.
Pour donner plus de corps à sa campagne, le maire LR Rémi Muzeau (ancien suppléant de Patrick Balkany) aidé de la présidente du conseil régional Valérie Pécresse, accompagnés du ban et de l’arrière ban des élus de droite d’Île-de-France, n’ont pas hésité à descendre dans la rue. Vendredi 10 novembre, ils étaient quelques dizaines, drapés de bleu-blanc-rouge, à défiler pour demander… « qu’un sang impur abreuve nos sillons ».
Le maire tout comme l’ancien maire « socialiste » ont joué sur la multiplicité des associations marocaines pour s’attirer les bonnes grâces des unes face aux autres dans leur conquête de Clichy aux dernières municipales.
Dans plusieurs interviews, Rémi Muzeau comme Valérie Pécresse n’ont pas hésité à donner des arguments aussi mensongers que révélateurs de leurs réelles préoccupations. D’après eux, il y aurait « deux mosquées à Clichy » – ce qui est faux –, les prières de rues seraient illégales, ce qui est faux également puisque les processions religieuses sont permises, enfin les prêches seraient en arabe alors que ce serait interdit – ce qui est encore faux. Le maire décrit Clichy comme une ville « où il y a beaucoup de sièges sociaux…. comme L’Oréal, Amazon, Bic » et déplore « l’image que l’on donne de sa ville », ajoutant : « Lorsqu’on voit dans le monde entier cette image de Clichy, on ne supporte plus. » Il parle à la place des Clichois et leur fait dire qu’ils n’en peuvent plus. Il n’hésite pas à mettre de l’huile sur le feu en montant les uns contre les autres, en accusant « des gens qui bafouent la République », et en brandissant la peur du radicalisme.
C’est depuis la fermeture d’un lieu provisoire, accordé par l’ancienne municipalité et dont le bail expirait en mars dernier, que les prières ont commencé, au début dans la rue puis sur la place du marché le vendredi. Ouvrir un lieu de prières était d’ailleurs une promesse électorale de Rémi Muzeau.
Ces gens-là ne sont jamais avares de promesses pour se faire élire. Une fois élu, le maire a aussi remis en cause l’existence d’un centre de santé municipal accueillant jusqu’à 5 000 habitants, ainsi que celle de deux immeubles HLM de plusieurs centaines de logements. Enfin, pour ne pas être gêné lors des conseils municipaux par des habitants mécontents, il vient de décider de déplacer les réunions le matin.
Sa campagne mensongère lui a finalement permis d’entraîner quelques militants du Front national derrière lui… Normal, quand on va chercher ses arguments dans le caniveau.

                                         Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2572)

Cour européenne des droits de l'Homme : la France condamnée pour un "usage disproportionné de la force" pratiqué par quatre policiers sur un homme qui en était mort


On nous informe



« La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné la France pour les traitements inhumains et dégradants infligés par 4 policiers à Mohamed Boukrourou, mort d'une défaillance cardiaque dans un fourgon de police  en 2009 à Valentigney (Doubs), policiers qui avaient bénéficié d'un non-lieu en 2013.(...)
La CEDH a condamné l'État français à verser de 4.000 à 6.000 euros pour dommage moral aux requérants, 6 membres de la famille de Mohamed Boukrourou. La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait estimé, dans un rapport en décembre 2011, que la police avait fait un "usage disproportionné de la force" lors de l'interpellation de Mohamed Boukrourou. Mais en 2013, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon avait confirmé le non-lieu pour les policiers mis en cause pour homicide involontaire. »

Union européenne : sommet d’ hypocrisie


Oui, bla bla

 

Un sommet européen, labellisé « sommet social » - le premier depuis 20 ans ! - s’est tenu à Göteborg. Aucune mesure "sociale" n’en est évidemment sortie. Les phrases creuses en revanche ont été au rendez-vous, contre le « dumping social », la recherche d’un « nouveau socle » et autres paroles destinées à donner le change aux opinions publiques sur l'air de "la crise est derrière nous". C’est un peu comme si, après avoir incendié une ville, des pyromanes s’adressaient aux habitants pour discuter du mieux vivre. Le ridicule ne tue pas, leurs politiques d’austérité si.

Macron : « pacifier » la guerre anti-sociale qu’ il mène contre le monde du travail ? Il veut faire donner du lait par un bouc ?


Au service du Capital

 


Sous les feux de la rampe en Suède, Macron en a profité pour vanter sa méthode et ses ordonnances, qui laminent le Code du travail. Il a appelé le «monde patronal» et le «monde syndical» à «sortir des guerres de position» et à négocier avec l’idée qu’il ne doit y avoir ni vainqueur ni vaincu. Il voudrait faire oublier, avec cet enfumage, la véritable guerre qu’il mène au service de la bourgeoisie et de concert avec elle contre les travailleurs. Quant à espérer quelque chose en s’asseyant autour d’une table avec le grand patronat, autant demander au vautour de se nourrir de quinoa.