mardi 28 mars 2017

Nathalie Arthaud invitée d'Alexandra Bensaid sur France Inter

Nathalie ARTHAUD en campagne J-27


Dans les médias

 

 
Mercredi 29 mars
 
A 12 heures 30
France 3 : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h15
C News : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 19h30
France Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier
 
à 19h30
Mediapart : Interview de Nathalie Arthaud
 
France 2 :  Interview de Nathalie Arthaud à la fin du journal de 20h
 
 
Jeudi 30 mars
 
à 08h15
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h30
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
 
à 18h45
Public Senat : Interview de Nathalie Arthaud
 

 C'était dimanche
 
                                                                         






Aux jeunes 

La jeunesse doit se révolter ! 

L’élection présidentielle ne peut pas changer la société. Les principaux candidats ne s’attaquent pas au pouvoir des capitalistes, ni même à leur enrichissement. Même si l’un voulait sincèrement changer les choses, il aurait à affronter le « mur de l’argent ». Or seule la mobilisation de millions d’exploités peut le faire.
Mais ces élections permettent au moins de réfléchir à ce qu’est la société actuelle, à ce qu’elle prépare, qu’on ait le droit de vote ou pas. On dit que l’avenir appartient à la jeunesse : surtout s’il se trouve des jeunes remettant en cause l’ordre social et luttant pour une société humaine et rationnelle, communiste.
Ce qui se passe à l’autre bout du monde, comme au pas de notre porte, est révoltant. Des migrants fuient la guerre ou la misère, meurent en Méditerranée ou sont refoulés aux frontières de l’Europe. Ici, dans un des pays les plus riches, des femmes et des hommes se retrouvent à la rue parce qu’ils ont tout perdu, leur emploi, leur logement. Nous vivons dans une société de plus en plus barbare. Et cela s’accompagne de la montée des idées réactionnaires, racisme, chauvinisme, communautarisme, sexisme, dressant les pauvres contre les pauvres, au plus grand bénéfice des classes riches.
Mais pourquoi considérer cette organisation sociale comme une fatalité ? L’ordre social actuel, c’est l’ordre capitaliste ; l’intérêt d’une infime minorité s’y impose à des milliards d’êtres humains. Huit multimilliardaires possèdent autant que la moitié la plus pauvre de l’humanité, dit l’organisation Oxfam.
Quand le pouvoir est aussi concentré, comment imaginer de rendre raisonnable ce système économique ? Il ne faut pas chercher à le réformer, il faut le renverser.
Les élections représentent l’occasion de lever le drapeau de la contestation de l’ordre social, de montrer que le courant communiste révolutionnaire existe. Chacun peut montrer par son vote qu’il est du côté de ceux qui font tout tourner dans cette société, de l’ouvrier à l’ingénieur, du côté de ceux qui n’exploitent personne, les travailleurs.
Voilà le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, une candidate communiste présentée par Lutte ouvrière.

Santé : "déserts médicaux", une situation inacceptable


Yonne – Migennes : 1700 patients sans médecin : la population frappée par la guerre pour le profit

 

A Migennes, dans l’Yonne, un docteur a été suspendu le 1er février 2017 par l'Ordre des médecins, parce qu'elle avait donné trop d'arrêts de travail. Depuis, ses 1700 anciens patients ont du mal à retrouver un médecin se soigner car il n’en reste plus que huit pour 15000 habitants dans l’agglomération, et les urgences de Joigny, à 10 km, sont déjà saturées. Cette décision a été contestée par la population, comme en témoignent les nombreuses signatures de pétitions laissées dans les pharmacies.
Cette suspension arrive au moment où l’Assurance-Maladie multiplie les annonces visant à limiter de plus en plus le remboursement des soins et à encadrer les médecins qui déclarent trop d’arrêts de travail à son goût. Les derniers en date à protester sont les radiologues, en grève à 80% jeudi 22 mars.
A Migennes comme partout ailleurs, l'accès aux soins pour la population est remis en cause, et les organismes sensés le garantir comme l’Assurance-Maladie, se sont transformés en autant d’institutions dont le but est bien plus de gérer la dette du système de santé, au profit des patrons et des financiers et au détriment des travailleurs.

Conseil municipal d'Argenteuil : "risques naturels majeurs" et leur évaluation, juste ou pas


Risques majeurs… et pas seulement naturels

Le point n°13 de l’ordre du jour du conseil municipal d’Argenteuil de ce soir porte sur le règlement d’un litige avec un promoteur immobilier.
         Selon nos informations, il s’agirait d’une histoire qui remonte à près de vingt ans, où il est question d’un permis de construire qui fut délivré par les services de la commune sans que l’existence d’un risque naturel ait été considérée, lequel, dans les faits, eut ultérieurement des conséquences fâcheuses.
         Nous en apprendrons peut-être plus ce soir, mais cette affaire nous rappelle la prudence qui devrait être systématiquement de mise dans de telles situations.
         Ainsi, pour ce qui est de « l’ilot Héloïse » convoité par le promoteur Fiminco, où en est-on du projet sur le plan de l’appréciation des « risques naturels majeurs » ?
         Ce terrain a une double origine. En partie, il est composé d’une partie de l’ancienne île dont le bras de Seine fut comblé durant la première moitié du XIXème siècle, laquelle île fut le résultat du dépôt d’alluvions fragiles. Le remblaiement du bras de Seine a lui-même été composé de matériaux tout aussi peu stables. Quant à la localisation de  cet espace sur une des rives du fleuve, elle induit des risques majeurs d’inondations par submersion ou infiltration.
         Oui, où en est-on de l’évaluation de tous ces risques ?
         A défaut d’une juste évaluation de ces derniers, dans quelques décennies, si le projet Fiminco aboutissait, la Ville devra-t-elle payer à nouveau de grosses sommes d’argent de pénalités pour ne pas avoir apprécié correctement la réalité ?


Demain : "dans la série : des "élections présidentielles" qui n'intéressent pas des candidats aux élections législatives"...

lundi 27 mars 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 27 mars 2017



Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs !

Dimanche dernier, Nathalie Arthaud tenait son principal meeting de campagne, devant 4000 personnes, à Aubervilliers près de Paris. Parmi les intervenants, plusieurs militants ouvriers ont dénoncé la lutte de classe menée au quotidien par leur patron. Les chantiers navals à Saint-Nazaire recourent massivement à l’intérim et à la sous-traitance, avec des rythmes de travail toujours plus soutenus qui augmentent les risques d’accident. Le groupe aéronautique Safran bloque les salaires et fait 1,8 milliard d’euros de profits, soit l’équivalent de 2250 euros brut mensuels prélevés sur chaque salarié ! La direction de PSA parvient à un profit record, lui permettant de racheter Opel et d’arroser ses actionnaires, parce qu’elle a fermé une usine et supprimé 17 000 emplois. Même dans les hôpitaux, les critères de rentabilité s’imposent, les personnels sont débordés et les patients en souffrent. Elles sont là, les raisons de la crise. En licenciant les uns et en surexploitant les autres, le grand patronat accumule des fortunes colossales, mais il appauvrit le reste de la société.
En Guyane, la classe capitaliste fait preuve de la même rapacité. Dans ce vestige de l’empire colonial, près de la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté et un jeune sur deux est au chômage. On y lance ces merveilles de technologie que sont les fusées Ariane, mais une partie des habitants n’a ni eau courante, ni électricité ! La mortalité infantile est trois fois plus élevée que la moyenne française. Les écoliers sont encadrés par deux fois moins d’adultes qu’en métropole.
Alors la population en a assez de l’exploitation, de la criminalité grandissante et de la vie chère. C’est la grève générale. Face à l’État, aux possédants, y compris les notables locaux, souhaitons que les travailleurs de Guyane prennent conscience de leurs intérêts de classe et que, sur cette base-là, leur lutte aille le plus loin possible !
Dans l’élection présidentielle, les principaux candidats cherchent à donner le change. Chacun explique qu’il réduirait le chômage, les inégalités, ou encore la pénurie de logements bon marché... Ce sont des mensonges, car les vrais détenteurs du pouvoir ne sont pas élus : ce sont les principales fortunes du pays, celles qui décident de tout, quelle que soit l’identité du président, ou la nature des institutions.
Ceux qui prônent la VIe république nous mentent. Elle ne changerait rien. Le cimentier Lafarge a prospéré sous les IIIe, IVe et Ve Républiques ; il a participé à la construction du mur de l'Atlantique sous Pétain, a récemment fait des affaires en Syrie sous Daech et était candidat pour construire le mur de Trump entre le Mexique et les États-Unis ! Tout cela en toute impunité, au nom des intérêts de ses actionnaires. Alors ce n’est pas une VIe république qui l’arrêterait, ni lui, ni aucun autre capitaliste !
Si cette élection a un intérêt, c’est de permettre de faire entendre les intérêts des travailleurs. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, présentée par Lutte ouvrière. Elle s’inscrit dans la continuité de celles d’Arlette Laguiller, qui fut en 1974 la première femme, la première travailleuse candidate à la présidentielle, et le fut à six reprises. Comme Arlette Laguiller avant elle, Nathalie Arthaud défend des exigences essentielles pour le monde du travail.
Il faut un travail et un salaire pour tous. Il faut prendre sur les profits des multinationales pour financer les emplois. En un an, la fortune de Patrick Drahi vient de passer de 6 à 13 milliards d’euros. Et son entreprise SFR supprime 5 000 emplois ! Orange, SFR ou PSA ont les mêmes pratiques. Alors, pour éradiquer le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous.
Pour vivre décemment, il faut au moins 1800 euros net par mois. Il faut augmenter salaires et pensions d’au moins 300 euros. Et les salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix.
Les grandes banques européennes continuent de frauder les impôts via les paradis fiscaux, comme vient de le souligner l’ONG Oxfam. Trafiquer les comptes pour échapper à l’impôt, arroser les actionnaires, justifier des licenciements : ce sont des malversations courantes des multinationales. Pour y mettre fin, il faut que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises. Il faut abolir le secret bancaire et commercial.
Aucun de ces objectifs ne pourra être atteint avec un bulletin de vote. Mais soyons nombreux à les approuver le 23 avril, pour les défendre dans les luttes qu’il nous faudra mener. Faisons entendre le camp des travailleurs en votant pour Nathalie Arthaud. Cela dépend de chacun d’entre nous.