lundi 21 juillet 2014

Gaza : halte au massacre !


L’article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de ce vendredi 18.07.14.

 
Israël-Palestine : massacre à Gaza

Après une semaine de bombardements intensifs sur l'enclave palestinienne de Gaza, le gouvernement israélien avait accepté le 15 juillet un cessez-le-feu proposé par l'Égypte, qui n'aura duré que quelques heures, le Hamas ayant rejeté la trêve.

Le mouvement islamiste exigeait, outre l'arrêt des bombardements, la fin du blocus en place depuis huit ans, la réouverture du poste frontière de Rafah à la frontière égyptienne et la libération des prisonniers palestiniens de nouveau arrêtés après avoir été relâchés par Israël dans le cadre de l'accord d'échange du soldat Gilad Shalit en 2011.

Obama s'est empressé de saluer la proposition égyptienne, qu'il a de toute évidence fortement inspirée, mais a tenu à rappeler qu'Israël a le « droit » et « l'obligation » de se protéger. Le représentant de l'impérialisme américain réaffirmait ainsi un soutien sans faille à son principal allié au Proche-Orient, le présentant comme une victime. C'est là un mensonge.

Si dans ce conflit sans fin il y a un responsable, un agresseur, c'est l'État d'Israël. C'est lui qui emprisonne à Gaza toute une population. C'est lui qui, en Cisjordanie, s'empare de terres appartenant à des Palestiniens pour étendre ses colonies. C'est lui qui érige une multitude de murs et de barrières de toutes sortes rendant difficile, voire impossible, le moindre des déplacements pour des contacts familiaux, des besoins de santé ou d'études. Dans de telles conditions, comment pourrait-il ne pas y avoir des femmes et des hommes qui refusent l'enfermement, le manque de liberté, la misère et l'oppression ? Et c'est d'ailleurs en tant qu'agressés que les Palestiniens réagissent le plus souvent.

Il faut en finir avec le Hamas, clament les gouvernants israéliens, mais ce sont les civils qu'ils terrorisent, détruisant leurs demeures quand ce n'est pas leur vie. Gaza est aujourd'hui sous les bombes, mais c'est de façon permanente que des civils sont pris pour cible et assassinés. Le meurtre de trois jeunes Israéliens qui est à l'origine de l'enchaînement de violence a été précédé par de nombreuses exactions à l'encontre des Palestiniens, dont l'assassinat de deux enfants froidement abattus par un tireur d'élite israélien le 15 mai dernier dans la ville cisjordanienne de Beitounia.

En menant une politique de terreur à l'encontre des Palestiniens, Israël se pose également en puissance menaçante face aux autres peuples de la région. Cela, les dirigeants occidentaux le savent. Israël n'est certes pas leur recours exclusif et permanent mais pourrait le devenir à tout moment. C'est ce qui explique leur complicité à l'égard des crimes commis. Le peuple palestinien paye ainsi de son sang et d'innombrables souffrances la domination impérialiste dans la région.

Georges LATTIER

 

Le communiqué de Lutte Ouvrière du samedi 19.07.14.

Le gouvernement de Hollande complice affiché des massacreurs d’État israéliens

Le bombardement de la population palestinienne dans la bande de Gaza commandé par le gouvernement israélien se poursuit sans relâche. Il s’élargit désormais à l’intervention terrestre et se traduit par plus de 300 morts à ce jour, n’épargnant personne, pas plus les enfants que le reste de la population. Face à ce massacre planifié, le gouvernement socialiste en France vient de décider d’interdire à ceux que ces crimes d’Etat indignent, de manifester ce samedi à Paris.

Le prétexte mis en avant pour justifier cette décision, la crainte d’éventuels désordres, ne trompe personne. En réalité, le gouvernement Hollande a choisi, par ce geste, de montrer, de façon ostensible qu’il se range toujours dans le camp des assassins d’Etat israéliens.

Lutte ouvrière tient à réaffirmer sa solidarité avec le peuple palestinien sous les bombes israéliennes, mais aussi à protester contre cette interdiction dérisoire et politiquement révoltante.

Argenteuil : Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires


Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires

 

Un témoin :

«De nombreux absents, dont P. Métézeau… 

A première vu la tutelle sera évitée et le préfet donnera sa décision courant septembre. Le ton était très dramatique voir mortuaire…

L'Agglo :  G.Mothron propose de rester dans l'Agglo d'Argenteuil-Bezons si P. Doucet démissionne, car il a mené la ville au cataclysme avec un dette abyssale…

Ensuite il a raconté son périple de pèlerin pour trouver une autre Agglo.... sans succès.

Il propose donc de sortir de l'Agglo pour janvier 2016 et ainsi de rentrer dans le Grand Paris. En attendant il parle d'une Agglo avec les Hauts de Seine, de plus de 300 000 habitants.

Le vote a eu lieu et a validé sa proposition.

Prochain conseil municipal en septembre où il faudra voter le budget conforme au préconisation de la cours des comptes. »

 

Article du Parisien 95, in extenso :

 

« La mise sous tutelle menace Argenteuil

Avec 17M€ de déficit l'an dernier, la ville a fait l'objet d'un rapport alarmant de la chambre régionale des comptes.

Maïram Guissé | 21 juil. 2014, 07h00

Le visage grave, le ton solennel, Georges Mothron, le maire (UMP) d'Argenteuil se dit ému. « Jamais Argenteuil n'a été dans une telle situation, indique-t-il avant la lecture du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) -- saisie par le préfet Jean-Luc Nevache -- lors du conseil municipal de vendredi soir. « C'est un texte qui montre qu'on ne s'est pas trompés dans nos chiffres, la CRC entérine les chiffres que nous avons donnés, et donc le déficit énorme du compte administratif (CA) de 2013 », insiste le maire. Ce déficit s'élève à plus de 11 %, soit un peu plus de 17 M€. C'est pour cette raison que la chambre régionale des comptes déclare recevable la saisine du préfet du Val-d'Oise. « On nous disait déraisonnés, on nous disait que les finances étaient assainies, cela montre bien que c'est faux », réagit Xavier Péricat, premier adjoint, chargé des finances. « La situation est très grave, renchérit Georges Mothron. On ne peut plus dépenser quoi que ce soit, on ne peut plus investir. Depuis quinze jours, le Trésor public nous interdit tout mandatement. La ville est au bord de la rupture. » Dans son rapport, la CRC « observe que le redressement durable des finances communales implique nécessairement la poursuite d'une gestion visant à la stricte maîtrise des dépenses de fonctionnement, de personnel en particulier et la programmation des dépenses d'équipement dans des conditions compatibles avec la capacité d'autofinancement de la collectivité ». La CRC conclut à une « détérioration structurelle de la situation budgétaire de la commune ». Pour tenter de redresser la barre, cela passe par « des réductions des frais de fonctionnement, par la baisse des dépenses de personnel », insiste Xavier Péricat.

La ville sera-t-elle mise sous tutelle ? Il faudra attendre septembre pour le savoir lors du prochain conseil municipal. Philippe Doucet, l'ancien maire (PS), prend les paris et assure que cela n'arrivera pas. Le socialiste va même plus loin, il estime que la municipalité « est déçue, elle n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent avec de rapport ». « La CRC veut qu'il y ait une diminution du volume d'investissement par rapport à celui qu'on faisait, il n'y a pas de surprise à ça, réagit Philippe Doucet. On est dans le prévisionnel qu'on avait, car on faisait 45 M€ d'investissement. La CRC propose sur les années suivantes moins 10 M€ ; donc, il n'y a pas de véritable blocage à l'investissement et elle propose une diminution de 1 M€ sur les ressources humaines, ça fait 30 postes. Or l'équipe en place prévoit de virer bien plus de personnes. » Lors du précédent conseil, Philippe Doucet évoquait un « CA pas sincère qui dégage en réalité un excédent de 10,9 M€ ». La municipalité ne partage évidemment pas cette analyse et regrette l'état dans lequel se trouve la commune : « Le rapport de la CRC prouve que nous avons raison. »

 

Mise sous tutelle

21 juil. 2014, 07h00

En cas de déséquilibre trop important du budget de fonctionnement d'une commune, le préfet, en collaboration avec la chambre régionale des comptes, peut décider de mettre une ville sous tutelle, c'est-à-dire d'intervenir directement sur les dépenses et les recettes. Cette procédure reste toutefois exceptionnelle.

 
Brève de la CGT-AB Habitat, à l’initiative du rassemblement de protestation devant le Conseil (voir son site)

 « Contrairement à l'article du Parisien, voir ci-après, Argenteuil dans la Métropole ce n'est pas encore fait. Pour l'instant il s'agit seulement d'une déclaration d'intention. La délibération indique qu'il faut qu'auparavant Argenteuil rejoigne un EPIC c'est-à-dire une communauté d'agglomération qui sera dans la Métropole. Il n'est pas sûr que les Villes mitoyennes (Colombes, Genevilliers, Epinay) créent une communauté d'agglomération avec Argenteuil ou qu'Epinay accueille Argenteuil dans Plaine commune d'autant que la ville veut que la Communauté d'Agglo accueillante reprenne les 80 millions de dettes. Par ailleurs il faudra l'avis du Préfet.

 La lutte continue pour dire NON à la Métropole et pour que l'intérêt des argenteuillais passe avant les chamailleries de cour d'école.

 Pour cela il sera nécessaire que les personnels et la population se mobilisent à la hauteur des enjeux. »

 

 

 

 

dimanche 20 juillet 2014

Argenteuil, nouvelles


Vendredi, avant le conseil municipal. Merci Daniel B pour les photos

 

 

Quand notre vie est directement concernée, on voit bien davantage les problèmes

Comme on pouvait s’y attendre, c’est une nouvelle grande usine à gaz que la municipalité a présentée jeudi aux organisations syndicales de la commune.

         A voir le nombre de questions que la CGT pose dans son compte-rendu, dans cette affaire, il y a plus de questions en suspens que de réponses.

         En tout cas, on voit mal comment la liaison entre les tâches qui relèvent de l’Education nationale et celles qui relèvent des agents territoriaux va pouvoir se faire.

         Dans tous les cas, dans le tableau présenté, on subodore bien des difficultés et plus de travail pour les agents.

         La direction générale ne voit pas les problèmes.

         Les intéressés, eux, vont les découvrir, vite, et réagir.

         La CGT les invite à venir en discuter le lundi 1er septembre, l’après-midi, de 13 heures 30 à 15 heures 30 en mairie.

         C’est une excellente initiative.

 

Décès d’un militant de la CGT

JP mercier, conseiller prudhommal d’Argenteuil n’est plus. Pendant des années, ce militant de la CGT de la Ville a conseiller de très nombreux travailleurs au niveau de leurs droits.

         Lorsque nous allions à l’UL, nous le croisions souvent.

         Il avait 73 ans, et était toujours sur la brèche pour donner un conseil juridique.

         Dans cette période où le patronat se croit souvent tout permis, ses conseils étaient très utiles.

         Ses obsèques auront lieu au crématorium de Saint-Ouen l’Aumône à 11 heures ce lundi 21 juillet, et au cimetière du Chemin vert à Argenteuil à 16 heures. La CGT organise quant à elle une réception du souvenir à l’espace Mandéla que Jean-Pierre fréquentait tant ce même lundi de 12 heures 30 à 14 heures.

         Je ne pourrai être présent, mais au nom de mes camarades de Lutte Ouvrière je transmets un salut fraternel à sa famille et à mes camarades de la CGT.
 
 

Gaza, contre les assassins et leurs complices, des manifestants courageux qui ont bravé l’interdiction.
Hier, des milliers de manifestants ont bravé à Paris l’interdiction gouvernementale à manifester pour crier leur colère contre l’intervention militaire contre les habitants de Gaza.
         Ils ont eu raison.
(voir notre communiqué ci-dessous)
 

 

samedi 19 juillet 2014

Gaza : Le gouvernement de Hollande complice affiché des massacreurs d’État israéliens. Un communiqué de Lutte Ouvrière de ce jour 19.07.14


Le gouvernement de Hollande complice affiché des massacreurs d’État israéliens

 Le bombardement de la population palestinienne dans la bande de Gaza commandé par le gouvernement israélien se poursuit sans relâche. Il s’élargit désormais à l’intervention terrestre et se traduit par plus de 300 morts à ce jour, n’épargnant personne, pas plus les enfants que le reste de la population. Face à ce massacre planifié, le gouvernement socialiste en France vient de décider d’interdire à ceux que ces crimes d’Etat indignent, de manifester ce samedi à Paris.

Le prétexte mis en avant pour justifier cette décision, la crainte d’éventuels désordres, ne trompe personne. En réalité, le gouvernement Hollande a choisi, par ce geste, de montrer, de façon ostensible qu’il se range toujours dans le camp des assassins d’Etat israéliens.

Lutte ouvrière tient à réaffirmer sa solidarité avec le peuple palestinien sous les bombes israéliennes, mais aussi à protester contre cette interdiction dérisoire et politiquement révoltante.

Argenteuil : conseil municipal du 18.07. premiers éléments.


Quand on est élu, c’est pourtant la moindre des choses

 Si l’opposition PS était au complet, il n’en allait pas du tout de même pour ce qui est de la municipalité dont les rangs étaient même très clairsemés, au point que les mauvais langues disent que si l’opposition avait décidé de ne pas y assister, le conseil n’aurait pu se tenir, faute de quorum.

         Quand on veut faire un conseil municipal déjà au cœur de l’été, non seulement cela n’aide pas à ce que tous les habitants puissent le suivre, mais on prend le risque de ce genre de choses, ses propres partisans pouvant préférer leurs congés à jouer le rôle pour lequel ils ont été élus.
 
 
Tout un cinéma qui prépare des mauvais coups auxquels il faut se préparer à résister
Bon, on nous avait dit qu’Argenteuil allait être mis sous tutelle. C’était sûr, on allait voir ce que l’on allait voir, la conclusion du rapport de la chambre régionale de la cour des comptes y allait mener tout droit.

         Celle-ci est toute autre. Pour qu’Argenteuil repasse sous les 5% maximum de déficit du compte administratif, il faut que la Ville prenne sans tarder une décision modificative pour combler ce trou. Il manquerait 17 millions.

         Voilà une nouvelle fois, la municipalité prise à son propre jeu. Elle a choisi de construire un compte administratif 2013 avec un déficit de 13%. Dans ce cas, le préfet ne pouvait qu’interpeller la chambre régionale des comptes. La sentence prévue de celle-ci est : soit vous comblez, soit la Ville sera mise sous tutelle.

         On peut parier que la municipalité qui veut diriger et tout diriger choisira la première solution, et pas la seconde qui lui retirait la direction des affaires au profit de l’autorité préfectorale.

 

Attention danger !

Pour dégager des économies, la masse salariale peut être en ligne de mire.

         La municipalité a, sans tarder, commencé à trancher dans le vif dans l’emploi et la vie de nombreux agents territoriaux.

         On imagine aisément le discours qu’elle ne va pas manquer d’amplifier la main sur le cœur : il faut trouver de l’argent, il faut réduire les emplois.

         Nous le répétons. Que la municipalité mette vraiment tous les comptes sur la table. On verrait alors qu’il y a bien des possibilités de trouver des sous, comme elle a su le faire hier au soir en dégageant une énorme subvention à une association sportive en difficulté.

         Et il aurait à mobiliser la population pour exiger de l’Etat l’argent nécessaire pour aider une collectivité en difficulté simplement parce qu’elle a dû assumer un service public ?

 

On en est où ?

Il y a quelques semaines, le maire mettait en cause avec un grand tapage la gestion de son prédécesseur.

         Des plaintes ont été déposées ?

         En attendant, des faits précis peuvent être portés à la connaissance de la population.

         Tant qu’il n’y a pas d’instruction, il n’y a pas de secret de l’instruction.

         Alors ?

 

« Cachez ce compte que je ne saurai voir » ou « Johnny fais-moi mal »

 

On a assisté hier au soir à un grand moment lorsque le maire, au comble de l’émotion, s’est senti obligé de passer la parole à son adjoint aux finances à propos de la situation financière de la Ville vue par la chambre régionale des comptes. C’était trop fort pour lui, trop dur, son cœur d’Argenteuillais saignait.

         Ca existe toujours Dallas ? Pas besoin de figurant ?

         Il y en a un qui ferait apparemment l’affaire.
 

Réflexion à partager, non ?


Dans l’affaire de la dissolution de la CAAB, son président, député de son état, a le beau rôle.

         Son adversaire à qui cela va comme un gant joue le rôle du méchant, et ce n’est pas a priori demain la veille que l’Agglomération sera véritablement dissoute.

         Mais lui qui n’est « pas opposé à réfléchir à un avenir commun avec la Métropole » qu’entend-il véritablement par là à l’égard d’un projet qui est aussi celui de Valls ?

         Alors quel est l’état de la réflexion du député ?
         Nous reviendrons sur le tract qu'il a fait circuler.