lundi 28 avril 2014

Chine : vive les luttes du prolétariat chinois !



Quelques 30 000 ouvriers - majoritairement des ouvrières – viennent de faire 15 jours de grève dans les usines de chaussures de sport Yue Yuen, à Dongguan en Chine, qui sous-traitent pour les grandes marques. Ils protestaient contre les salaires trop bas, souvent impayés et le non-paiement des cotisations sociales.
Craignant que la grève ne fasse tache d’huile dans cette région qui concentre des milliers d’usines, les autorités ont alterné répression policière et pression sur la direction de l’usine pour qu’elle paye les arriérés de cotisations.
Cette grève, comme toutes celles qui se déroulent actuellement en Chine, montre la force sociale que représentent les travailleurs quand ils s’organisent. C’est un sacré espoir pour l’avenir !

Valls : pas de miracle



Valls, Premier ministre d’un Etat qui se dit laïc et indépendant des religions, a participé au grand show papal ce week-end à Rome. Il venait peut-être chercher le secret des miracles en vue des prochaines élections... Mais s’il pensait faire remonter la cote du gouvernement auprès des milieux catholiques opposants au « mariage pour tous », c’est mal parti. Il a été copieusement sifflé quand sa tête est apparue sur les écrans.
« Paris vaut bien une messe », disait Henri IV. Mais une messe, même de béatification, ne suffit pas aux calotins pour qu’ils consentent à accueillir un premier ministre socialiste dans leur paradis artificiel.

Parti Socialiste : les enfumeurs



Dans le texte de soutien à Valls et son train de mesures contre le monde du travail, initié par le député d’Argenteuil, on retrouve les vieux poncifs mille fois répandus depuis des décennies par ces messieurs. « Les Français savent que la période est difficile et que nous nous en sortirons collectivement en faisant des efforts partagés »… « Ce qu’ils veulent, c’est que les efforts soient justement répartis et utiles ».
         Des efforts « partagés », « justement répartis » !
         C’est l’essence même du capitalisme. Un partage où c’est 99% pour la bourgeoisie et sa consommation luxe que la crise n’a pas écornée, et le reste pour les fins de mois difficiles pour des millions de salariés et de retraités qui s’appauvrissent.
         La pérennité d’un tel système défendue par des « serviteurs zélés » de la classe dominante.