mercredi 22 janvier 2014

Café amer : salaires en rade, rades en carafe

Mon petit café du matin coûte plus cher. Il est passé de 1,25 à 1,30.  centimes, près de 3% de hausse. La hausse de la TVA a été répercutée.
     Pendant ce temps-là, on nous dit que la hausse des prix n’a jamais été aussi faible.

     Les prix augmentent. Les salaires et les pensions doivent suivre. Indexation des salaires et des pensions sur la hausse des prix ! DM

Nouvelles du capitalisme sur l'air de "tout va très bien madame la marquise"

Capitalisme : inégalités mondialisées

L’organisation humanitaire britannique Oxfam vient de publier un rapport dans lequel elle dénonce le fait qu’avant la crise de 2008, la moitié des richesses mondiales étaient déjà détenues par les 2 % les plus riches de la population, et qu’à présent 1 % détient 46 % des richesses.
Alors que, du côté des travailleurs, on compte, selon les chiffres officiels (forcément sous-estimés), 202 millions de chômeurs, Oxfam évalue à 110 trillions (110 000 000 000 000) de dollars la fortune des 1 % les plus riches de la planète.

      Ces chiffres astronomiques sont autant de raisons de mettre à bas une société aussi inégalitaire. Et d’en construire une autre, plus juste et plus humaine.

Des aides au patronat à fonds perdus

Pour justifier le cadeau de 35 milliards d’euros qu’Hollande vient de lui accorder sous forme de suppression des cotisations familiales, le patronat a sorti de son chapeau la promesse de créer, on ne sait pas quand, 1 million d’emplois.
     On peut avoir une petite idée sur ce que valent ces promesses patronales puisque, lorsque la TVA sur la restauration a été baissée en 2009 pour une valeur de 3 milliards d’euros par an, les patrons du secteur avaient promis de créer 40 000 emplois. Or, avec plusieurs années de recul, des rapports officiels ont chiffré entre 6 700 et 10 000 emplois réellement créés. Ce qui fait chaque année 300 000 euros d’argent public par emploi créé par les patrons de la restauration.
     Au lieu de supprimer des emplois publics pour transférer des milliards au patronat, il faudrait au contraire utiliser l’argent public pour recruter dans les écoles, les hôpitaux, les transports, etc.

mardi 21 janvier 2014

Dimanche, le banquet-fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil

Date limite de réservation pour le banquet :
demain jeudi 23.01 à 14 heures


BANQUET – FETE des amis de Lutte Ouvrière

A ARGENTEUIL

DIMANCHE 26 JANVIER 2014

A partir de 12 heures
Complexe Jean Vilar
             Son célèbre apéro

Salle Jean Vilar


A 12 heures 45

Intervention de Nathalie ARTHAUD
porte-parole nationale de Lutte Ouvrière




Son banquet
Quelques poèmes par Fanny Cottençon
Après-midi dansante
Stands
Salle Pierre Dux
A 15 heures 30, conférence scientifique
Animée par Marc Peschanski,

A 17 heures 30, débat avec militants de Lutte Ouvrière de PSA-Aulnay
"Grève de PSA-Aulnay - récit de quatre mois de lutte"
Billets d’entrée en vente auprès des militants : 13 euros, demi-tarif pour les enfants de 5 à 14 ans. Joindre Dominique au 06.99.49.98.64.





Territoriaux d'Argenteuil : extraits du bulletin Lutte Ouvrière du lundi 20 janvier

LA GRÈVE… ET LES EFFECTIFS ARRIVENT
Dans une école de la Ville, pour protester en dernier recours contre une situation interne qu’elles n’acceptent pas, quatre agents des Écoles se sont mises en grève jeudi dernier avec le soutien de la CGT.
Alors qu’en cas d’absences nombreuses, les remplacements ne sont que partiellement pourvus, il en a été autrement dans ce cas, les quatre grévistes ayant été remplacés sans difficulté.
Cela s’appelle : briser la grève.

UNE RÉALITÉ LOIN DU CINÉMA
Pour ceux qui ont vu le film, portant sur le personnel, présenté lors des Vœux municipaux, il donnait l’impression de se passer dans le « pays des fées » ou au royaume des Bisounours.
Présenter un film sur l’engagement des personnels pour le service public est une chose, Gommer tout ce qui y fait obstacle dans les faits, en est une autre.
La réalité relève même parfois de la Série noire.

LES MOTS NE COÛTENT RIEN
« Créativité, fraternité, efficacité », tel est le slogan de la municipalité pour 2014.
Nous connaissons bien la devise que l’on nous bassine depuis notre enfance : « liberté, égalité, fraternité ».
Deux devises. Mais entre ce qui est proclamé, et la réalité, toujours un gouffre !

A DEUX PAS, IL EST VRAI, DU MUSÉE…
Si parmi les agents, certains s’intéressent à ce que pouvaient être des locaux pour les travailleurs dans les années 1950, ils peuvent toujours aller visiter les locaux du service Voirie et Bâtiments, rue Pierre Guienne. Douches, sanitaires et petite cuisine y sont dans un sale état.
Des reliques indignes.

C’EST CONNU : « LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE »
Depuis septembre, il y a eu, sur des sujets divers, trois appels à la grève concernant les Territoriaux. Trois journées de grève pouvaient être défalquées sur la fiche de paie.
Certains qui avaient fait ces trois jours de grève ont eu la surprise de les voir retirés, en même temps,  sur la fiche de paie de décembre.
Histoire peut-être d’anticiper sur la « fraternité » pour 2014.

PAS DE JALOUX
Aux Vœux du personnel, vendredi, pas de champagne pour l’apéro.
En revanche, les « personnalités » en ont eu, aux Vœux du lendemain.
Pourtant, le documentaire présenté aux deux cérémonies, semblait dire que nous étions des sacrées personnalités.

EN TOUT CAS, UNE ÉVALUATION NUISIBLE Á « DÉTRUIRE »
Un directeur peut-il utiliser dans une évaluation d’un agent le verbe « nuire » ?
Ce verbe fort a comme synonyme : « compromettre », « déparer », « desservir », « détruire ».
La capacité d’un vrai chef est, parait-il, de garder la mesure en toute chose.
Quand la mesure est perdue, on peut parler de quoi à son égard ?

LE MINIMUM POUR LA « CRÉATIVITÉ »
Pour les Vœux en direction des « VIP » de samedi, il n’était pas question de restrictions. C’était « forfait illimité». En revanche, quand il s’agit d’obtenir de petites fournitures, on nous parle de restrictions.
On ne doit pas vivre dans le même monde.

TOUS ROULÉS, TOUS REMBOURSÉS !
Suite aux nombreux problèmes de trains sur la ligne Paris-Saint-Lazare, la SNCF propose un remboursement partiel de 30% sur le coupon de novembre 2013, mais seulement pour les voyageurs habitant des communes sur les lignes J et L.
La SNCF lésine sur l’entretien des voies. En sus, elle voudrait lésiner sur le remboursement.

200 ? 300 ? 400 EUROS MENSUELS EN PLUS POUR TOUS !
La remise en ordre du régime indemnitaire est finalisée à l’Agglo. Comme à la Ville, cela se traduit par un petit plus. Pour d’autres, par une opération blanche.

Le grand plus et cela, pour tout le monde, reste donc à obtenir.

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière de ce lundi 20 janvier

UN PACTE CONTRE LES TRAVAILLEURS
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-                     21/01/2014


Il faut être naïf, ou menteur professionnel, pour voir dans les dernières annonces de Hollande un tournant politique. Les travailleurs de Peugeot Aulnay, de Petroplus, d'ArcelorMittal, tous ceux licenciés l'année dernière, ont compris depuis longtemps que Hollande était dans le camp du patronat.
À qui les travailleurs doivent-ils la suppression de jours de RTT, de primes, et la généralisation de la flexibilité ? Au patronat, et au gouvernement qui inscrit le chantage à la compétitivité dans la loi. Et c'est sans parler du recul des droits à la retraite, des augmentations d'impôts, de la hausse de la TVA destinée à payer le cadeau du crédit d'impôt « compétitivité emploi » au patronat.
Les travailleurs n'ont pas besoin d'être experts politiques ni de savoir si Hollande est « socialiste », « social-démocrate » ou « social-libéral » pour comprendre que ce gouvernement les attaque depuis 18 mois.
Et avec le « pacte de responsabilité », c'est reparti pour un tour ! Les médias font tout un cinéma autour d'une « nouvelle donne économique ». Comme si cela ne faisait pas des décennies que les gouvernements baissent les charges au prétexte de créer des emplois.
La principale mesure du pacte de responsabilité est tout bonnement la suppression des 30 à 35 milliards de cotisations familiales payés par le patronat. Comme toujours, on nous dit que cela réduira le chômage. Un million d'emplois pourraient en découler, dit le patronat. Deux millions, surenchérit Montebourg.
Et pourquoi pas 3, 4 ou 5 millions ? De qui se moquent-ils ? Patronat et gouvernement n'ont pas été capables d'inverser la courbe du chômage. Il y a 500 000 chômeurs de plus depuis que Hollande a été élu, et ils veulent nous faire croire qu'ils vont créer un million d'emplois !
Depuis des années, les exonérations de cotisations se multiplient et le chômage augmente. L'emploi est le grand alibi pour imposer des reculs aux travailleurs, pour permettre à la bourgeoisie de se servir dans les caisses publiques, pour augmenter les profits.
« Il n'y a pas de raison que les prestations familiales soient payées par le patronat », a eu le culot de dire Hollande. Eh bien si ! La raison en est que le salaire est composé de deux parties. Une partie versée immédiatement, le salaire net, et une autre, dont le
versement est différé dans le temps et qui se fait au travers des remboursements maladie, des indemnités chômage, pensions et allocations familiales... Ces cotisations font partie intégrante des droits des salariés, les réduire est inacceptable.
Hollande prétend que ce cadeau au patronat sera financé par des économies sur les dépenses publiques. Mais là encore, ce sont les classes populaires qui paieront. Le gouvernement ne touchera pas aux dépenses faites en faveur du patronat. Il ne touchera pas aux 50 milliards que l'État verse annuellement aux banquiers en intérêts de la dette, il ne touchera pas aux milliards versés à Dassault au titre de l'achat de Rafale et autres gadgets militaires. L'État continuera de servir de vache à lait aux grands groupes capitalistes.
En revanche, il prendra l'argent des communes, des départements, des régions, il demandera aux ministères de serrer la vis, il imposera des restrictions aux hôpitaux, à l'Éducation nationale.
Cela sonnera la fin de certaines aides, de subventions aux associations. Tout ce que les services publics n'assureront plus, il faudra le payer en passant par des entreprises privées ou des mutuelles. Pour les travailleurs, il ne s'agira pas d'économies mais de sacrifices.
Et pendant qu'on nous jouera la comédie du « pacte de responsabilité », les lettres de licenciement tomberont pour les travailleurs de Goodyear, pour ceux du transporteur Mory Ducros, de Fagor, de La Redoute. En même temps, Goodyear fait des bénéfices, et le groupe Pinault, qui vient de vendre la Redoute pour sous-traiter les licenciements, prospère !
Alors qu'à la Bourse de Paris, le CAC 40 a augmenté de 15 % en 2013 et que des centaines de milliards affluent à nouveau sur les marchés spéculatifs, le gouvernement s'attaque aux salaires et aux droits des travailleurs. Oui, le gouvernement PS est passé corps et âme dans le camp de la bourgeoisie, et cela ne date pas d'hier.
Les partis qui, pendant 18 mois, ont laissé entendre que le gouvernement pourrait améliorer le sort des travailleurs, les ont lanternés, et ils ne méritent pas leur confiance. Ce gouvernement est un ennemi des travailleurs. Il faut le combattre avec la même détermination que l'on mettrait à combattre un gouvernement de droite.