vendredi 5 avril 2013

George Abdallah, prisonnier politique en France

Après un refus du premier flic de France, Valls, les autorités judiciaires françaises ont une nouvelle fois refusé la demande de libération conditionnelle de George Ibrahim Abdallah.
     Ancien militant des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, âgé de 62 ans, il fut accusé de complicité dans le meurtre de deux diplomates en 1982, et condamné à la perpétuité. Abdallah, qui se définit comme « combattant communiste révolutionnaire et anti-sioniste », est incarcéré depuis 28 ans en France.
     Sa peine de sûreté étant terminée depuis 1999, il est libérable depuis cette date et attendu au Liban, où un emploi d’enseignant lui est proposé. Mais toutes ses demandes de libération ont été rejetées, les autorités françaises s’acharnant sur son cas.

Le vrai visage du FN

C’est un avocat proche de Marine Le Pen qui a ouvert le compte en Suisse de Cahuzac. C’est le genre de relations dont elle ne se vante pas. Philippe Péninque, ancien membre du GUD, groupuscule estudiantin d’extrême droite, utilisant la matraque contre les immigrés et les militants d’extrême gauche dans les années 1970, grenouille aussi dans le monde des affaires. Dans le passé, il a présenté Marine Le Pen aux nombreux chefs d’entreprises qu’il connaît.
     Le FN voudrait se présenter comme un défenseur des travailleurs. Mais son vrai visage est dans ces relations avec le patronat, dont il entend servir les intérêts.

jeudi 4 avril 2013

L’affaire Cahuzac, un symptôme de la pourriture capitaliste

Parce que les preuves accablantes commençaient à s’accumuler, Cahuzac a fini par avouer avoir détenu pendant vingt ans un compte en Suisse non déclaré au fisc. L’ex-ministre PS du Budget, censé diriger la lutte contre la fraude fiscale, fraudait lui-même. Il expliquait les nécessités de la rigueur au bon peuple, mais s’en exonérait ! L’ancien cardiologue reconverti dans la chirurgie esthétique soignait surtout… ses comptes en banque. Et on ne connaît pas le fin mot de l’histoire.
Frauder au fisc est une seconde nature pour tout bourgeois qui se respecte. Fondé sur l’exploitation, dirigé par les plus fortunés, ce système a fait de l’individualisme et de l’enrichissement ses valeurs cardinales. Il est pourri de fond en comble par l’argent, et c’est logiquement qu’il engendre des politiciens à son image, aussi cupides que dénués de scrupules. Affaire Cahuzac, affaire Sarkozy, affaire Guerini, affaire Woerth… : de l’UMP au PS, la bourgeoisie a la classe politique qu’elle mérite.
Si l’attitude de Cahuzac est révoltante, la vertueuse indignation de tous les politiciens, du PS à l’UMP, qui se succèdent aux micros depuis hier, ne l’est pas moins. Ils jouent les vierges effarouchées parce qu’un des leurs a « menti à l’Assemblée », « menti au peuple », et aurait ainsi, disent-ils tous, « décrédibilisé la parole politique »...
Quelle hypocrisie ! Que font-ils d’autre, tous autant qu’ils sont, que de mentir à longueur de journée, de se faire élire sur des mensonges, d’agir sur des mensonges ! La gauche s’est fait élire en promettant de défendre le monde du travail : mensonge ! Elle a fait semblant de s’offusquer des entreprises qui ferment : mensonge ! Elle vote des lois favorables au patronat, en prétendant que c’est pour le bien du peuple : mensonge encore !
Pour les politiciens de gauche comme de droite, mentir est une seconde nature, un mode de vie. Comment pourraient-ils se faire élire s’ils disaient la vérité : que leur seul objectif est de servir fidèlement les intérêts de leurs maîtres, les grands capitalistes ?
Et même s’il y a d’autres ministres moins véreux que Cahuzac, ils n’en sont pas moins au service de la même classe bourgeoise, habitués à faire les poches des travailleurs pour faire des cadeaux au patronat. Tous nourrissent ainsi le fumier sur lequel prospéreront les Cahuzac et leurs maîtres fortunés tant que durera le système capitaliste.
Nathalie Arthaud
mercredi 3 avril 2013


mardi 2 avril 2013

Bezons, le Colombier, pour la paix du quartier, comme au travail, l’action collective !


La drogue est un fléau qui ronge la société. Ce fléau n’a cessé de grandir, s’attaquant en particulier à la jeunesse. S’ils concernent l’ensemble de la société, les trafics de drogue rendent la vie impossible dans bien des quartiers populaires.
     Pour éradiquer ce fléau comme bien d’autres fléaux sociaux, il faudra changer de fond en comble la société, redonner une situation sociale et de l’espoir aux familles qui l’ont perdu, donner de gigantesques moyens à l’Ecole,…
     En attendant, que faire ?
     Des habitants du quartier du Colombier à Bezons viennent de démontrer que face au mur de la drogue et des trafics, ils ne baissent pas les bras.
     En occupant le terrain, en manifestant, ils démontrent que c’est là encore une question de rapport des forces, et qu’il n’y a pas de fatalité !
     Cette force collective, au travail comme dans leurs quartiers, c’est la force essentielle sur laquelle la population peut compter.

Retraites : attaques contre les retraités


Depuis le 1er avril, les retraités assujettis à la CSG doivent payer une nouvelle taxe, la CASA, contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie, soit une ponction de 0,3 % sur l’ensemble de leur pension. Les retraites complémentaires de l’ARRCO (pour les salariés du privé) ne seront augmentées que de 0,5 % soit moins que l’inflation officielle. Quant à la pension de base, elle augmentera de 1,3 %, comme le minimum vieillesse, pour lequel il n’y aura pas de « coup de pouce ».
     C’est tellement plus simple pour le gouvernement Hollande-Ayrault de faire les poches des retraités, plutôt que de risquer un froncement de sourcil du patronat…