dimanche 30 septembre 2012

Aider au dépistage des cancers, faciliter les soins aux malades

Une journée d'action pour le dépistage du cancer du sein a lieu demain. Un certain nombre d'initiatives locales ont été prises pour populariser ce dépistage et faire qu'il se fasse dans les meilleures conditions possibles.
     Raison de plus pour rappeler qu'une menace pèse sur le service public de radiothérapie de l'hôpital d'Argenteuil. Une pétition circule à cet effet par les militants du Comité pour la défense de l'hôpital d'Argenteuil.
     Ce service ne doit pas fermer en mars. Les malades méritent une toute autre politique de la santé.

Le 9 octobre : une journée de grèves et de manifestations (article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière n°2304)

Le 9 octobre, manifester contre les suppressions d'emplois et l'austérité

Le 9 octobre les travailleurs sont appelés par la CGT à une journée de mobilisation « pour l'industrie, pour l'emploi, avec une Sécurité sociale professionnelle ». Si, dans un premier temps, seule la Fédération de la métallurgie était à l'origine de l'appel, aujourd'hui sept fédérations CGT de l'industrie, et au-delà, des transports à l'Éducation nationale, se sont également jointes à la journée du 9.
     Face à la croissance du chômage et à l'austérité imposées par le patronat et le gouvernement, une riposte est attendue par bien des militants syndicaux et par bien des travailleurs.    
       Actuellement, il y a plus de trois millions de chômeurs, auxquels s'ajoutent presqu'autant de salariés en sous-emploi et surtout en sous-salaire. Et les menaces lancées par de grands groupes capitalistes, de PSA à la Banque de France, en passant par Alcatel-Lucent, ArcelorMittal, Sanofi, Pétroplus et tant d'autres conduiront à fabriquer encore plus de chômeurs, si un coup d'arrêt n'est pas mis à cette hémorragie.
     Dans cette situation déjà dramatique et qui s'aggrave, la direction de la CGT donne comme objectif de « relancer l'industrie ». Mais qu'est-ce à dire ? Les patrons n'ont qu'un seul but, celui de préserver, si ce n'est d'augmenter leurs profits, quitte pour cela à jeter des travailleurs à la rue ou à fermer des usines. Leurs capitaux, ils les font circuler là où la rentabilité immédiate est la plus forte. Ainsi fonctionne ce système fou. Alors si « sauver l'industrie » veut dire donner plus d'aides et subventions au grand patronat, ce qui se fait depuis des décennies sans aucun impact sur l'emploi, ce n'est pas un mot d'ordre juste. Ce serait à l'État avec l'argent des contribuables de relancer de grands travaux pour construire des logements, des écoles, des hôpitaux, sans en passer par les promoteurs. Alors il faut être clair. Cette mobilisation doit s'entendre comme l'occasion de mettre en avant les mesures d'urgence indispensables à la survie des travailleurs menacés, et par les plans de suppressions d'emplois et par l'attitude complice du gouvernement vis-à-vis du grand patronat, responsable de cette saignée.
     Le 9 octobre, les travailleurs seront nombreux pour exiger l'arrêt des suppressions d'emplois, l'embauche des travailleurs précaires et des jeunes sans emploi, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut exiger que les salaires et les pensions soient revalorisés et indexés réellement sur le coût de la vie, dûment constaté par les travailleurs eux-mêmes. Il faut exiger que les services publics cessent de se dégrader et que soient embauchés des infirmières, des postiers, des enseignants etc. Il faut affirmer que tout cela est possible, non pas en voulant convaincre le patronat qu'une autre politique pourrait également lui être favorable, mais en disant que toutes les richesses accumulées par la classe capitaliste doivent en premier lieu servir à garantir l'emploi et les salaires.
     Les travailleurs, les chômeurs, les retraités devront se montrer en force dans l'une ou l'autre des sept manifestations régionales organisées le 9 octobre, en exprimant clairement leurs exigences vitales. Cette démonstration doit être une réussite, et un premier pas vers les mobilisations plus amples qui seront indispensables à l'établissement d'un rapport de forces favorable au monde ouvrier.
                                                               Viviane LAFONT

samedi 29 septembre 2012

PSA, Sanofi, Air France, etc : tous ensemble ! Tous ensemble !

Nous étions une dizaine de militants de Lutte Ouvrière d'Argenteuil à nous rendre à Aulnay, dans la cité des 3000, participer au rassemblement initié par L'Union Départementale CGT du 93, de soutien aux entreprises menacées par des suppressions d'emplois ou la fermeture pure et simple. Des militants de PSA-Aulnay, Sanofi, Air-France, ont pris la parole.
     Le représentant de la CGT de PSA a rappelé que la stratégie de PSA n'est qu'un jeu de dupes. Ainsi, qu'attend l'Etat pour exiger de Peugeot le remboursement de toutes les aides qu'il lui a versées au titre, par exemple du "chômage technique", payé en conséquence par les   contribuables ? Ces aides étaient versées uniquement dans la mesure où Peugeot garantissait l'emploi ! On connaît la suite.
      Ce rassemblement n'est qu'un maillon dans la longue chaîne des mobilisations nécessaires. Mais notre petit groupe était heureux d'avoir apporté sa solidarité à tous les travailleurs de la localité -et aux autres- concernés par ce combat qui concerne par ailleurs l'avenir de tous les travailleurs.

CIF, Revlon, MIJ : de mêmes enjeux, la défense des emplois


Je ne l’avais jamais remarqué, mais il y a une agence du Crédit Immobilier de France à Argenteuil, rue Paul-Vaillant-Couturier. Il aura fallu qu’une proche nous indique que la façade de cette agence était recouverte d’ affiches s’adressant au public pour que je la découvre.
    Le CIF, organisme de prêts immobiliers aux ménages modestes, est en grande difficulté depuis cet été.  Pour éviter la faillite immédiate, l’Etat lui a apporté sa garantie, en échange d’une situation « en extinction ». Le CIF ne peut pas accorder de nouveaux prêts et gère les prêts en cours.
     Les 2500 salariés sont inquiets, très inquiets pour leur avenir.
     Inquiets, comme les travailleurs de Revlon à Bezons, de la MIJ, à deux pas de l’agence du CIF, sur l’esplanade Salvador Allende.
     Tous les travailleurs sont sur le même bateau, aujourd’hui ou demain. Tous ensemble, il va nous falloir lutter.

                                                                                  samedi 29 septembre 

Renault, PSA,... : même enjeux, mêmes combats


L’offensive de Ghosn contre les travailleurs de Renault

À l’occasion de l’ouverture du salon de l’automobile, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a déclaré  : « Nous avons un problème de coût du travail et nous avons besoin de flexibiliser le travail… Notre compétitivité est un sujet de survie ». Mais, comme il le reconnaît lui-même, « Renault reste profitable ».
     Alors il n’y a aucune raison que les travailleurs de Renault, ni des autres entreprises, acceptent de servir de variable d’ajustement et d’être sacrifiés sur l’autel du profit. Eux aussi, ils ont un problème de survie, et bien plus vital !

À l'appel de l'Union départementale CGT de la Seine-Saint-Denis, manifestation en soutien aux travailleurs menacés de licenciement à PSA, Air France, Roto 93 et dans bien d'autres entreprises.
Samedi 29 septembre à 14 heures
Cité des 3 000 -- place Jupiter (place du marché) à Aulnay-sous-Bois
Soyons nombreux.

De nombreux salariés de ces entreprises habitent Argenteuil. Nous leur apporterons notre soutien. Un rendez-vous de co-voiturage est prévu demain à 13 heures devant le « café des 2 gares, sortie Orgemont, de la gare d’Argenteuil-centre ».

                                                                                  Samedi 29 septembre