mardi 31 janvier 2012

Péages autoroutiers : R comme route mais aussi comme Racket

Les tarifs des péages des autoroutes vont augmenter en moyenne de 2,5 %, le 1er février. C’est encore un pont d’or offert, par le gouvernement, aux actionnaires et aux groupes qui contrôlent les différents réseaux, notamment Vinci Autoroutes, filiale du groupe de BTP, et ses trois sociétés (ASF, Cofiroute et Escota).
     Depuis leur privatisation, en 2006, les sociétés d’autoroutes ont engrangé plus de cinq milliards d’euros de profits… sans compter les bénéfices de 2011.

Ali Ziri : la première des questions reste posée : à quand la vérité ?

Dans un "communiqué de la Ville d'Argenteuil" de ce jour, il est annoncé que, suite à la requête du Préfet du Val d'Oise, le maire de la commune "concède la dépose de ladite plaque", cette plaque installée le samedi 14 janvier et rappelant la mort tragique d'Ali Ziri. dans les heures qui ont suivi son interpellation par la police.
     Suite à la réunion du Comité Ali Ziri, les élus Lutte Ouvrière d'Argenteuil donneront leur point de vue sur cette nouvelle péripétie de cette affaire. 

Education : la riposte s'organise

Une réunion ouverte à tous les syndicats, organisations de parents d'élèves, militants de la défense de l'école publique, est organisée mardi 7 février, à l'initiative de la CGT-Education et du SNIUPP. L'organisation d'une première journée "école morte" est dans l'air :

Espace Nelson Mandéla
Mardi 7 février (jour à confirmer) 
18 heures 30
à Argenteuil 

Collège de banlieue : état des lieux

Un exemple de situation d'un collège de "centre ville" à Argenteuil
     Congé de maternité d'un professeur prévu depuis six mois, non remplacé. Le principal à 70% non aidé par un principal-adjoint. Un surveillant de fait pour 400 élèves. Horaires d'enseignement réduits à la rentrée prochaine. Suppression de l'enseignement en demi-groupe,...
     La coupe est pleine. A Carnot, comme ailleurs, ça suffit.

Grève à l'Education : un communiqué de Nathalie Arthaud

Avec les enseignants grévistes

Je manifesterai aujourd’hui aux côtés de mes collègues. En cinq ans, les gouvernements Sarkozy-Fillon auront supprimé 80 000 postes dans les écoles, les collèges et les lycées, 14 000 à la seule rentrée 2012 !
     Pourquoi ? Pour dégager quelques centaines de millions supplémentaires pour les pri­vi­lé­giés fiscaux. Ce sont les élèves des quartiers populaires qui paient le prix fort de cette saignée. L’État dépense maintenant autant pour rembourser les banquiers que pour l’instruction des 12 millions d’élèves du pays. La réforme de l’évaluation va dans le même sens : faire travailler plus les enseignants, pour en recruter moins.
     Et je ne nourris aucune illusion sur les promesses du candidat Hollande, qui propose certes de recruter dans l’éducation, mais en supprimant autant de postes dans d’autres services publics.
     Alors, les enseignants, les personnels de l’éducation et les parents d’élèves ne peuvent compter que sur leurs luttes pour empêcher que l’école soit sacrifiée sur l’autel du profit.

Nathalie Arthaud, le 31.1.12.