mercredi 8 décembre 2010

L'inspection du travail refuse le licenciement de Marc Herrmann

L'inspection du travail vient de refuser le licenciement de Marc Herrmann, secrétaire du comité d'entreprise de l'entreprise de transports TVO-Véolia, et militant CGT de la localité. Ce rejet est une victoire pour Marc et pour tous ceux qui le soutiennent.

mardi 7 décembre 2010

Déclaration adoptée au congrès de l'UL-CGT d'Argenteuil

"Les délégués du 31ème congrès de l’Union Locale CGT d’Argenteuil, réunis ce jour 3 décembre 2010 protestent avec la plus grande détermination contre les procédures engagées ou susceptibles d’être engagées à l’encontre de deux militants responsables de la CGT sur la localité. : Marc Herrmann, secrétaire du CE de l’entreprise TVO-Véolia, et Daniel Blanc, délégué syndical chez AB-Habitat. Sous des prétextes sans fondement, les directions de ces entreprises voudraient  se débarrasser de Marc, et intimider Daniel. Par ailleurs, ce dernier subit des actes de harcèlement jusqu’à son domicile personnel.
S’attaquer à ces militants, c’est s’en prendre aux droits syndicats et à la CGT, l’organisation de ces militants.
Les sanctions ou menaces de sanction doivent être immédiatement abandonnées. Pour cela, l’UL CGT d’Argenteuil prendra toutes les dispositions pour organiser une riposte à la mesure de ces attaques."

Lutte Ouvrière s'associe à cette déclaration

Conférence de Lutte Ouvrière

Jeudi 9 décembre
20 heures 15
Espace Mandéla
boulevard Leclerc
à Argenteuil
"La grande bourgeoisie"
entrée libre

mardi 23 novembre 2010

Mise au point à propos d'un article du Parisien-95

Bonjour monsieur,
 Dans le Parisien du 20 novembre, vous signez un article sur les prochaines élections cantonales. Vous y citez mon camarade du PCF, Mouloud Bousselat, de la façon suivante : "On a été élus ensemble, mais on est loin du partenariat de la gauche unie de Lutte Ouvrière au Modem". Cette citation sous-entend qu'il y aurait eu une liste en mars 2008, à Argenteuil, de "Lutte Ouvrière au Modem". C'est une grossière erreur. La liste d'union comprenait le PS, le PCF, Lutte Ouvrière, et des "personnalités". Pour sa part, le Modem présentait sa propre liste sur Argenteuil. Jamais, au 1er comme au 2ème tour, Lutte Ouvrière n'aurait accepté une liste comprenant le Modem. Je rappelle également que là où entre les deux tours des listes où nous figurions à travers le pays intégrèrent le Modem, nous nous en sommes immédiatement retirés.
En espérant que vous aurez à coeur de communiquer à vos lecteurs ces informations, nous vous prions, monsieur, d'agréer nos salutations,
Patrice CRUNIL, Dominique MARIETTE

mercredi 17 novembre 2010

Conseil Municipal du 16 novembre : sur la motion pour la mise en œuvre d’une Charte de mixité sociale

            Notre commune compte 37 % de logements sociaux. Il n’empêche qu’il existe actuellement sur Argenteuil près de 7 500 dossiers en instance de demandes de logements. Grâce au rétablissement d’un service municipal de l’habitat, la municipalité peut bon an mal an donner satisfaction tout au plus à quelques centaines de ces milliers de demandeurs. Autant dire que le manque de logements sociaux est durement ressenti sur la ville et qu’évidemment, l’Etat est aux abonnés absents.
            Pourtant, c’est vers nous que se tourne le préfet du Val d’Oise. Sous prétexte de résoudre des demandes liées à la loi Dalo, demandes qui lui parviennent de toute la région parisienne, le préfet ne compte pas imposer la construction de logements aux communes riches. Je pense à Enghien-les-bains, par exemple, que nous avions visitée lors du rallye pour la défense du logement social et qui ne possède que 2% de logements sociaux. Non, le préfet veut imposer à des communes populaires comme la nôtre, ou comme Bezons, des attributions de logements selon la loi Dalo, prioritaires sur toute autre demande. Dans le contexte de pénurie de logements qui est le nôtre et de sur-densité de population dans des grands ensembles où la vie des plus modestes est déjà difficile, cela signifie des difficultés supplémentaires et pas de solutions.
            Dans le cadre de cette charte de mixité sociale, l’appel au préfet ne changera rien. Le préfet ne fait que traduire dans notre département la politique du gouvernement, qui se moque de faire respecter sa loi sur les 20% minimum de logements sociaux ou celle du Droit opposable au logement. J’ajouterai cependant qu’à Lutte Ouvrière, nous ne défendons pas la mixité sociale, qui consisterait à faire vivre ensemble riches et moins riches avec les pauvres, sans rien changer sur le fond. Nous militons pour la disparition de la pauvreté et pour l’égalité sociale.
Mais si nous votons cette motion, c’est donc surtout pour dénoncer une fois de plus le manque criant de logements, et sans aucune illusion sur son efficacité vis-à-vis du préfet !
Les élus Lutte Ouvrière