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jeudi 20 janvier 2022

Passe vaccinal : une mesure plus politique que de santé publique

 

Rejeter la responsabilité sur les non-vaccinés pour faire oublier la sienne

 

Ces politiciens qui font la loi de Macron

Dans la foulée des insultes de Macron contre les non-vaccinés, l'Assemblée nationale a fini par voter la mise en place du passe vaccinal dès 16 ans, à partir du 20 janvier. Un schéma vaccinal complet sera obligatoire dans les transports publics inter-régionaux, les lieux de loisirs, les bars, les restaurants, etc.

Ce passe ne mettra pas plus la population à l’abri du Covid que le précédent. Il sert surtout au gouvernement à rejeter la responsabilité de la crise sur les non-vaccinés, afin de faire oublier sa propre responsabilité dans la catastrophe sanitaire, à commencer par le manque de moyens et de bras dont souffrent les hôpitaux.

lundi 17 janvier 2022

Personnes âgées non vaccinées : la conséquence de l’isolement sociétal et du désintérêt gouvernemental

 

Vaccination : le gouvernement déplore… sa propre politique

 

 


Le gouvernement déplore que trop de seniors de plus de 80 ans ne sont pas encore vaccinés. Ils seraient 500 000.

Mais qui n’a embauché personne pour aller à la rencontre de ces personnes les plus vulnérables et souvent isolées ? Le gouvernement, qui s’est contenté, fin octobre, de mettre en place un numéro vert pour prendre un rendez-vous.

C’est sûr, un numéro vert, ce n’est pas cher.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

En venparticulier, les émissions sur LCP pour l’une, et sur France Inter-France Info, respectivement de vendredi et d’hier dimanche

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2789, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

vendredi 14 janvier 2022

Grossièreté présidentielle : insulter pour diviser. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine, en vente lors de nos permanences et chez au moins deux commerces de journaux de la Ville

 

Grossièreté présidentielle : insulter pour diviser

12 Janvier 2022

La sortie de Macron déclarant le 5 janvier avoir « très envie d’emmerder les non-vaccinés » était tout sauf spontanée. Il l’a d’ailleurs revendiquée à plusieurs reprises depuis lors.

 


Le samedi suivant l’interview, le 8 janvier, il y avait plus de cent mille manifestants mobilisés contre le passe sanitaire et les injures présidentielles, soit quatre fois plus que lors de la précédente journée de manifestation. C’était prévisible et probablement prévu par l’Élysée, le choix du vocabulaire lui-même visant à faire du bruit et même à faire réagir les opposants. Lorsque le président des riches veut faire peuple, voire sincère, il se fait grossier, peut-être sur suggestion de conseillers qui coûtent un « pognon de dingue ». Cela en dit long sur le mépris avec lequel il considère le peuple en question.

Au-delà de la volonté d’être sans cesse sur le devant de la scène et de s’autoféliciter de son action, Macron cherche systématiquement à diviser. Après ou en même temps que les oppositions travailleur-chômeur, retraité-actif, public-privé, jeune-vieux, français-immigré, c’est l’opposition entre vaccinés et non-vaccinés que le pouvoir veut creuser.

En faisant porter la responsabilité de l’épidémie, et de son nouveau développement, sur les cinq millions de non-vaccinés, il veut tenter d’échapper à ses propres responsabilités. L’État n’a rien fait, au contraire, pour mettre les services de santé en état de combattre. Il a laissé, conjointement avec les gouvernements des autres grandes puissances, les trusts pharmaceutiques gérer la crise en fonction de leurs seuls intérêts. Avare de ses moyens, l’administration s’est bornée depuis deux ans à abreuver la population d’ordres et de contre-ordres, de menaces et de paperasses. Mais, pas plus dans les entreprises que dans les écoles et les municipalités, on n’a donné aux premiers intéressés la possibilité de s’organiser eux-mêmes et de résoudre les problèmes concrets.

Bien sûr, il est souhaitable d’élargir le plus possible la vaccination, quoique le déroulement de l’épidémie montre qu’elle ne résout pas tout. Le fait que la moitié de la population mondiale n’y a pas accès permet l’apparition incessante de variants. Elle ne remplace pas non plus les services hospitaliers insuffisants. Quant à convaincre les personnes réticentes de se faire vacciner, les pressions et les insultes dignes d’un adjudant ne remplacent pas l’encadrement médical, l’action sanitaire et la proximité avec la population. Des millions de personnes n’ont accepté le vaccin que par lassitude et des millions d’autres en sont écartées par ignorance, ou tout simplement parce qu’elles vivent en dehors, dans la grande pauvreté, l’isolement, la marginalité. La déclaration présidentielle n’amènera pas un seul de ceux-là à aller se faire vacciner. Ce n’était d’ailleurs pas son but.

La provocation de Macron est aussi une opération politique. Accusant les non-vaccinés, il oblige ses concurrents des partis de gouvernement à se ranger derrière lui en approuvant la nouvelle mouture du passe sanitaire. Il compte que l’épidémie ira en s’atténuant et qu’il pourra, contre toute vérité, se présenter à l’élection comme celui qui a su gérer la crise. Rejetant avec mépris une partie de la population dans les ténèbres réactionnaires, étalant sa morgue d’homme bien né et bien éduqué, Macron pose facilement au défenseur de la science, de la médecine et du progrès. Il n’est que le défenseur de l’ordre social en général et des intérêts de sa coterie politique en particulier.

                                                            Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2789)