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jeudi 29 décembre 2022

Partis de gauche : méli-Mélenchon électoral. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2839 à paraître demain

 Partis de gauche : méli-Mélenchon électoral

28 Décembre 2022

Les partis de gauche, regroupés dans la Nupes depuis les élections législatives du mois de juin, n’auront pas connu de trêve des confiseurs. Loin de se rassembler autour de la venue du sauveur de Bethléem, ils se divisent à propos du sauveur de leurs postes de députés, ou prétendu tel, Jean-Luc Mélenchon.

Cela commence dans son propre parti, LFI, où la querelle à propos de la démission éventuelle d’Adrien Quattenens, député condamné pour avoir giflé son épouse, masque en fait la guerre pour la succession, ou le maintien, de Mélenchon. Au-delà, la course à la candidature LFI pour la présidentielle de 2027 a commencé.

L’échéance se prépare aussi dans les autres composantes de la Nupes. Les Verts annoncent déjà une liste séparée aux élections européennes de 2024, tremplin évident pour l’élection suivante, la plus importante. Le PS s’agite en vue d’un congrès au printemps et la revendication de l’indépendance à l’égard de Mélenchon est, ces temps-ci, la figure obligée des responsables socialistes. Quant au PCF, quatrième – ou cinquième – roue du carrosse, qui prépare lui aussi un congrès, il se divise sur cette même question. L’actuel secrétaire général, Fabien Roussel, ex-candidat à la présidentielle, veut continuer sur sa ligne d’indépendance, mâtinée de sorties réactionnaires. L’ancien secrétaire, le sénateur Pierre Laurent, et une série de responsables du PCF proposent au contraire une union plus étroite avec le reste de la gauche. Les deux se défendent bien entendu de vouloir courber la tête sous les fourches caudines de Mélenchon.

Tous pourtant, dans leur perspective électorale stricte, finiront par se rallier à un seul, ne serait-ce qu’au deuxième tour de l’élection présidentielle. Les institutions de la Ve République le commandent, Mélenchon ne fait que se fondre dans le moule comme, il le rappelle souvent, Mitterrand avant lui. Ce dernier avait bien commencé par s’imposer dans son parti – et par quels coups tordus ! – avant de s’imposer à la gauche puis de remporter l’élection. Mélenchon s’efforce donc de suivre l’exemple afin de devenir le candidat unique obligé de la gauche. Il reste aux autres à tenter de défendre leur petit arpent à son ombre, qu’ils viennent de l’écologie, des vieilles cabanes du PCF ou du PS ou de la décomposition de groupes d’extrême gauche. Sur ce terreau peu engageant, ne peuvent pousser que de nouvelles illusions électorales.

                                                         Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2839)

 

Les prochaines permanences prévues.

-Demain vendredi 30 décembre : 

de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou, une permanence qui permet de livrer à ceux qui le souhaitent notre hebdomadaire paru la veille ;

-Lundi 2 janvier 2023, centre commercial de la cité des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 4 janvier, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre :

Lo.argenteuil@gmail.com


jeudi 20 octobre 2022

Gauche : « grande marche » et perspective politique anti-ouvrière

1936 : la formidable grève d’un côté, l’éteignoir gouvernemental de l’autre

 

 

Mélenchon, LFI et leurs alliés organisait dimanche 16 octobre une marche « contre la vie chère » à Paris. Il est vrai que les raisons de mécontentement ne manquent pas, à commencer par la faiblesse des salaires, ou encore la campagne contre les grévistes des raffineries.

         Mais pour les partis de gauche, organisateurs de la marche, il s’agissait d’une opération politique, donnant pour objectif final un futur gouvernement qui les regrouperait. Mélenchon a parlé à ce propos de construire un « nouveau Front Populaire », du nom de ce gouvernement qui avait arrêté les grandes grèves de 1936 avant que la classe ouvrière ne risque de mettre à bas la bourgeoisie. Tout un programme…

 

dimanche 4 septembre 2022

Taxation des superprofits : une supercherie

Taxation des superprofits : une supercherie

31 Août 2022

Les profits record du CAC 40 et les milliards touchés par les actionnaires ont de quoi révolter. Pendant ce temps les travailleurs, les retraités et les chômeurs multiplient les sacrifices pour s’en sortir.

 

 

Les partis qui sont aux affaires comme ceux qui aspirent à les remplacer ne pouvaient rester muets face à cette inégalité criante, ne serait-ce que par prudence. Les groupes d’opposition à l’Assemblée, du RN à la Nupes, font donc leur comédie parlementaire autour de l’idée de taxer ces superprofits. La Première ministre elle-même a évoqué la possibilité de cette taxe.

Ce n’est certainement pas une taxe qui ferait fuir ou couler TotalEnergies ou LVMH. Mais, en refusant toute taxation, le patronat affirme une nouvelle fois qu’il est hors de question d’accepter des règles, des taxes, des freins, aussi minimes soient-ils. Et cela a de quoi choquer quand l’enseignement, la santé, les transports publics manquent de tout. Mais la taxation des superprofits n’en reste pas moins une illusion.

Si ces superprofits étaient taxés, les travailleurs n’en verraient pas la couleur pour autant. L’argent récolté servirait-il à augmenter les budgets de l’enseignement et de la santé ? Ou à acheter plus d’armes, à faire plus de cadeaux aux entreprises ? Sans contrôle ouvrier sur les finances de l’État, il est impossible de croire que cette richesse reviendra d’une façon ou d’une autre au monde du travail.

En Grande-Bretagne, la hausse de 25 % des taxes sur les bénéfices de la production d’hydrocarbures n’a pas freiné l’explosion des prix, et c’est seulement avec leur arme, la grève, que les travailleurs ont pu se défendre et arracher des hausses de salaire.

La pauvreté dans laquelle est en train de sombrer la classe ouvrière ne vient pas seulement de l’existence de ces superprofits, mais du fait que les capitalistes s’enrichissent de l’exploitation du travail et imposent leur dictature sur la société.

Pour refuser le sort qu’ils nous préparent, il faudra se battre pour renverser ce système. En commençant par lutter pour des augmentations de salaire, seul moyen de prendre réellement sur ces profits, avec la certitude que cela finira dans la poche des travailleurs.

                                                                     Léa Payet (Lutte ouvrière n°2822)

 

 

PSA Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la métallurgie

Soyons à leur côté, signons la pétition

https://www.change.org/p/contre-l-exclusion-de-la-cgt-du-syndicat-cgt-psa-poissy-et-de-jean-pierre-mercier/signatures/confirm?token=03b4a5d9-b164-4691-93b9-64b8d6d73750

 

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui dimanche 4 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 5 septembre de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 7 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 225 :

                   Notre hebdomadaire en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)

 

Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet