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jeudi 25 novembre 2021

Argenteuil, agents territoriaux, lutte de classes dans la collectivité

 

Au siège des trusts, à L’Élysée, à Argenteuil, le même discours contre les travailleurs sans lesquels rien ne serait

 


Vive Charb !

Le maire d’Argenteuil vient d’envoyer un courrier à tous les agents territoriaux de la Ville pour indiquer comment il compter se sortir de l’imbroglio qu’il a lui-même créé en se lançant fin 2017 dans la création d’une prime de présentéisme aujourd’hui jugée illégale. Se souvient-il de ce que l’intersyndicale des agents de la Ville déclarait alors : « Si vos représentants étaient davantage respectés, écoutés par les élus et aussi par la direction générale, nous n’en serions pas là. » ? Quatre ans plus tard, la justesse de ces paroles se confirme.

         Mais l’axe du discours du maire demeure aujourd’hui le même. Il est simple. Il faut que les agents travaillent davantage. La perspective qu’il avance aujourd’hui relève toujours du système des primes « pour valoriser la présence des agents au travail ». Mais ce n’est pas assez : «Comme vous le savez, le travail est pour moi une valeur fondamentale : je continuerai donc de le défendre et, surtout, de la favoriser » !

         En embauchant pour combler les postes manquant ? En mettant un holà à l’attitude de certains membres de la hiérarchie ? En supprimant les horaires intenables des agents ATSEM ? En permettant de travailler dans des locaux satisfaisants ? De faire que les agents ne partent pas en retraites usés et cassés ? En évitant les burn-out et les dépressions ? On pourrait continuer cette liste, et sans parler d’être aux côtés des travailleurs qui réclament des salaires de base, nets, qui permettent de vivre normalement et sans avoir recours à des carottes appelées primes.

Quand des élus de grandes villes s’attaquent aux agents territoriaux. Pour une fois, ce n’est pas à Argenteuil mais à Beauvais

 

Les laquais des riches

 

 

La mairie de Beauvais dans l'Oise a décidé de faire payer un loyer de 350 euros, plus les charges, aux 40 gardiens des salles et gymnases de la ville occupant un logement de fonction.

Les 150 agents de la restauration scolaire devront payer 2,60 euros des repas qui étaient gratuits jusqu’ici.

La même mairie a décidé d’offrir 11 millions à Agco-Gima-Massey pour construire un pont routier au-dessus de ses usines de tracteurs.

Servile envers les riches capitalistes, sans ménagement envers les petites mains indispensables à la vie de la commune.