Argenteuil, Géant Casino : en grève samedi 23 décembre !

À bas la dictature des actionnaires !

 

 

Dimanche 17 décembre, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Saint-Étienne contre les menaces qui pèsent sur les salariés du groupe Casino, endetté par des années de grandes manœuvres financières. Après-demain samedi 23 décembre, les salariés du Géant Casino d’Argenteuil sont appelés à débrayer de 10 heures à 13 heures.

         Les travailleurs de Casino, après parfois des décennies à se faire exploiter par les actionnaires, ne savent pas s’ils auront encore un emploi demain.

         Les 313 hypermarchés et supermarchés à vendre devraient tomber dans l’escarcelle du consortium formé par Intermarché et Auchan.

         Ici ou là à travers le pays, des élus locaux, en bons défenseurs du capitalisme, en appellent à faire confiance aux repreneurs.

         À Argenteuil, à ce jour, les élus locaux quant à eux sont restés muets sur une affaire qui concerne pourtant les salariés du Géant Casino du centre commercial Côté Seine mais aussi à terme ceux des Franprix et du Monoprix de la Ville, deux autres enseignes du groupe.

         Dans tous les cas, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur mobilisation pour protéger leur avenir DM

 

Argenteuil, Géant Casino, Monoprix, Franprix, emplois en ligne de mire. Un appel des organisations syndicales de Casino à l’échelle du pays

 

50 000 salariés, une force potentielle considérable

 

 

Depuis des mois, le groupe Casino qui comptait 50 000 travailleurs dans le pays fin 2022 est dans la tourmente. Situation du commerce, baisse du pouvoir d’achat, décisions financières aventureuses, et d’autres données, sont à l’origine d’une situation où la défense des emplois sont au cœur des, inquiétudes des travailleurs de ce groupe commercial.

         Celui-ci vient d’annoncer de nouvelles cessions d’hypermarchés et de supermarchés à ses concurrents. Quelles conséquences pour les travailleurs ?

         Les organisations syndicales appellent à la grève aujourd’hui mardi.

         50 000 travailleurs répartis partout à l’échelle du pays représentent une force considérable. Une force capable de défendre les emplois mais aussi des services qui s’adressent à la masse du monde du travail. DM

Licenciements. La Cooperl comme ailleurs : imposer la garantie des emplois et des salaires

 

Les profits accumulés doivent servir à cela

 

Les profits à l'abattage
 

La Cooperl envisage de fermer deux abattoirs sous prétexte de surcapacité de production. les 200 salariés  menacés de perdre leur emploi d'ici 2025 travaillent dans des abattoirs que la Cooperl avait racheté au groupe Financière Turenne Lafayette (LFT) en 2017. L'entreprise met aussi en avant les contraintes économiques liées à la baisse du pouvoir d'achat qui diminue la consommation de viande. Toutes ses raisons ne justifient en rien ce plan de restructuration qui vise, "à renforcer la compétitivité" de l'Entreprise selon ses propres dire.

         Depuis sa création, cette coopérative de 7 700 salariés a engrangé des millions de bénéfices qui doivent servir aujourd'hui à garantir les emplois et les salaires de tous ceux qui assurent la production dans cette entreprise comme ailleurs.